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Pour moi, le radeau de la Méduse est un magnifique tableau exposé au musée du Louvre. J'avais bien vaguement connaissance d'un naufrage et d'actes désespérés, mais je n'en connaissais pas l'histoire plus que ça. C'est chose faite maintenant après la lecture du bel album "Les naufragés de la Méduse" de Bordas et Deveney. Ces derniers ont eu la bonne idée de mêler la terrible histoire du navire avec celle non moins poignante de Théodore Géricault, qui a peint son fameux tableau seulement quelques années après. Le scénario s'appuie sur les témoignages des survivants de l'époque, et n'est (à juste raison) pas tendre avec les responsables de ce drame. Coté graphisme, j'ai beaucoup aimé les couleurs chaudes et verdâtres choisies pour représenter chacune des périodes, ainsi que le trait, rond et généreux. Bref, une belle découverte qui m'a émue plus que je ne l'aurais imaginé.
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C'est une très belle histoire bouleversante qui nous rappelle la force de l'amour pour nous aider à nous relever. Je le conseille à tous même aux adultes. Mon coup de cœur de l'été. Marie-Pierre G
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Deuxième opus de "Faut pas prendre les cons pour des gens", que j'ai trouvé légèrement au-dessus du premier. Certaines planches sont bien trouvées, notamment celles sur les télévacances, et celles beaucoup plus cyniques sur les migrants. Par contre on est loin je trouve de la pertinence d'un Fabcaro. Mais bon, ça détend, ça fait sourire, et nous en avons tous bien besoin en ce moment.
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Sabine Weiss est considérée comme la dernière représentante de la photographie humaniste, qui met l'être humain au coeur de la pratique photographique. Cet ouvrage regroupe 200 photographies en noir et blanc depuis les années 50. A travers des portraits d'enfants ou de vieillards, la photographe met en avant des instantanés de la vie quotidienne, souvent la nuit, un temps révolu qui dialogue avec notre époque. Un livre qui porte bien son nom !
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Tout comme la série "Stranger things", "Été 85" de François Ozon surfe sur l'actuelle vague de revival des années 80. Et c'est tant mieux, moi ça me fait du bien (en fait ça me fait surtout bien sourire !). Bref, c'est l'été 85 dans cette petite station balnéaire de Normandie. Alexis trompe tant bien que mal son ennui de lycéen en vacances, jusqu'au jour où lors d'une sortie en mer qui tourne mal il est sauvé par le lumineux David. Celui-ci le fait entrer dans sa vie comme un ami de toujours, voire plus si affinités... Le film doit beaucoup à ses deux formidables interprètes, Benjamin Cousin en tête. Ils retranscrivent très bien cette période particulière de la vie qu'est l'adolescence, où les sentiments peuvent vite être exacerbés dans une quête d'absolu. Et puis on retrouve l'ambiance singulière des films d'Ozon, un peu angoissante et mystérieuse. Bref, j'ai bien aimé.
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Un guide très complet pour les vidéastes amateurs mais aussi pour les curieux. Ludoc nous décrypte les techniques utilisées, avec références à des scènes de films et nous donne ses astuces pour tourner des vidéos avec un petit budget. Le livre est découpé en plusieurs chapitres qui abordent l'éclairage, le story-board, le cadrage, etc... Très instructif !
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A voir et à relire pour les plus grands la véritable histoire de Bambi avec les belles illustrations de Benjamin Lacombe. Un gros coup de cœur. Marie-Pierre
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C'est un bien bel album que Léonie Bischoff a consacré ici à Anaïs Nin. J'ai découvert cette artiste américaine il y a de nombreuses années grâce à la lecture de son journal, version épurée. Elle avait en effet pris l'habitude d'y consigner chaque jour depuis son plus jeune age ses impressions et sentiments sur sa vie de tous les jours, pas si anodine que cela vu de maintenant : enfance à Cuba au début du XXème siècle auprès d'un père pianiste célèbre toujours absent et d'une mère cantatrice ayant dû arrêter sa carrière, départ pour New-York suite à la séparation des parents, puis mariage et arrivée à Paris avec son banquier de mari. C'est ici que commence l'album, et l'on découvre ainsi les pensées de cette artiste sur les différents évènements qui vont traverser sa vie : un mariage insatisfaisant, l'envie d'écrire, mais surtout la rencontre avec Henri Miller... Et c'est là que je me suis rendue compte que j'avais lu la version épurée du journal : pour protéger son époux, Anaïs y tait sa relation adultérienne avec Henri (même si on la devine) et son épouse June, alors qu'elle est ici largement évoquée et même présentée comme libératoire. Et je ne vous parle même pas des rapports avec son paternel... Bref, on découvre la vie passionnante d'une femme en train de se libérer et de devenir elle-même, à travers un graphisme épuré aux couleurs douces, qui pourraient presque parfois même paraitre fades. En tout cas un bien bel album (pour adultes) que je recommande.
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