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J'avais adoré le premier tome de "Ténébreuse", j'ai été un peu moins fan du second. L'effet de surprise était peut-être passé, et l'on retrouve ici une trame beaucoup plus classique, avec l'éternel affrontement du bien contre le mal. Le trait et les couleurs restent beaux, et l'ensemble continue de constituer un divertissement agréable, mais un peu déçue quand même.
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Encore un magnifique album découvert à ma médiathèque, merci !! "Ténébreuse, livre premier" nous emmène dans une époque de rois et de sorcières, où l'on demande au chevalier déchu Arzhur d'aller délivrer une princesse retenue prisonnière dans un château noir. Mais ne vous fiez pas à ce début en forme de conte de fées, le bien et le mal ne sont pas si faciles que cela à discerner... Même si le lecteur évolue dans un univers archi-rabaché, je me suis laissée surprendre par le scénario malin de feu Hubert, où les apparences savent être trompeuses. J'ai adoré le dessin de Mallié (quelle merveilleuse idée d'avoir paré l'héroïne d'une couronne de papillons !) ainsi que par les couleurs, passant par toutes les nuances de vert, jusqu'aux éclats écarlates de la fin de l'album. Hâte de lire la suite !
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Même si elle a été multi-primée en 2020, "Peau d'homme" n'en est pas moins une bande-dessinée bien singulière, à ne pas mettre à mon avis entre les mains des plus jeunes. Bianca est une jeune fille de bonne famille. Promise à Giovanni, elle aimerait faire un mariage d'amour et apprendre à connaître avant le jeune homme, mais cela semble inconcevable dans l'Italie de la Renaissance. Jusqu'à ce que sa marraine partage avec elle le secret de la peau d'homme, un habit qui une fois revêtu transformé Bianca en Lorenzo... L'histoire est surprenante : il est question de découverte de l'amour, d'orientation sexuelle, de féminisme avant l'heure, et surtout de liberté de choix. Un message fort à faire passer à nos ados (et pas que d'ailleurs), car le plus important n'est-il pas d'aimer ? En tout cas un succès amplement mérité.
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J'avais bien aimé "Peau d'homme" du même Hubert, alors j'ai voulu connaitre ce qu'il avait fait avant, c'est comme cela que je suis tombée sur "La chair de l'araignée", qui date de 2010. Les deux héros de cet album se ressemblent physiquement beaucoup, ils ont d'ailleurs le même problème : l'anorexie. Leur rencontre par hasard chez leur psy commun va leur ouvrir une porte vers l'espoir, qu'un seul des deux saura malheureusement passer... Un sujet grave donc, mais que j'ai trouvé pour ma part traité de manière trop alambiquée et confuse : à force de faire se ressembler les deux personnages, on ne sait plus trop qui est qui, et on finit par ne pas comprendre grand chose. Attention, il y a aussi un ou deux passages un peu crus, à ne pas mettre sous les yeux des plus jeunes. Bref, pas terrible.
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