Liste des commentaires

Ca y est, je clos avec nostalgie la saga Malaussène avec ces derniers "Fruits de la passion". Ils sont tous là, nos déjantés préférés de Belleville, et après Clara, c'est au tour de la nébuleuse Thérèse de tomber amoureuse. Cette fois-ci pas de directeur de prison grisonnant, mais un politicien de la haute tout aussi surprenant. Le problème, c'est que Benjamin voit gros comme une maison que son futur beau-frère va encore y passer, et qu'il va donc en tant que souffre-douleur officiel retourner par la case prison. Mais la vie est parfois pleine de surprises... Snif, je suis triste, c'est fini. Même si ce dernier livre est un peu redondant avec les précédents, on retrouve tout de même avec plaisir tous ces personnages hauts en couleur et si décalés. De plus Pennac parvient encore et toujours à nous surprendre, et ça c'est super ! Bref, j'irai donc faire un petit tour du coté de la nouvelle saga Malaussène sortie récemment, mettant en scène cette fois-ci tous ces fruits de la passion issus des amours de la première série.
Vote: 
4
Average: 4 (1 vote)

J'ai lu "Le dernier jour d'un condamné", de Victor Hugo, et j'ai été agréablement surprise. J'avais en fait peur de me retrouver face à un long argumentaire contre la peine de mort, mais c'est bel et bien un roman qu'il m'a été donné de lire. La trame en est simple: le journal d'un condamné, racontant les derniers jours de sa vie, et toute la tempête de sentiments qui traverse son esprit. De lui, on ne saura rien, de son crime non plus, et c'est ça qui fait la force du roman: la condamnation fatale est ramenée à toute sa cruauté et son inhumanité. A cela s'ajoute la force de l'écriture de Hugo, et on a devant les yeux un livre hyper-moderne malgré ses presque 200 ans. En plus c'est même pas dur à lire !DD78
Vote: 
3
Average: 3 (1 vote)

Jolie histoire, un peu longue à raconter le soir. Les mots employés sont compliqués à comprendre pour les petits.
Vote: 
3
Average: 3 (1 vote)

J'ai lu "Effroyables jardins" de Michel Quint, et j'ai trouvé cela très fort... Il est pourtant très court, ce roman (moins de 70 pages), mais cela suffit pour nous prendre à la gorge : l'auteur raconte tout d'abord la honte que lui inspire son père depuis sa plus tendre enfance à faire littéralement le clown : nez rouge, maquillage grossier, mimes grotesques et blagues lourdasses, tout lui insupporte. Jusqu'au jour où à la faveur d'une séance de cinéma, tonton Gaston lui raconte leurs aventures de résistants, et comment le clown grotesque leur a sauvé la mise... Ni vue ni connue, l'horreur ordinaire de la guerre est ici abordée, avec le courage qui va avec. Par contre j'ai trouvé la langue très métaphorée, j'ai des fois eu du mal à comprendre. Mais c'est bien quand même.
Vote: 
3
Average: 3 (1 vote)

Je dois avouer que le personnage d'Eric-Emmanuel Schmitt ne m'emballe pas du tout, mais quand Alice a dû lire "Oscar et la dame rose" avec le collège, j'ai mis ça de coté et je me suis lancée. Ce roman est en fait très court, et est constitué des lettres que le jeune Oscar écrit à Dieu. Le problème, c'est qu'Oscar a un cancer et va bientôt mourir, donc forcément nous, lecteur émotif que nous sommes, ça nous bouscule un peu. Oscar raconte sa vie à l'hopital, les copains qui rament également, sa copine mamie-rose, la vieille dame qui vient lui rendre visite tous les jours, et puis forcément le questionnement qu'il a face à la mort. Si le livre ne veut ouvertement pas jouer sur la corde sensible en étant rempli d'anecdotes assez drôles, je l'ai personnellement trouvé pas réaliste du tout. Le personnage d'Oscar est comme nous adultes nous aimerions qu'il soit, à savoir un petit garçon bien sage qui voit arriver la mort sereinement. Et ça, je n'y ai pas cru une seconde. Bref, trop lisse et sirupeux à mon goût.
Vote: 
3
Average: 3 (1 vote)

Le commentaire précédent n'a pas de rapport avec "mille femmes blanches" qui, du reste est un très bon livre. A lire absolument....
Vote: 
5
Average: 5 (1 vote)

J'avoue que j'ai craqué sur le pitch de ces "Mille femmes blanches" : nous sommes au temps de la conquête de l'ouest, et les migrants sont bien embêtés par tous ces indiens aux immenses territoires. Afin d'apaiser les tensions, le grand chef cheyenne Little Wolf propose au président de l'époque d'échanger mille chevaux sauvages contre mille femmes blanches. Contre toute attente la proposition est acceptée. Les américains commencent alors à vider leurs prisons et leurs asiles avec les futures promises. Le livre est en fait le journal de l'une d'entre elles, May Dodd : fille de bonne famille, elle a eu le malheur de tomber amoureuse d'un sans le sou, et a alors été internée pour troubles nerveux afin de sauver la réputation de la famille. May Dodd saute sur l'occasion, et va alors découvrir la vie des indiens d'Amérique, et nous aussi par la même occasion... Si les aventures de la jeune femme sont au début passionnantes, j'avoue que pour ma part elles ont perdues peu à peu de leur attrait : le romanesque l'emporte un peu trop souvent, et cette May Dodd est vraiment sans faille. Bref pas mal, mais aurait pu être mieux. (et merci à Isabelle pour l'erreur !)
Vote: 
3
Average: 3 (1 vote)

C'est tout d'abord le titre du livre qui m'a plu, "Balzac et la petite tailleuse chinoise". Que venait faire un de mes auteurs classiques préférés avec une cette petite asiatique ? L'histoire se déroule en fait en 1973 (excellente année cela dit au passage !), dans les montagnes du fin fond de la Chine. Luo et le narrateur y sont envoyés en "ré-éducation", afin d'échapper à la culture de leurs parents et de devenir ainsi de bons petits membres du parti : à 17 ans, ils arrivent donc dans un village isolé, peuplé de montagnards primitifs (mais communistes) qui les assomment de travaux des champs. Et ce pour une durée indéterminée... Leur cauchemar se dissipe un peu lorsqu'ils rencontrent la belle fille du tailleur du village d'à coté, mais surtout un autre ré-éduqué, le Binoclard. En effet celui-ci cache farouchement dans ses affaires une lourde valise. Serait-elle remplie des livres dont ils sont privés ? J'ai beaucoup aimé ce livre, car il nous fait découvrir une période contemporaine assez sombre, la révolution culturelle chinoise. On y devine l'horreur de la situation, surtout pour ces jeunes gens plein d'espoirs, mais sans aucun avenir. Et l'on ne peut que constater la chance que nous avons de pouvoir lire, écouter, regarder à volonté sans même nous poser de questions... Par contre j'ai été déçue par la fin : après avoir bien posé ses personnages, l'auteur les abandonne sur le coup de théâtre final. Dommage.
Vote: 
3
Average: 3 (1 vote)