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Au seuil de sa vie, Michelangelo Vitaliani, Mimo comme il aime être appelé, se souvient. C’est toute une vie, riche en pérénigrations dans l’Italie fasciste, qui défile. Parti de rien, il deviendra un sculteur vénéré et adulé. Très vite, il rencontrera son amie de toujours, la talentueuse et explosive Viola Orsini ayant elle toutes les cartes en main pour réussir. Tous deux formeront un duo atypique, ils connaitront le bonheur, les doutes, les disputes... La famille Orsini sera un élément clé dans la vie de Mimo et dessinera en partie son destin. Un livre fascinant qui vous fait cotoyer des personnages hauts en couleurs. Pas de doute, lorsqu’on est plongé dans cette grande fresque romantique, on a du mal à la lâcher !
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Élégante écriture, pas de verbiage inutile, une véritable merveille d'histoire qui laisse une magnifique empreinte
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Une description tellement réaliste de la mondialisation, et de ses répercussions sournoises dans le quotidien d'une entreprise ! S'ensuit le témoignage édifiant du parcours du combattant d'un "volontaire à la réorientation professionnelle". Drôle et grinçant à la fois.
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Un thriller qui nous tient jusqu'au bout. On se s'attache très vite à Elsa, le personnage principal et on vit ses émotions jusqu'à la fin du roman où comme elle, on comprend ce que veut dire la phrase "vous comprendrez à la fin du film". Ce roman mérite bien sa place au Prix des Lecteurs 2023-2024.
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Un coup de cœur pour cet album à l'humour décalé. De quoi interloquer et faire sourire les enfants, et pas que...MAB
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Beau roman plein de tendresse grâce à l'amour de Jim. Lucy pourra révéler son secret et faire enfin son deuil.Marie-Pierre G
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Certains diront que les livres de Joël Dicker sont tous pareils, et ils auront peut-être raison. D’autres diront qu’il est un pur produit marketing sachant très bien utiliser les tableaux d’Edward Hopper, et ils auront sûrement raison aussi. Mais il n’empêche que j’ai passé un excellent moment avec son dernier opus, « L’affaire Alaska Sanders », que j’ai littéralement dévoré. Petite ville de Mount Pleasant, dans le New Hampshire. Une joggeuse matinale découvre le corps sans vie d’une jeune femme au bord du lac du coin (enfin pas que, mais je ne veux pas vous gâcher la surprise !). Bref, une rapide enquête permet de mettre un de ses amis sous les verrous pour perpétuité. Mais c’est sans compter notre Marcus Goldman national qui dix ans après va inopinément venir fourrer son nez dans cette histoire-là, et nous la résoudre cette enquête ! Comme d’habitude, passé et présent s’entremêlent dans cette histoire pleine de rebondissements, le premier éclairant le second sous un angle nouveau. On est heureusement loin du grand n’importe quoi de « La disparition de Stéphanie Mailer », ainsi que du burlesque de « L’énigme de la chambre 622 » : ici l’intrigue tient diablement bien la route. Annoncé comme le second tome de la trilogie Goldman, entre « La vérité sur l’affaire Harry Québert » et « Le livre des Baltimore », j’avais peur d’un résultat alambiqué pour faire le lien entre les deux : il n’en est rien. On dévore les 569 pages en se disant qu’on relirait bien les deux autres. Bref, pour moi une belle réussite !
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Honte à moi, je ne savais même pas qu’Azincourt était une célèbre bataille !!! Alors merci à mon fils d’avoir eu cette super idée de cadeau de Noel et de m’avoir offert « Azincourt par temps de pluie » de feu Jean Teulé. L’action se situe en Picardie le jeudi 24 octobre 1415 (soyons précis). Après une petite escapade en France, le roi d’Angleterre tente de retourner sur son île en atteignant Calais. Son armée étant peu nombreuse et cassée par la dysenterie, le fleuron de la noblesse française prend alors son armure, son cheval et ses écuyers pour lui barrer la route et massacrer de l’anglais. Mais les choses ne vont pas tout à fait se passer comme ça… J’ai eu beaucoup de mal avec le début du livre, pendant lequel l’auteur ridiculise au maximum ses personnages à travers une multitude de passages grivois et graveleux un peu insupportables. Et puis la bataille commence, et là tout prend corps. Les petits détails anodins de la première partie prennent soudain une ampleur décisive, et deux mondes s’affrontent alors : les anglais démunis, malades qui n’ont plus rien à perdre, face à la chevalerie française, puissante mais bourrée de principes qui lui seront fatals. C’est poignant, violent, terriblement cruel, avec une désespérante impression de gâchis, mais toujours avec ce ton ironique qui se moque de tout le monde. Bref, pour moi un livre sauvé par son sujet.
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Hélène a la quarantaine, un mari wonderboy et deux adorables fillettes. Après un burnout sévère, elle est retournée vivre dans sa région d'origine et s'est installée à Nancy, où elle poursuit sa brillante carrière de consultante. Christophe a le même âge, mais lui est resté à végéter dans la ville qui l'a vu grandir, entre un boulot de VRP et une histoire d'amour compliquée. Ces deux là vont se retrouver des années après s'être croisés au lycée, je vous laisse deviner la suite… La crise de la quarantaine, vous connaissez ? Nicolas Mathieu nous offre avec « Connemara » sa version province profonde et middle class. Quand comme moi vous venez de ce milieu et que vous avez passé… un certain âge dirons-nous ( !), et bien le propos finit par vous toucher à un moment où à un autre, forcément. Je me suis donc par moments reconnue dans Hélène, avec son envie d'étudier et de découvrir autre chose, sa petite vie qui semble parfaite mais qui n'en est pas moins parfois difficile. Les retrouvailles de ces deux anciennes connaissances de lycée sont touchantes et l'on aimerait se retrouver devant une belle et grande histoire d'amour, mais non, Nicolas Mathieu et son pessimisme vosgien est bien là, terre à terre, pour nous ramener à la dure réalité de l'existence. J'ai trouvé les passages sur le milieu du travail très réalistes, ceux sur la maternité pas du tout, et constaté une difficulté à clore cette brillante démonstration. Bref, touché coulé.
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Cette femme est folle. Folle d’amour pour son mari. Elle ne vit que pour lui, base ses journées autour de lui, adaptant ses faits et gestes selon son attitude à lui, notant tout, fouillant tout. Au début du livre on prend cela un peu à la légère, et puis au fur et à mesure que la lecture avance, décrivant chacun des jours d’une semaine type, on se rend compte que c’est pathologique, et que cette femme est littéralement malade d’amour… Quel sujet original ! Bravo à Maud Ventura d’avoir su imaginer la relation maritale sous un angle nouveau, certes quelques fois un peu répétitif, mais bien ancré dans le réel. On ne saura même pas le prénom des personnages, par contre leur quotidien et toute la gestion compliquée qui tourne autour si. Et j’ai adoré le retournement de l’épilogue, même si je l’avais un peu vu venir. Bref, un premier roman original !
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