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Ouh la la, que j'ai eu du mal... Pourtant "le meilleur des mondes" d'Aldous Huxley est l'une des références de la littérature SF, mais non, je n'ai vraiment pas accroché. Je suis tombée de suite dans le travers "on parle de choses sans les expliquer" (les deltas-moins, les garnisseurs, T.S.F.), ce qui m'a rendue difficile l'entrée dans le roman. Et puis ce style un peu pompeux, avec lequel on ne sait jamais si l'on doit rire ou pleurer... Pourtant cette société décrite par Huxley est pleine d'idées : plus de femmes enceintes, les bébés sont fabriqués dans des usines selon 5 castes différentes, puis conditionnés durant leur enfance afin de remplir toute leur vie le rôle qui leur a été assigné, aidés il est vrai d'un peu de "soma" afin de les droguer quotidiennement et donc de ne pas les laisser trop réfléchir... Pour un roman écrit en 1932, que de prémonitions ! Mais cela n'a pas suffi à m'emballer plus que ça. D'ailleurs quand je vois le mal que j'ai eu à écrire ce billet, cela veut tout dire ! Bref, dans le même registre j'ai largement préféré "1984" de George Orwell.
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C'est un petit roman que cette "Fille du capitaine", d'Alexandre Pouchkine. Il m'a permis de renouer en douceur avec la littérature russe, en reliant la petite histoire à la grande : celle de la révolte de l'insurgé Pougatchev contre le tsar au XVIIIème siècle ; et celle d'amour entre le jeune officier Griniev et la fille du capitaine. Ce qui marque le plus, c'est que ce grand classique est en fait très facile à lire : l'écriture est simple et directe ; pas de descriptions interminables et stériles ; des personnages caricaturaux, voire drôles. Et puis cette histoire russe que nous ne connaissons pas mais qui fait rêver, avec ses cosaques, son Oural, Catherine de Russie et Saint Petersbourg. Le livre a les défauts de ses qualités : à force de faire court, on perd un peu en profondeur et on a du mal à se passionner et à s'attacher réellement à nos personnages. Bref, pas ma lecture de l'année.
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J'ai lu "Pourquoi j'ai mangé mon père" de Roy Lewis, et j'ai été un peu déçue... Ernest est un homme des cavernes affublé d'un père un peu bizarre : plutôt que de vivre dans les arbres et de manger des fruits, ce dernier préfère faire du feu, cuire la viande, chasser, bref, faire évoluer son espèce. Si toute la horde suit cahin caha le pater dans ses découvertes, cela commence à énerver sérieusement Ernest... Je trouvais le pitch rigolo : un roman sur la vie de nos ancêtres au temps de la préhistoire, du silex et des cavernes, traité en plus sur un ton humoristique et non pas soporifique, ca avait l'air bien. Et c'est sans doute cela le problème: j'en attendais trop. Alors bien sur que l'on sourit du décalage entre les réflexions et les actes des personnages, mais bon, pas de quoi casser 3 pattes à un mammouth !DD78
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Une femme indépendante, éditrice, mère de famille apprend un jour qu'elle est atteint d'un cancer su sein. Loin de se laisser aller, elle trouve la force de lutter pendant les traitements et de garder un moral à toute épreuve. Les relations avec son entourage semble une lutte bien plus difficile à mener et parasite sa vie quotidienne. Les médecins ne sont pas d'accord entre eux et le disent ouvertement à la patiente , les enfants débarquent sans prévenir, les amis et la famille ne cessent leurs discours sur ce qui est bon ou pas bon, le personnel médical qui s'épanche et tous savent mieux qu'elle même comment elle se sent.Le livre est écrit sous forme de dialogues entre la malade et les autres personnages. Et ces dialogues plus vrais que nature font rire surtout lorsque l'on a traversé les même épreuve.A recommander aux malades et à leur entourage !
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