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« Derrière le rideau », de Sara Del Giudice, est une bande dessinée très poignante qui m’a beaucoup marquée : on y découvre l’histoire de Yaël et de sa petite sœur, qui vivent en Provence avec leurs parents, à cette période bien particulière de l’avant guerre. Leur enfance est gaie et délurée, marquée par divers événements qui paraissent à leurs yeux anodins : leurs grands-parents paternels qu’ils n’ont jamais vu, leur mère qui s’affaiblit, leur père qui se cache derrière un rideau… C’est là toute la puissance de cet album : les petites anecdotes sans importance vues par ces filles sont en fait autant d’indices pour nous, adultes du XXIème siècle, qui connaissons la triste histoire de la guerre et les faiblesses de l’Homme. Cela donne à cette BD différents degrés de lecture, mais surtout une tension qui ne fait que grandir, pour arriver à son summum à la dernière page (poignante). Même si je ne suis pas top fan du graphisme (nez triangle ?), je recommande chaudement.
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Hadès cherche un ou une remplaçant/e. Suzanne et Tom se présentent pour le poste. Mais la compétition sera rude, car le dieu des enfers a concocté des épreuves éliminatoires au fur et à mesure de la découverte de la richesse de son royaume. Une bande dessinée très instructive, drôle mais féroce aussi, qui est un hymne écologique pour la préservation de nos sols.
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Et bien voilà, nous y sommes. Ce réchauffement climatique depuis si longtemps annoncé est à nos portes, brûle nos forêts et assèche nos champs en ce caniculaire été 2022. Youpi. Pour essayer d’y voir plus clair, je me suis lancée dans la lecture de ce super album de Blain, « Le monde sans fin », qui porte d’ailleurs très bien son titre. Jancovici y expose les principes qui régissent notre monde, basés sur une quantité infinie de matières premières fournies par notre environnement. Principes qui s’ils étaient entendables il y a 50 ans (quoi que), ne le sont plus du tout aujourd’hui, mais continuent d’être largement et mondialement appliqués. La démonstration est ici implacable, chiffrée, illustrée, et cela fait froid dans le dos. Les solutions connues et/ou existantes sont passées au crible et montrent leur peu d’influence sur le problème, qui continue inexorablement de grossir… Pour Jancovici, la solution passe par le nucléaire, et il faut avouer que ses arguments sont largement entendables, même s’ils ne font que créer un nouveau problème, la gestion des déchets radioactifs, mais plus lointains… Bref, pour moi un livre indispensable pour comprendre le problème et se faire son idée sur l’avenir et les solutions envisagées.
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"Blacksad" est de retour, et c'est super ! Après un 5ème album en demi-teinte, ce 6ème opus longtemps attendu nous comble de plaisir, tant au niveau scénaristique que graphique : pour le premier, le fait de partir sur une histoire étalée sur deux tomes permet aux auteurs de bien poser le cadre et les personnages, contrairement à l'album précédent où j'avais eu du mal à m'y retrouver tant les choses allaient vite. Ainsi notre matou détective se retrouve cette fois-ci impliqué dans une sombre affaire de travailleurs clandestins à la sauce Shakespeare (vous comprendrez) ; Et puis il y a ce graphisme que je trouve personnellement toujours aussi hallucinant, chaque planche étant tellement riche et structurée. Bref, un grand "J'aime" !
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"La légèreté", c'est précisément ce qu'a perdu Catherine Meurisse en ce mercredi 7 janvier 2015 : en retard à la réunion de rédac de Charlie Hebdo, elle a eu la vie sauve mais a perdu tous ses amis et compagnons de dessins. Elle nous fait partager dans cet album "l'après", du désespoir à la renaissance, et comment elle a réussi à se raccrocher à la vie. Personnellement j'ai trouvé l'ensemble un peu confus, mélangeant le triste avec des dessins assez drôles. Mais au final n'est-ce pas ça la vie ? A noter les belles aquarelles de certaines planches, pleines de poésie, dénuées de textes mais qui veulent dire tant de choses... Bref, un bel album.
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Eglantine est graphiste. Son quotidien se trouve chamboulé lorsqu'elle reçoit un appel d'un notaire lui indiquant qu'elle vient d'hériter de la boulangerie bretonne de son père, père qu'elle n'a que très peu connu. Arrivée à Klervi, Eglantine se prend de plein fouet tous ses souvenirs refoulés depuis des années et qui la touchent bien plus qu'elle ne le pensait. Elle retrouve sa tante Marronde qui ne parle pas, les chats du village qu'elle nourrissait petite et Gaël, son amoureux petite fille. A travers un carnet de recettes laissé par son père, elle va retrouver entre ses lignes, entre ses mots, un peu, voire beaucoup, de l'homme qu'il était et découvrir certaines choses qu'elle ignorait. Quelle décision va t'elle prendre, vendre ou rester? Cette bande dessinée aborde des sujets tels que l'abandon, les secrets de famille ou les liens qui nouent les membres d'une même famille. L'auteur nous offre des chapitres gourmands aux titres alléchants " Opéra", "Madeleine"...contenant beaucoup de tendresse et d'amour. Cette bande dessinée se déguste comme une gourmandise, nous touche et nous pousse à la dernière planche sans aucune difficulté. Les dessins sont tantôt drôles, tantôt bouleversants grâce au coup de crayon de Anne Montel. J'ai passé un délicieux moment de lecture et le terme est vraiment adapté à cette histoire qui m'a pris aux tripes. Des personnages attachants, une ville bretonne pleine de charme et d'histoire, beaucoup de gourmandises, je ne pouvais qu'aimer. Je conseille donc fortement cette lecture qui est un joli coup de coeur pour moi!
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Ce matin le réveil n’a pas sonné et Nanami est en retard pour aller au lycée ; elle a mal dormi car ses parents viennent de lui annoncer qu’elle irait en pension pour améliorer ses résultats. Elle court vers sa classe mais s’arrête soudain pour ramasser un livre à terre, un « drôle de bouquin », comme elle dit : une belle couverture en cuir, des ferrures aux coins, un étrange insigne rond au centre et un titre à moitié effacé : « Le Royaume invisible ». Le soir, enfin seule avec son chat dans sa chambre, elle commence à le feuilleter….un nouveau monde s’offre alors à elle, celle d’une actrice, celle d’une aventurière, de nouveaux amis, des ennemis, une nouvelle vie…. Une histoire haletante et passionnante d’Eric Corbeyran qui vous fait voyager entre fantastique et réalité… à moins que les deux n’existent vraiment ? MAB. BD en 5 volumes. A partir de 12 ans.
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Clap de fin sur les aventures de notre matou détective Blacksad. Pourtant un 6ème tome est annoncé à la fin de cet album publié en 2013, mais aujourd'hui en 2020 pourtant pas de suite à l'horizon. J'avoue avoir été un peu déçue par cet album, non par le graphisme, toujours époustouflant, mais plutôt par l'histoire, en deçà des enquêtes précédentes. Pour dire, j'ai déjà oublié la trame quelques jours après l'avoir lue ! Cependant j'accroche toujours autant sur les personnages animaliers et la mise en scène quasi cinématographique. Gros effort je trouve aussi sur les couleurs, avec déjà cette magnifique couverture solaire. Bref, dommage de finir la série avec ce sentiment mitigé, mais j'ai beaucoup aimé quand même.
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Une très belle BD d'Annie Goetzinger sur les débuts de Christian Dior dans le monde de la mode à travers le regard de Clara, personnage fictif, jeune chroniqueuse férue de mode qui invite le lecteur à découvrir les coulisses de cette prestigieuse maison de Haute Couture. L'aventure débute en 1947 dans un Paris d'après guerre. Christian Dior offre son premier défilé à une élite parisienne avide de rêves et de frivolités. Un style emblématique (épaules arrondies, jupes cintrées, jupes corolles) rebaptisé "New Look" Outre Atlantique très remarqué qui lance définitivement la carrière du créateur. Annie Goetzintger nous dépeint un Christian Dior très attachant et très "paternel" avec ses "petites mains", ses "muses" et ses "jeunes filles". A découvrir absolument
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Des dessins, des toilettes, des couleurs superbes mais des visages pas toujours reconnaissables (notamment de Clara dans certaines scènes ou encore de quelques stars du cinéma).À coup sûr, une fine description du milieu de la mode, des défilés, des métiers et des process. En revanche, une histoire, un scénario et des dialogues un peu pauvres à mon avis.Dans tous les cas, une ode à la création qui manque particulièrement dans le film YSL de Jalil Lespert où les scènes de débauche priment sur celles de la création et des défilés.Ce qui n'est pas le cas ici avec une image de Christian Dior en "bon patron", véhiculée dans cette B.D.Emérance Bétis de Jouars-Pontchartrain
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Ce que cette série peut être noire ! Il faut vraiment avoir la pêche. J'en suis donc au 3ème et avant-dernier album de la série "Blast" de Manu Larcenet, et on passe ici un nouveau cran dans la noirceur et le glauque. Polza continue d'être interrogé par la police sur le meurtre d'une jeune fille. On apprend d'ailleurs comment il l'a rencontrée, suite à un passage que j'ai trouvé particulièrement difficile. le rythme général est bien lent, le trait sombre, l'histoire glauque... Bref, vivement que ça se termine !
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