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Clap de fin de l’amitié prodigieuse entre nos deux napolitaines Lena et Lila avec ce quatrième tome « L’enfant perdue », d’Elena Ferrante. On retrouve Lena bien décidée à tout abandonner pour vivre enfin son amour avec Nino, tandis que Lila se lance dans l’informatique à l’aube des années 70, l’une essayant de quitter Naples et le quartier avec les études puis l’écriture, l’autre au contraire s’y installant en essayant de le transformer. Et bien c’est tout le contraire qui se passe en fait dans ce final : Lena revient pour être auprès de Nino et vivre sa passion, tandis que Lila s’aigrit en se confrontant en vain aux frères Solara. Leur amitié est mise à mal, l’une fuyant l’autre alors que celle-ci veut s’en rapprocher. Mais leurs grossesses simultanées vont finalement avoir raison de ces discordes… C’est je trouve un final en demi-teinte : autant le tome précédent avait réussi à décortiquer les relations si complexes entre les deux femmes, autant celui-ci peine à leur donner de nouvelles couleurs. C’est comme si Elena Ferrante n’arrivait pas à se dépêtrer de cette amitié pesante et tournait un peu en rond. Il y a bien sûr des moments forts, avec toujours en toile de fond l’évolution de la place de la femme dans la société italienne, mais cela reste un peu longuet. Ce que Lena peut être gnangnan à toujours se comparer aux autres et vouloir bien faire ! Ce que Lila est fatigante avec sa colère et ses super pouvoirs ! Cependant ne vous détrompez pas : cette saga est une peinture unique non seulement de l’amitié entre deux femmes, mais aussi de leurs places dans l’Italie contemporaine. A lire !
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L'american dream dans sa violence, sa liberté, ses prises de risques, sa ténacité, sa créativité, ses tremplins pour des destins exceptionnels et réversibles.. J'ai adoré!
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J'étais jusqu'à présent passée à coté de l'archi-méga-hyper-super best-seller "L'amie prodigieuse" d'Elena Ferrante. Et puis l'été arrivant, je me suis laissée tenter... Lila et Elena sont 2 petites filles qui vivent dans le même quartier populaire de Naples, en ce début des années 50. La seconde est littéralement fascinée par la première : il faut dire que Lila est dotée d'un sacré caractère, d'une volonté sans faille, et de multiples talents à l'école. Difficile donc pour Elena de trouver sa place à coté d'une amie si prodigieuse, lorsqu'en plus son corps d'enfant se transforme pour laisser la place à celle d'une ado boutonneuse et complexée. Mais la vie est pleine de surprises... Ce qui m'a tout d'abord marqué dans ce livre, c'est l'ambiance : on est tout de suite immergé dans cette Italie populaire pleine de vie mais aussi de pauvreté, où tout vous pousse à rester à votre place et à ne pas en sortir. La violence est latente mais tout le temps présente, et nos jeunes héroïnes doivent s'en accommoder. Par contre je dois avouer que j'ai trouvé l'ensemble un peu longuet, et les deux personnages principaux un peu faciles : il y a la fragile Elena qui doute de tout et ne jure que par sa Lila tout en en connaissant les défauts, et cette Lila justement qui ne faiblit jamais et possède toutes les qualités. Bref, pas mal, mais pas prodigieux non plus (ah ah !). Enfin je lirai la suite quand même...
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3ème opus de la série "L'amie prodigieuse" d'Elena Ferrante, "Celle qui fuit et celle qui reste" se concentre sur la vie d'adulte de nos deux protagonistes : la sérieuse Léna, qui veut tellement tout bien faire, se marie avec un jeune universitaire de la haute société en se persuadant qu'elle en est amoureuse ; Lila la compliquée tente de son côté de survivre après avoir quitté son mari en travaillant durement dans une usine de salaison le jour, et en étudiant l'informatique la nuit. Mais nos deux amies vont se faire rattraper par les tumultes à la fois de cette Italie en pleine mutation, mais aussi ceux de leur coeur... Ce qu'il y a de fort dans cette lecture, c'est que sous des abords anodins, Elena Ferrante arrive à creuser en profondeur les destins à la fois semblables mais tellement différents de nos héroïnes. Elle dissèque également les relations entre elles deux, comme je pense l'amitié féminine l'a rarement été dans la littérature, peut-être parce ce livre a été écrit par une femme ? Bref, l'histoire de Lila et Léna gagne encore en épaisseur, et j'ai hâte de savoir où tout cela va les (nous ?) mener.
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J'avoue que j'avais été un peu déçue par le premier tome de la saga d'Elena Ferrante, "L'amie prodigieuse". J'ai cependant persévéré avec ce second tome, "Le nouveau nom", et j'ai drôlement bien fait ! Nous avions quitté Léna et Lila au mariage de cette dernière, lorsqu'elle s'aperçoit que celui qu'elle épouse l'a trahi. On découvre ici sa difficile nouvelle vie conjugale, ainsi que celle de Léna qui en parallèle poursuit ses études, dans le doute et en se posant un milliard de questions. Elle est toujours secrètement amoureux du ténébreux Nino, alors lorsqu'elle découvre que celui-ci doit passer ses vacances sur l'île d'Ischia, elle propose à son amie Lila souffrante de l'y accompagner pour s'y refaire une santé. Mais les évènements vont prendre une toute autre tournure... On est toujours dans cette Italie napolitaine des années 50, avec ses quartiers populaires où l'on découvre qu'il ne fait pas bon y naitre femme : juste bonnes à marier, à faire des enfants, et à obéir à des maris qui peuvent sans problème ni remord devenir violents. C'est surtout cela je trouve que dénonce le livre. On retrouve aussi cette amitié compliquée entre les 2 héroïnes, mais qui en réalité retranscrit très bien les relations toxiques qui peuvent parfois s'exercer entre 2 filles/femmes, avec cette lutte de pouvoir souterraine pour savoir qui prendra le dessus de l'une sur l'autre. Bref, beaucoup mieux, et vivement le tome 3 !
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