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Découverte d'un artiste roumain peu connu et d'une de ses sculptures célèbres par son lieu d'exposition. Inspire d'une histoire vraie. Un roman qui vous transporte à travers l'amour et l'art. A lire
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Je lis et apprécie tous les romans de Khadra. Mais Khalil m'a emporté encore plus rapidement que les précédents (lu en 2 jours). Sur ce sujet délicat du terrorisme, son écriture est remarquable de simplicité et d'efficacité. Il démontre de manière réaliste et convaincante comment un jeune de banlieue peut être happé par une organisation terroriste.
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C'est une étrange fable que nous propose Jean Teulé avec ce "Magasin des suicides" : nous sommes dans un futur lointain, où la vie n'a pas l'air très rose pour nous les terriens. La famille Tuvache tient depuis des générations ce magasin qui offre tout le nécessaire pour passer volontairement de vie à trépas : cordes pour se pendre, parpaings pour tomber directement au fond de l'eau, poisons originaux, les désespérés de l'époque n'ont que l'embarras du choix ! L'affaire prospère malgré l'habituel mal-être familial jusqu'au jour où Alan, leur 3ème enfant, pointe le bout de son nez, apportant une chose qui leur est inconnue : la joie de vivre... J'ai trouvé l'idée bien originale, par contre heureusement que le livre est court car elle ne tient pas trop sur la durée. Jean Teulé s'est visiblement fait plaisir et en rajoute des tonnes dans des situations toutes plus dramatiques les unes que les autres, mais qu'il tourne grâce à son pitch au dérisoire. Par contre très déçue par la fin, que je n'ai pas comprise ? Bref, un livre beaucoup plus léger que son titre !
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Waouh, quel livre que "Si c'est un homme", de Primo Levi. Ma fille a dû le lire pour le collège, et comme la 2ème guerre mondiale est une période qui m'intéresse/m'interpelle/me travaille, je me suis lancée. Primo Levi y raconte son internement à Auschwitz en tant que Häftling (travailleur forcé). En effet, outre son objectif d'extermination, ce camp était également destiné à devenir un grand site industriel, et plus de 60 000 personnes y “travaillaient” chaque jour. Et ce sont les connaissances en chimie de l'auteur qui l'ont sauvé... Ce qui frappe tout d'abord dans ce livre, ce sont bien évidemment les horreurs vécues par ces hommes et ces femmes, ces humiliations et ce traitement quotidien en tant que “sous-hommes”, comme s'ils n'étaient rien. Leurs vies ne valaient pas grand chose, et ils le savaient tous. Ce qui impressionne ensuite, ce sont toutes les astuces et combines mises en place pour survivre, cette hiérarchie entre les déportés, bref, toute la société qui s'était développée là-bas, avec ses lois et ses règles. Mais le plus fort, c'est le ton neutre utilisé par l'auteur pour nous décrire tout cela : il y met je trouve peu de sentiments, est très factuel, ce qui au final décuple l'effet de ce qui est écrit. Bref, ce serait trop peu de vous dire que c'est un livre fort : c'est un livre essentiel.
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Il est incroyable de se dire qu'un livre comme "Bonjour tristesse" a été écrit il y a plus de 60 ans par une adolescente. Non pas que l'histoire soit complexe (une fille met en place une stratégie pour éviter que son père ne se remarie), mais côté écriture, waouh, quel style ! Cynisme, recul, nonchalance, on est vraiment en dehors de ce que l'on pourrait attendre d'une bourgeoise de 17 ans des années 50. Et pourtant, on a du mal à ne pas identifier la Cécile du roman avec la jeune Françoise Sagan. Il découle de cette écriture une ambiance bien particulière, presque venimeuse, nichée dans la pinède d'un bord de mer méditerranéen. Une belle surprise.
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