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J'ai lu "Où on va, Papa" de Jean-Louis Fournier, et j'en suis encore toute triste ... Mais qu'est-ce qu'il m'a pris d'aller lire un bouquin pareil ??? L'auteur, à priori écrivain à succès dont je n'avais jamais entendu parler, nous livre ici ses sentiments sur ses 2 fils handicapés, la difficulté de les voir grandir différemment des autres, la douleur de les voir souffrir, bref, que du bonheur ... L'argument de ce prix Fémina était qu'il tournait tout en dérision et parvenait à faire rire de ses malheurs, mais moi ,je n'ai même pas souri. Trop dur.DD78
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Si j’adore le film « La reine Margot » de Chéreau, je n’avais par contre encore jamais lu le livre éponyme d’Alexandre Dumas. C’est maintenant chose faite, même si les images du premier ont grandement influencé ma lecture du second. Nous sommes donc au temps de la Renaissance, dans ce palais du Louvre qui parait alors bien sombre. La charmante famille des Valois règne sur la France, avec pour le moment Charles IX à sa tête, même si ses petits frères les ducs d’Anjou et d’Alençon ne sont pas loin. Mais personne n’est dupe : c’est bien Catherine de Médicis qui tire les ficelles du pouvoir, manipulant à sa guise les uns et les autres. Cependant son plan pour se débarrasser des huguenots ne fonctionne qu’à moitié : si le massacre de la nuit de la Saint Barthélémy en élimine une majorité, elle se retrouve à devoir composer avec leur roi Henri de Navarre, époux de sa fille Marguerite bien plus fin et stratège qu’elle ne le pensait… Car c’est bien le futur roi Henri IV le personnage principal de ce livre, lui qui semble bien souvent perdu et condamné, et qui au finalement retombe toujours sur ses pieds. Pour cela il est grandement aidé par sa femme la belle Margot (quel prénom magnifique !), qui de son coté brûle d’amour pour le beau gentilhomme de La Mole. Les intrigues se succèdent sans relâche, même si quelques fois j’ai ressenti quelques longueurs. Les dernières chapitres m’ont cependant beaucoup touchée, tant par leur profondeur que par la tristesse qu’elles suscitent. Bref, un chouette classique.
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Que j’ai eu du mail avec « L’homme qui rit » de Victor Hugo ! J’avais pourtant dévoré « Notre Dame de Paris » et « Les misérables », mais là, malgré de nombreux passages sublimes, la magie n’a pas fonctionné… Nous sommes dans l’Angleterre d’après Cromwell, au tout début du XVIIIème siècle. La reine Anne règne sur le pays, entourée de ses lords aux privilèges immenses. De l’autre coté de l’échelle, le saltimbanque et philosophe Ursus recueille un soir d’hiver dans sa roulotte un garçon errant, tenant dans ses bras un bébé. Le premier a été affreusement défiguré, affublé d’un sourire éternel ; la seconde est aveugle. Il les prénomme respectivement Gwynplaine et Déa, et décide de les élever comme ses enfants. Mais des années plus tard, alors que les deux jeunes gens sont tombés amoureux, la vérité va finir par les rattraper, et le monde des lords va rencontrer celui des saltimbanques… On est ici dans un roman revendicatif, où Hugo dénonce cette aristocratie écrasante qui se soucie bien peu du malheur des autres. Le propos est bien illustré avec le personnage de Gwynplaine, pauvre devenu lord par la magie d’une bouteille à la mer. Le problème, c’est que c’est beaucoup beaucoup trop long : Hugo se perd dans des disgressions bien peu intéressantes (plusieurs pages sur le nommage des éléments d’un bateau, les propriétés de tous les pairs d’Angleterre, …), et cela fait perdre au propos beaucoup de sa valeur. On s’ennuie ! Comme je l’ai dit il y a cependant des passages sublimes, qui pour le coup m’ont permis de tenir, mais qui malheureusement ne font pas tout le livre. Bref, pas top.
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