Liste des commentaires

Encore une belle réussite de cynisme que ce quatrième volet de "Faut pas prendre les cons pour des gens" : les thèmes du moment (crise climatique, télétravail, dérives du système de santé, ...) sont passés au crible d'Emmanuel Reuzé, et ça touche souvent juste, d'autant plus avec le principe d'une planche par argument. Bref, nous vivons à une époque magnifique, et il vaut mieux en rire.
Vote: 
4
Average: 4 (1 vote)

Suite de l’histoire de Céleste, la gouvernante de Monsieur Marcel Proust. Dans le tome précédent, elle avait quitté son emploi, n’en pouvant plus de ses exigences extravagantes et chronophages. Dans cette seconde partie, elle accepte de reprendre du service, mais à ses conditions… Quel bout de femme ! Ce récit très vivant met en lumière la personnalité du grand homme, confrontée au bon sens provincial de Céleste qui a le mérite de le maintenir un peu sur terre. J’ai toujours autant aimé le graphisme et les couleurs, ainsi que les « vraies » photos en fin d’ouvrage, confrontant notre imaginaire avec la réalité. Bref, un beau duo de BDs !!
Vote: 
4
Average: 4 (1 vote)

Le monde où évolue Laëtitia est en tous points similaire au nôtre, ou presque. Une dystopie, mais de taille : manger en public - et même en parler - est impudique, scandaleux, obscène... alors que le sexe lui, est partout, banal, déshumanisé. C'est dans ce contexte que la jeune héroïne succombe à la tentation : elle s’inscrit à un cours de cuisine clandestin, où elle se laisse peu à peu gagner par le désir, le vrai ! On rit franchement avec, en arrière plan, une critique acerbe de la société d'aujourd'hui et de ses non-dits.
Vote: 
4
Average: 4 (1 vote)

Au seuil de sa vie, Michelangelo Vitaliani, Mimo comme il aime être appelé, se souvient. C’est toute une vie, riche en pérénigrations dans l’Italie fasciste, qui défile. Parti de rien, il deviendra un sculteur vénéré et adulé. Très vite, il rencontrera son amie de toujours, la talentueuse et explosive Viola Orsini ayant elle toutes les cartes en main pour réussir. Tous deux formeront un duo atypique, ils connaitront le bonheur, les doutes, les disputes... La famille Orsini sera un élément clé dans la vie de Mimo et dessinera en partie son destin. Un livre fascinant qui vous fait cotoyer des personnages hauts en couleurs. Pas de doute, lorsqu’on est plongé dans cette grande fresque romantique, on a du mal à la lâcher !
Vote: 
5
Average: 5 (1 vote)

Une histoire et des illustrations de toute beauté, pour petits et grands. Coup de coeur.
Vote: 
5
Average: 5 (1 vote)

Très bon cru que ces "Histoires de mes 17 ans" des fameux cahiers d'Esther. La jeune fille a mûri, et cela se ressent dans ses réflexions, mises en images chaque semaine par Riad Sattouf : le déclenchement de la guerre en Ukraine, son premier job d'animatrice de colonie de vacances, ou bien tout simplement sa vie de lycéenne... Mais ce qui m'a le plus plu, c'est l'analyse qu'elle se fait d'elle même : autant dans les tomes précédents on sentait que le succès des cahiers d'Esther lui montait (un peu) à la tête, autant ici elle prend conscience de sa chance d'avoir su rester anonyme. Bravo Esther, et hâte de savoir comment s'est passé ton bac dans le prochain (et dernier) numéro !
Vote: 
4
Average: 4 (1 vote)

«Loin de la foule déchaînée», de Thomas Hardy, porte bien son (magnifique) titre : perdus au beau milieu de la campagne anglaise du XIXème siècle, nos personnages sont en effet un peu solitaires ! La belle Bathsheba vient d'hériter de la ferme de son oncle qu'en femme avant-gardiste, elle souhaite diriger elle-même. Il faut dire qu'elle ne se débrouille pas trop mal, largement épaulée par Gabriel, jeune berger fou amoureux d'elle qu'elle a cependant éconduit par désir de liberté. Un soir d'ennui, elle envoie une carte de Saint Valentin au taciturne Mr Boldwood, qui de voisin indifférent passe alors aussitôt au stade d'amoureux transi dont elle ne sait plus trop comment s'en dépatouiller. Jusqu'au jour où son chemin croise celui du fringant sergent Troy, et que son petit coeur se mette alors à battre plus fort… Grand classique de la littérature anglaise, ce roman est resté pendant quelques temps pour moi un grand mystère : personnages distants difficiles à cerner, intrigue peu passionnante (problèmes avec les moutons, discussions entre inconnus), style un peu ampoulé, bref, j'ai ramé. Et puis doucement on se prend au jeu, découvrant la vie pas si facile que cela dans cette campagne anglaise isolée, surtout quand on est un femme seule et convoitée. le drame se noue peu à peu, emprisonnant Bathsheba dans une situation douloureuse, mais toujours avec cette distance « so british » ! Bref, une première lecture de Thomas Hardy qui me donne envie de découvrir le reste de son oeuvre.
Vote: 
4
Average: 4 (1 vote)

Élégante écriture, pas de verbiage inutile, une véritable merveille d'histoire qui laisse une magnifique empreinte
Vote: 
5
Average: 5 (1 vote)

Pages