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C’est un véritable coup de poing que ce « Ciel dans la tête », du trio Altarriba-Garcia Sanchez-Moral. Graphique tout d’abord, avec ce large trait noir, ces couleurs en demi-teinte, et ces personnages qui sortent de leur cadre dans un chaos à la hauteur du propos. Pour résumer, cela m’a fait penser au Guernica de Picasso, c’est dire ! L’autre coup sur la tête, c’est cette histoire, absolument dramatique mais pourtant captivante, de Nivek, jeune congolais travaillant dans les mines de métaux rares au fin fond de l’Afrique. Voyageant d’horreur en horreur pour atteindre l’Europe, il nous fait découvrir tout le mal dont l’homme est capable, et dont malheureusement il est victime. C’est peu de dire qu’il s’agit d’une histoire forte, c’est un récit qui vous prend aux tripes, qui vous fait dire que non, ce n’est pas possible, alors que si, il suffit d’allumer sa télé sur certaines chaines pour cela. Bref, un gros coup de cœur, mais à lire quand on a la pêche.
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Super, Science fiction , c'est à dire extrapolation d'une science. Ici il s'agit de biotechnologie. Y aurait-il ou y aura-il des monstres qui se construisent sur Internet ou ailleurs et qui vont bouleverser nos certitudes un de ces jours Dominique
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J'ai lu "Je suis une légende" de Richard Matheson, et j'ai été un peu sous-tension, quelques fois... Robert Neville est le dernier homme : tous les autres sont soit morts de "la" pandémie, soit devenus des vampires, qui le tourmentent toutes les nuits, alors qu'il est barricadé dans sa maison. le jour, c'est lui qui les tue, alors qu'ils se cachent du soleil. Au portes de la folie et après une nuit éprouvante, il va prendre son destin en main et essayer de comprendre... Le film m'avait marqué, je me suis décidée à me lancer dans le roman de science-fiction, datant de 1954. L'écriture est simple mais efficace, et si la base est la même, le traitement est bien différent entre le livre et le film : moins spectaculaire, plus ancrée dans le réel (et c'est justement ça qui fait un peu peur). Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à "1984" de George Orwell, mais chut, je ne veux pas trop en dire... En tout cas pour moi qui ne suis pas une fan de SF à la base, une bonne surprise.
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On retient son souffle dans cette nature hostile au sein d'une famille où rien n'est tendre ni facile. La sécheresse est partout, dans les sentiments violents et le climat. De jolies bouffées d'oxygène cependant lorsque l'on parvient à faire corps avec ces étendues immenses et loin des bruits humains. Quelle force de vie!
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J'ai comme ses copines craqué sur la belle couverture de "La bibliothèque des coeurs cabossés" de Katarina Bivald, et j'ai assez aimé, même si c'était un peu longuet... Sara est un rat de bibliothèque de 28 ans solitaire et suédoise, qui entretient une correspondance littéraire avec Amy, vieille dame cultivée de l'Iowa. Elle décide un été de lui rendre visite, mais lorsqu'elle débarque à PloucLand, Amy vient tout juste de mourir. Sara décide quand même de rester, et va alors découvrir la petite ville de son amie, ainsi que ses compagnons américains... L'idée du roman est charmante, et la confrontation Europe/USA quelques fois savoureuse. Le petit rat de bibliothèque se décide doucement à faire partager sa passion de la lecture avec les autochtones, et nous donne au passage plein de bonnes idées lecture. Par contre, quelles longueurs !!! L'ensemble aurait pu être torché avec 200 pages de moins, et nous aurait ainsi peut-être évité les romances à l'eau de rose du 3ème tiers du livre. Bref, c'est ce que j'appelle une "lecture-doudou" : on sait déjà ce qui va se passer, mais on est content de le lire quand même sans trop se prendre la tête.
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"Fahrenheit 451" de Ray Bradbury est considéré comme l'un des classiques de la science-fiction. Et pour un livre écrit en 1953, j'ai été sidérée par la résonance qu'il a avec notre monde d'aujourd'hui. Montag est un pompier d'un genre un peu particulier : son travail n'est pas d'éteindre mais d'allumer des feux, de préférence dans des maisons contenant des livres. C'est en tout cas ce que lui demande la société dans laquelle il vit, où tout ce qui peut donner matière à réflexion est banni, pour laisser la place à l'omniprésente télévision et l'abrutissante radio. Mais Montag va finir par ne plus trouver cela normal... Quand je vois comment nous sommes tous accros à nos écrans, je me dis que nous ne sommes pas si loin que ça du monde décrit par Bradbury. Et c'est vrai que c'est plus facile de passer une soirée à zapper sur Netflix que de se plonger dans un bouquin. Mais qu'en ressort il à la fin ? L'abandon de la lecture par les jeunes générations n'est en tout cas pas faite pour me rassurer. Mention spéciale pour la super édition "Présence du futur", de chez Denoël, qui pour une fois propose un dossier explicatif très accessible, court et ultra-intéressant. Par contre perso j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs dans le roman. Mais pas mal quand même !
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