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Cette fois-ci l'auteur met un calendrier au début de chaque chapitre et barre les jours passés...cela peut aider dans ces incessants aller-retour qui personnellement me fatiguent. La ficelle est toujours la même. Pour les inconditionnels de Dicker.
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Certains diront que les livres de Joël Dicker sont tous pareils, et ils auront peut-être raison. D’autres diront qu’il est un pur produit marketing sachant très bien utiliser les tableaux d’Edward Hopper, et ils auront sûrement raison aussi. Mais il n’empêche que j’ai passé un excellent moment avec son dernier opus, « L’affaire Alaska Sanders », que j’ai littéralement dévoré. Petite ville de Mount Pleasant, dans le New Hampshire. Une joggeuse matinale découvre le corps sans vie d’une jeune femme au bord du lac du coin (enfin pas que, mais je ne veux pas vous gâcher la surprise !). Bref, une rapide enquête permet de mettre un de ses amis sous les verrous pour perpétuité. Mais c’est sans compter notre Marcus Goldman national qui dix ans après va inopinément venir fourrer son nez dans cette histoire-là, et nous la résoudre cette enquête ! Comme d’habitude, passé et présent s’entremêlent dans cette histoire pleine de rebondissements, le premier éclairant le second sous un angle nouveau. On est heureusement loin du grand n’importe quoi de « La disparition de Stéphanie Mailer », ainsi que du burlesque de « L’énigme de la chambre 622 » : ici l’intrigue tient diablement bien la route. Annoncé comme le second tome de la trilogie Goldman, entre « La vérité sur l’affaire Harry Québert » et « Le livre des Baltimore », j’avais peur d’un résultat alambiqué pour faire le lien entre les deux : il n’en est rien. On dévore les 569 pages en se disant qu’on relirait bien les deux autres. Bref, pour moi une belle réussite !
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Joël Dicker a vraiment l’art de nous raconter des histoires en nous menant par le bout du nez. Il en donne une nouvelle fois la preuve ici avec « L’énigme de la chambre 622 », parue l’année dernière. « L’auteur » se remet d’un chagrin d’amour en partant quelques jours se ressourcer dans un grand hôtel des Alpes suisses. Il y fait la connaissance de Scarlett, anglaise ravissante mais curieuse qui partage avec lui un constat : entre les chambres 621 et 623 de leur étage, la chambre 622 n’existe plus. En effet, bien des années auparavant, un meurtre y a été commis, au cours du grand week-end de la banque d’affaires Ebezner. De cette enquête non élucidée ils vont faire le but de leurs vacances… On retrouve encore et toujours les mêmes caractéristiques des romans de Joël Dicker : la mise en abîme de son travail d’écrivain, à travers le personnage récurrent de « l’auteur » ; une histoire d’amour absolu à la limite du cul-cul ; un récit rondement mené qui nous tient en haleine de bout en bout. Le problème, c’est qu’ici cela tire encore en longueur, tu aurais pu la faire beaucoup plus courte Jojo pour le même résultat ! D’autre part, il caricaturise ses personnages à l’extrême, à la limite du grotesque. Cela peut prêter à sourire, mais affaiblit à mon sens le récit. Par contre j’ai aimé le subterfuge de ne pas connaitre la victime jusqu’au milieu du livre, quelle belle idée ! Bref, pour la faire courte, vous passerez un bon moment, mais pour moi derrière « La vérité sur l’affaire Harry Quebert » et « Le journal des Baltimore ».
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J'ai trouvé le pitch de "La disparition de Stéphanie Mailer" des plus aguicheurs : une ravissante journaliste vient trouver le flic Rosenberg quelques jours avant son départ à la retraite pour lui annoncer qu'il s'était trompé 20 ans plus tôt dans la résolution d'une ancienne affaire. En effet, le maire de la petite ville d'Orphéa, sa famille et une passante avaient été sauvagement assassinés le soir de l'ouverture du festival de théâtre de la ville. Pas de bol, elle disparaît mystérieusement quelques heures plus tard, obligeant Rosenberg à se replonger dans cette terrible enquête... On retrouve ici tous les ingrédients des précédents livres de Joël Dicker : les Hamptons, théâtre naturel et sauvage de tous ces drames ; le trauma, qui taraude notre flic Rosenberg et nous tient un peu trop longuement en haleine pendant tout le livre ; l'histoire d'amour pure et idyllique, voire cul-cul suivant l'angle auquel on se place. L'écriture est accrocheuse, les personnages foisonnent et les pistes partent dans tous les sens. Et c'est bien là le problème : à trop vouloir perdre le lecteur, et bien ça ne tient plus la route, les multiples rebondissements de la fin décrédibilisant l'ensemble. Bref, un peu déçue, même si je l'ai dévoré. A vous de voir !
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"Les derniers jours de nos pères" est le premier livre de Joël Dicker. Il est très différent de ceux qui ont suivi, même si on y retrouve quand même le même idéal amoureux un peu cul-cul. L'action commence en Angleterre, où un groupe d'individus assez différents se trouve réuni pour une raison tenue secrète : la création du SOE, les services secrets britanniques imaginés par Churchill. On suit la formation de ces jeunes agents, engagés pour des raisons différentes, mais tous menés par le même idéal : faire en sorte que les Hommes restent des Hommes, et que cette terrible guerre prenne fin. Mais une fois en opération avec la Résistance française, ils vont être confrontés aux difficultés du terrain, ainsi qu'à de multiples tentations... Malgré son sujet grave, j'ai trouvé ce livre d'espionnage très doux, mettant en avant la tendresse des rapports humains pour contrecarrer la noirceur du monde, et malheureusement aussi pour devenir vulnérable. Même si on n'est pas dans un page-turner le suspense est bien là, par petites touches, quelques fois insoutenable. Bref, un bien beau premier roman plein de nostalgie et d'humanité.
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Après avoir beaucoup aimé "la vérité sur l'affaire Harry Québert", je me suis lancée dans le nouvel opus de Joël Dicker, "le livre des Baltimore". On y retrouve le personnage de l'écrivain Marcus Goldman, qui cette fois-ci nous dévoile son enfance dans une famille pas tout à fait comme les autres, auprès de ses parents, vivant dans une banlieue banale du New-Jersey, mais surtout auprès de son oncle et sa tante, membres de la riche société de Baltimore. Week-ends là-bas, vacances dans les Hamptons et à Miami, il partage ainsi les 400 coups avec son cousin Hillel et son frère adoptif Woody. Tout ça jusqu'à ce que le drame ne se produise... Malgré ses nombreux défauts, j'ai beaucoup aimé ce roman : le récit de cette "plus qu'amitié" à la vie à la mort entre les 3 garçons m'a touchée, rempli de détails et d'anecdotes la rendant presque palpable ; l'ambiance américaine que l'on trouvait déjà dans "La vérité..." ; et puis ce mystérieux drame que l'on voit peu à peu se dessiner. Par contre le dernier tiers du livre peut paraitre quelque peu longuet, les sentiments un peu mielleux et peu crédibles si l'on prend un peu de recul. Mais qu'importe, je l'ai dévoré !
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À New York, alors que l’Amérique vit les prémices de l’élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente : il est incapable d’écrire le nouveau roman qu’il doit remettre à son éditeur d’ici quelques mois. Mais un événement vient tout bouleverser : son ami et ancien professeur d’université, Harry Quebert, l’un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d’avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison. Convaincu de l’innocence de Harry, Marcus abandonne tout mener son enquête.Il est rapidement dépassé par les événements : l’enquête s’enfonce et il fait l’objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d’écrivain, il doit absolument trouvé : 1/ Qui a tué Nola Kellergan ? 2/Que s’est-il passé dans le New Hampshire à l’été 1975 ? 3/Et comment écrit-on un roman à succès ?Joël Dicker est né à Genève en 1985. La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert est son deuxième roman.J. Dicker explore l'Amérique et tous ses excès médiatiques, mercantiles ou littéraires.Bouleversant, plein de suspense, intelligent dans sa construction et qui se dévore avec plaisir.Emmanuelle- lectrice
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J'ai trouvé ce livre passionnant !Tout est réussi : la qualité de l'écriture, le sujet, l'atmosphère, les rebondissements. Cette enquête policière menée par un écrivain et non par un policier comme à l'accoutumée donne à ce livre un regard différent sur les comportements de chacun des personnages.Récit effectué en flash back ce qui nous fait voyager dans le temps sans monotonie.On apprend aussi à découvrir le métier d'écrivain, ses bonheurs et ses servitudes et ses risques.Bravo!
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J'ai lu "La vérité sur l'affaire Harry Quebert" et j'ai beaucoup aimé. Marcus Goldman est un jeune écrivain à succès, victime de l'angoisse de la page blanche. Mais lorsque son mentor de toujours, Harry Quebert, est accusé du meurtre d'une belle adolescente disparue 30 ans auparavant, il retrouve l'inspiration en tentant d'innocenter son ami. Il va alors aller de surprise en surprise...J'avoue que je ne comprends les critiques acerbes concernant ce livre: c'est un très bon polar, plein de rebondissements, mais qui tient la route et est passionnant. On a en fait l'impression de voir un film. L'auteur a très bien su restituer l'ambiance de la nouvelle Angleterre et de ces petites villes américaines, où ce qui est montré est loin de correspondre à la réalité dès que l'on gratte un peu... Bref, l'inimaginable et l'horreur ne sont jamais bien loin. C'est encore plus vrai lorsque l'on réalise que la ville choisie par Joël Dicker comme lieu de son roman est Aurora, tristement célèbre pour sa tuerie l'année dernière. En conclusion, je vous le conseille !DD78
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