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"Les rois maudits" sont une série de livres historiques à succès sur le Moyen-Age, adaptée pour la télé en série culte dans les années 70. Il parait même que Georges Martin s'en est inspiré pour ses "Game of thrones", alors il ne m'en fallait pas plus pour me lancer. Le 1er tome, "Le roi de fer", nous plonge durant le règne de Philippe le Bel, roi aussi beau que froid & distant (d'où son nom et son surnom). Ses fils sont un peu stupides, ses belles-filles un peu volages, heureusement qu'il y a sa fille reine d'Angleterre pour l'épauler ainsi que ses fidèles conseillers Marigny et Nogaret (un peu tortionnaire sur les bords d'ailleurs celui-là). Bien décidé à éliminer la confrérie des Templiers, il condamne ses 3 derniers hauts dignitaires à mourir brûlés vif. Mais sur le bûcher, l'un d'eux lui lance une terrible malédiction... OK c'est du roman historique, OK Maurice Druon a un peu brodé sur la réalité, mais qu'est-ce que c'est passionnant ! Le lecteur est vraiment immergé dans le royaume du XIVème siècle, et on en découvre un peu plus sur ce Moyen-Age qui pour moi est un peu obscur. Ça se lit super bien, et on est presque déçu tellement ça va vite. Petite cerise sur le gâteau : une partie de l'action se situe dans le bourg de Neauphle-le-vieux, de nos jours charmant petit village doté d'une abbaye à quelques kilomètres de chez moi. J'étais encore plus dans le vif du sujet ! Bref, j'ai adoré.
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Je continue ma découverte du Moyen-age et de la dynastie des Capétiens avec le second tome de la saga "Les rois maudits" de Maurice Druon, "La reine étranglée". Nous sommes en 1314, et Philippe le Bel vient de mourir. Après quelques jours de deuil, son fils aîné prend la tête du royaume, mais pas de bol pour ce dernier, c'est loin d'être le plus brillant des descendants : indécis, influençable et colérique, il est surnommé Louis le Hutin (celui qui cherche querelle). Les anciens conseillers de son père tentent alors chacun de leur côté de le manipuler pour servir au mieux leurs intérêts personnels, pendant que son épouse croupie en prison pour adultère... Honnêtement, après lecture de ce second tome, on se dit que George Martin n'a vraiment rien inventé ! Les intrigues de nos capétiens n'ont rien â envier à celles du royaume des 7 couronnes, hors dragons bien entendu. Par contre petit bémol sur le titre qui en dévoile trop, mais bon, c'était trop bien quand même !
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Cinquième tome de la série « Les rois maudits », « La louve de France » tient toutes ses promesses : intrigues et coups bas à la cour de France au XIVème siècle. Sauf que cette fois-ci, l’Angleterre rentre dans la danse, à travers le personnage d’Isabelle, fille de Philippe Le Bel, et accessoirement malheureuse épouse du roi Edouard II. Celui-ci préfère en effet les jeunes éphèbes à sa pourtant magnifique femme, qu’il aimerait d’ailleurs à l’occasion voir disparaitre. Isabelle saisit le premier prétexte pour venir se réfugier en France chez son frère Charles IV, devenu roi à la mort du Philippe du tome précédent (vous suivez ?). Elle retrouve alors le baron Mortimer, lui aussi exilé, avec lequel elle va préparer sa vengeance… Trop trop bien, on continue dans les intrigues et les manigances avec lesquelles chacun essaie de tirer son épingle du jeu, et surtout rester en vie. Les faits relatés, mêmes s’ils sont romancés, restent incroyables, et font preuve d’une terrible cruauté. Bref, vivement le tome 6 !
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« Le lis et le lion », sixième tome de la saga « Les rois maudits » de Maurice Druon, nous explique cette fois-ci l’accession au trône de France de la famille de Valois, ainsi que les circonstances du début de la guerre de 100 ans. On y retrouve tous les personnages des livres précédents, et il est vraiment impressionnant de constater que tant de drames/trahisons/alliances ont pu se dérouler autour des mêmes protagonistes dans une période relativement courte ! Ici l’imposant Robert d’Artois profite de la mort du dernier fils de Philippe le Bel pour mettre son cousin et ami Philippe de Valois sur le trône. Il espère ainsi pouvoir récupérer à moyen terme son comté, usurpé depuis des années par sa tante Mahaut, et à laquelle il voue une haine sans nom (il faut bien avouer que c’est réciproque, vu qu’il a fait assassiner l’une de ses filles et mise en prison l’autre, mais bon, à revoir dans les tomes précédents !). Bref, c’est la fin des Capétiens. Quoi que, il y a bien Edouard III, roi d’Angleterre, et fils d’Isabelle de France, qui serait un prétendant légitime, mais on ne va quand même pas mettre un anglais à la tête du royaume, non ? J’ai trouvé que ce tome-ci avait un peu de mal à démarrer, mais par contre une fois que c’est parti, c’est intrigues et coups bas à gogo ! Maurice Druon est vraiment fasciné par le personnage de Robert d’Artois, il en fait un ogre fantasque et démesuré à qui rien de résiste, sauf peut-être une flèche bretonne… En tout cas ce livre est un vrai régal pour qui aime l’histoire de France et le Moyen-Age, je recommande chaudement.
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Il y a très peu de livres que j'ai commencé sans les terminer, et "Madame Bovary" en faisait jusqu'à présent partie. Mais j'avoue qu'en m'y replongeant 25 ans plus tard, je ne comprends pas pourquoi... Charles est le symbole même du brave type, élevé par une maman directive et un père volage. Dans cette Normandie profonde du milieu du XIXème siècle, il fait ce qu'on lui dit, devenant médecin de campagne, et épousant une veuve tout aussi sèche que jalouse. Cependant, à la mort de cette dernière, sa vie bascule lorsqu'il rencontre la douce Emma, fille de l'un de ses patients : il en tombe profondément amoureuse et l'épouse. Ce qu'il ne comprendra que trop tard, c'est que de son coté cette dernière s'ennuie profondément dans ce mariage, méprise son époux, et n'aspire qu'à une vie digne d'elle... J'avoue que c'est un livre qui m'a surprise, tout d'abord dans sa narration : même si je connaissais la trame du roman, je me demandais bien comment cela allait durer 500 pages, et j'avoue que je me suis laissée bercer et surprendre par les détours de cette histoire. Ce qui m'a surprise également, c'est l'effet de bombe qu'a eu ce livre à l'époque de sa sortie dans le milieu littéraire : il a remis complètement en question la manière d'écrire, et pour nous lecteurs du XXIème siècle ça nous passe complètement à coté. Et puis forcément il y a le personnage d'Emma, icône de la littérature : elle n'est en fait que cela, une femme qui trompe son ennui dans l'adultère, l'argent, et la méprise de ceux qui l'aiment vraiment. Mais le plus terrible, c'est qu'elle est le fruit de son époque, où les femmes n'avaient aucun choix sinon celui d'obéir. C'est cela qui me marquera le plus.
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Que cela fût laborieux... J'avais pourtant adoré il y a quelques années le "Gatzby le magnifique" de F. Scott Fitzgerald, c'est pourquoi j'avais hâte de me lancer dans "Tendre est la nuit", son autre oeuvre la plus connue. Nous y suivons la vie de Dick et Nicole, 2 richissimes américains partageant leur temps entre la french riviera et le Paris des années 20, entourés de leurs amis un peu space : RoseMary la jeune actrice qui a des vues sur Dick ; Abe North l'écrivain alcoolique et auto destructeur ; et j'en passe et des meilleurs. Mais derrière toute cette façade soigneusement polie au dollar et à la frime, se cache cependant une faille qui finira par détruire le couple... Et bien malgré ce pitch bien mystérieux, je me suis ennuyée grave. On n'arrive pas à s'attacher aux personnages, dont le caractère passe du coq à l'âne sans que l'on s'y attende. C'est d'autant plus frustrant que la société et la période décrites sont passionnantes, mais l'histoire racontée beaucoup moins. Bref, top déçue.
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J'ai lu "Pourquoi j'ai mangé mon père" de Roy Lewis, et j'ai été un peu déçue... Ernest est un homme des cavernes affublé d'un père un peu bizarre : plutôt que de vivre dans les arbres et de manger des fruits, ce dernier préfère faire du feu, cuire la viande, chasser, bref, faire évoluer son espèce. Si toute la horde suit cahin caha le pater dans ses découvertes, cela commence à énerver sérieusement Ernest... Je trouvais le pitch rigolo : un roman sur la vie de nos ancêtres au temps de la préhistoire, du silex et des cavernes, traité en plus sur un ton humoristique et non pas soporifique, ca avait l'air bien. Et c'est sans doute cela le problème: j'en attendais trop. Alors bien sur que l'on sourit du décalage entre les réflexions et les actes des personnages, mais bon, pas de quoi casser 3 pattes à un mammouth !DD78
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