Liste des commentaires

Dernier tome de la trilogie écossaise de Peter May, "Le braconnier du lac perdu" nous emmène une fois de plus dans les montagnes battues par les vents atlantiques des sauvages îles Hébrides. Engagé pour débusquer une bande de braconniers, notre héros Finn se retrouve de nouveau face à ses amis d'enfance : son ancien amour Marsaili, dont il repartage le lit ; le pasteur Douglas, en mauvaise posture après avoir tuer un homme dans le tome précédent ; et puis son meilleur ami Whistler, grosse brute mutique mais au coeur tendre, qui braconne le saumon en solitaire dans les lochs perdus. Jusqu'au jour où en l'accompagnant, Finn retrouve l'épave du petit avion de leur ami Roddy, disparu 17 ans plus tôt... On ne change pas une ambiance qui gagne, et on retrouve donc avec plaisir l'atmosphère particulière de ces îles écossaises, si bien décrite par Peter May. L'intrigue tient bien la route, avec cette fois-ci un final beaucoup plus réaliste que dans le second tome. Par contre il commence à arriver beaucoup trop de choses à ce pauvre Finn, ça fait beaucoup au final pour un seul homme... Mais bon, j'ai dévoré le bouquin quand même !
Vote: 
3
Average: 3 (1 vote)

A mon tour de partir pour l'archipel des Hébrides, avec mon nouveau copain Fin : le pauvre, il vient de perdre son jeune fils, et il est en plus envoyé sur l'île où il a grandi pour enquêter sur un meurtre bien sordide, fortement ressemblant à celui sur lequel il enquête déjà à Edimbourg. Il va ainsi se retrouver face à son passé, à ceux qu'il a aimé et détesté pendant son enfance, et surtout faire resurgir des souvenirs oubliés... Il faut le dire, le héros de ce livre, c'est en fait le paysage : celui désolé de ces îles oubliées battues par les vents, où les nuages n'en font qu'à leur tête, et transforment en quelques instants un paysage sublime en lande déprimante. C'est un excellent polar, mais pas du genre "turn-page" avec cliffhangers à répétition. Il s'agit d'un vrai roman, qui laissent aux choses le temps de s'installer. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai été un peu déçue par la fin, que j'ai trouvé contrairement au reste bien bâclée. Mais j'ai adoré quand même !
Vote: 
4
Average: 4 (1 vote)

Nouveau voyage pour moi dans le nord du Royaume Uni, sur l'archipel des Hébrides, avec le second tome de la trilogie écossaise de Peter May, "L'homme de Lewis". On retrouve notre héros Fin là où nous l'avions laissé à la fin du 1er opus, c'est à dire toujours aussi paumé suite à la mort de son fils. Il décide alors de larguer son boulot de flic et de revenir s'installer sur les îles qui l'ont vu grandir, ne sachant pas trop où tout cela va le mener. Jusqu'à ce qu'un cadavre momifié soit découvert dans la lande, et que le vieux père sénile de son amour de jeunesse soit le principal suspect... C'est avec un plaisir non dissimulé que l'on retrouve tous les personnages du 1er livre, ainsi que ce décor absolument fabuleux que sont ces îles perdues battues par les vents. Le thème des "homers" ici abordé est poignant : de jeunes orphelins catholiques envoyés loin de chez eux (et des protestants) pour servir d'esclaves dans des fermes paumées, c'était il y a 60 ans et pour de vrai. Le roman se lit bien, alternant les souvenirs du vieil homme et l'enquête de Fin. Par contre la fin est irréaliste et torchée en 3 pages : quel dommage ! Tant pis, je lirai quand même le dernier tome !
Vote: 
3
Average: 3 (1 vote)