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D'indispensable à envahissante, la place prise par Alfie au sein d'un foyer apparemment sans histoires n'est pas sans rappeler celle de l'ordinateur HAL dans "2001, l'odyssée de l'espace", avec ses conséquences morbides. La grande différence est que ce qui apparaissait totalement irréel en 1968 le semble beaucoup moins aujourd'hui...
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Il y a de très (trop ?) nombreuses années, j’avais adoré le film de Francis Ford Coppola sur Dracula. Il donnait pour moi une autre version de l’histoire du vampire, et bon, il y avait Keanu Reeves aussi !! Maintenant que je me suis plongée dans la lecture du livre original, je comprends que le film lui est en fait très fidèle (à une exception amoureuse près !). « Dracula », de l’irlandais Bram Stoker, est un roman épistolaire : l’histoire commence avec les lettres et le journal de Jonathan, clerc de notaire envoyé en mission dans les Carpates chez un obscur comte transylvanien, afin d’y conclure l’achat d’une propriété londonienne. Si son professionnalisme lui fait mettre au début de côté les « bizarreries » de son hôte, il réalise peu à peu toute l’étrangeté du personnage, avant de se retrouver finalement face à sa terrible dangerosité. En parallèle, la belle Mina, sa douce fiancée, consigne également dans son journal son séjour chez sa richissime amie Lucy. Cette dernière se met cependant à avoir un comportement étrange, puis se retrouve atteinte d’une maladie inconnue… On est ici dans le roman victorien par excellence : on y retrouve la société anglaise so chic du XIXème siècle, mais aussi cette ambiance des bords brumaux de la Tamise un peu glauque. Certains trouveront le roman un peu long (plus de 600 pages), mais il est terriblement bien écrit, l’utilisation des lettres/journaux/articles de presse en facilite la lecture et le rend vite addictif. Je l’ai préféré à « Frankenstein », de Mary Shelley, que j’ai trouvé pour le coup un peu moins bien construit. Bref, un classique à découvrir !
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Une petite fille reçoit la visite d’un faune. On pense qu’elle rêve, mais en fait cette petite fille… n’est pas une petite fille, c’est une créature bien plus ancienne que l'humanité. Elle entraîne le faune dans des voyages oniriques mais cependant bien ancrés dans la création de l’univers, de la Terre, de la vie, des espèces, des civilisations… Très, très entraînant, fluide, sérieux tout en conservant un ton enfantin et donc très compréhensible.
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Cela faisait de longs mois que la magnifique couverture du premier tome de "Blackwater" me faisait de l'œil, alors je me suis lancée et pouf, dévoré en 3 jours ! Il faut dire que la trame réunit pas mal des sujets qui m'intéressent : Amérique profonde, saga familiale, et un peu de surnaturel. J'achète ! Nous sommes donc dans la petite bourgade de Perdido au sud de l'Alabama au début des années 20. Une terrible crue a submergé la ville, sur laquelle règne la famille Caskey grâce à sa riche scierie : il y a Mary-Love la maman possessive, Sister la jeune fille qui ne quitte jamais sa mère, et Oscar, le fils chouchou. Lorsque celui-ci sauve des eaux la singulière Elinor, on sent bien que les choses vont un peu se compliquer... L'écriture de Michael McDowell est simple mais rapidement addictive : les pages se tournent facilement, la trame se tisse inexorablement, les personnages prennent peu à peu de l'épaisseur. Vous l'aurez compris, j'ai adoré, et il me tarde de découvrir la suite ! Je recommande.
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Luna est devenu le nouvel habitat en vue. Moderne, dangereux. 5 familles tiennent le haut du pavé, enfin le bas de la rue, la ou les radiations ne les atteignent plus. Les Corta se sont faits grâce à la force de leur matriarche... elle doit maintenant laisser sa place. Un roman surprenant, présentant une foultitude de personnages de tous genres, toutes sexualités, dans un monde sans loi, uniquement régi par des contrats. Un premier tome de trilogie qu'on commence doucement et qui se termine par une série de surprises ! A lire
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Super, Science fiction , c'est à dire extrapolation d'une science. Ici il s'agit de biotechnologie. Y aurait-il ou y aura-il des monstres qui se construisent sur Internet ou ailleurs et qui vont bouleverser nos certitudes un de ces jours Dominique
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Inkarmations de Pierre Bordage Deux mondes antagonistes - le bien et le mal - utilisent des artifices pour pérenniser ou anéantir l’existence humaine sur terre et ailleurs. Rien de bien nouveau. L’originalité de l’exercice c’est que ces forces ne sont pas homogènes. Sans se priver des voyages uchroniques de leurs « soldats », elles sont pétries de questionnements sur le bien-fondé de leurs apparents devoirs. Le mal reste assuré, le bien infecté par le mal. Trop de méchants chez les gentils. Réflexion passionnante sur la notion de destin, le karma, les vies parallèles, mais aussi sur les dérives du pouvoir, l'obéissance aveugle et le contrôle des individus On retrouve les questions permanentes de l’auteur. Ecriture fluide, enchainement de la trame évènementielle dense, trop dense ? Un bon roman qui pose questions en intervenant et en mettant en parallèle les diverses solutions d’organisations que se donnent les hommes au long de ce long fleuve pas tranquille. Dominique
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Brillamment conçu et merveilleusement écrit, c’est l’œuvre d’une des plumes les plus puissantes de la science-fiction moderne. Aurora raconte l’histoire tumultueuse des premiers voyageurs au-delà du système solaire, à la recherche d'un nouveau foyer pour l'humanité. Loin de la Terre, ils ont un seul atout et un seul protecteur : leur vaisseau... Nul besoin de briller en science, l’approche technologique, chimique, sociale, psychologique est à la portée du lecteur de Villiers Saint Frédéric. Exemple de thème abordé : les voyageurs qui quitte la terre sont des volontaires « militants », les voyageurs de la deuxième génération sont des prisonniers, ceux de la sixième peuvent être des esprits pétris de volonté de pouvoir quel qu’en soit le prix Aurora est plus qu’un roman sur l’exploration spatiale, c’est aussi un grand roman sur l’être humain, son devenir et la nécessité de protéger la planète. Dominique
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A la maison de retraite, plusieurs pensionnaires sont atteints simultanément d' "attaques" qui les relient. L'un des résidents, le docteur Erdmann, va mener son enquête afin de comprendre l'origine de ce mal. On s'attache vite à ces personnages hauts en couleurs. Nancy Kress nous dépeint la vieillesse avec beaucoup d'humanité. Un court roman de l'excellente collection 'Une heure Lumière des éditions Le Bélial, qui nous permet à chague fois de découvrir un auteur de science fiction à travers des novellas.
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