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Un roman qui fait du bien car malgré la rudesse de ce que vivent les personnages, il se dégage du texte et de l'écriture de la douceur, de l'entraide et de l'humanité.
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C'est l'été. Dans une ville de banlieue entre cités et pavillons, il y a la piscine municipale où Léna passe ses journées. L'attraction de cette année est la mise en service du grand plongeoir. Ce premier roman est à l'image de ce plongeoir : tout peu basculer à tout moment dans la vie l'adolescente. Ecrit de manière inscisive et parfois un peu crue mais sans vulgarité, Léa Tourret nous plonge dans ce court roman dans les tourments de l'adolescence avec habileté : amitié, amour, construction de soi, fantasmes, pulsions... le tout dans une ambiance humide et moite à souhait. A dévorer sans hésiter
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On vibre aux sons constants de cette musique de mots sur fond de guerre atroce et d’histoires d’amour. Les tambours et les cymbales font résonner les atrocités de la guerre tandis que l’alto peut faire vibrer l’amour infini qui lie deux êtres. C’est une histoire transgénérationnelle qui se joue au Japon et en France avec toujours chez Akira Mizubayashi une même passion mélomane qui rythme ses histoires.
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Luna est devenu le nouvel habitat en vue. Moderne, dangereux. 5 familles tiennent le haut du pavé, enfin le bas de la rue, la ou les radiations ne les atteignent plus. Les Corta se sont faits grâce à la force de leur matriarche... elle doit maintenant laisser sa place. Un roman surprenant, présentant une foultitude de personnages de tous genres, toutes sexualités, dans un monde sans loi, uniquement régi par des contrats. Un premier tome de trilogie qu'on commence doucement et qui se termine par une série de surprises ! A lire
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J’adore les récits autobiographiques, qu’ils soient écrits ou bien comme ici graphiques. Pénélope Bagieu, l’auteure des célèbres « Culottées », se livre ici sur sa jeunesse d’enfant de divorcés, entre une mère aimante, une sœur adorée et un père absent. On suit ainsi une quinzaine de petites histoires, de la plus futile à certaines plus dramatiques. On comprend ainsi mieux le féminisme de l’auteure, mais aussi tout le dynamisme et la pêche que l’on peut trouver dans ses autres albums. Pas de couleur, le livre se veut comme un carnet intime gribouillé à la va vite au coin du lit, ce qui le rend d’autant plus vivant. En tout cas j’ai adoré.
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a lire sans modération Apres vérification sur youtube toutes les situations décrites ne sont pas inventées mais bien réelles....un peu effrayant !
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J’ai de la chance dans mes lectures en ce moment, je ne tombe que sur des supers livres ! Comme par exemple « L’anomalie », de Hervé Le Tellier, accessoirement prix Goncourt 2020. Je ne suis pas spécialement prix littéraires, mais j’étais bien curieuse de la découvrir, cette anomalie… Le roman commence par une galerie de personnages (et franchement, quels personnages !) qui se font tous arrêtés par les services secrets américains : Blake, le restaurateur parisien qui mène une double vie de tueur à gages ; Lucie, mère célibataire monteuse de cinéma qui ne sait pas trop quoi faire de sa relation avec un vieil architecte fou amoureux et un peu collant ; Joanna, redoutable avocate d’affaires américaine qui a un peu de mal à assumer la couleur de sa peau ; Slimboy, rappeur nigérian qui commence à connaitre un succès planétaire. On en découvre 11 comme ça, 11 personnes très différentes mais qui ont cependant un point commun : celui d’avoir pris le vol Air France Paris-New-York du 10 mars 2021 3 mois plus tôt… Ce que j’ai aimé dans ce livre, c’est la surprise : quelle peut donc bien être l’anomalie du titre ? Une fois en avoir pris connaissance, on suit avec suspense les protagonistes pour savoir comment chacun va s’en sortir. Mais ce que j’ai adoré, c’est la galerie de personnages du début : en quelques pages, Hervé Le Tellier parvient à dresser des portraits uniques et singuliers, chacun avec une ambiance et un contexte différent. Je suis par contre un peu moins fan du dernier tiers du livre, où je me suis fréquemment emmêlée les pinceaux. Cependant cette « anomalie » reste pour moi une vraie réussite, je recommande chaudement.
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"Le dimanche des mères”, c'est ce jour particulier en Angleterre où les domestiques des grandes maisons avaient le droit exceptionnel de prendre leur journée afin de rendre visite à leurs familles. Et dans ce pays douloureusement touché par la 1ère guerre mondiale, cela n'était pas rien. Graham Swift choisit de se pencher plus particulièrement sur le personnage de Jane, jeune femme de chambre, qui profite elle aussi de cette belle journée de 1924. Mais ce que ses patrons ne savent pas, c'est que Jane est orpheline, et va en fait rejoindre secrètement le fils de leurs amis, dont elle est depuis quelques temps la maitresse. La jeune domestique pénètre donc pour la première fois dans la demeure de son riche amant, mais aussi pour la dernière : Paul doit se marier quelques jours plus tard... Malgré ce pitch assez romanesque, le livre est en fait bien plus profond que cela : il décrit un monde destiné à disparaitre, où une jeune femme décide de braver discrètement les interdits. La lecture peut au début paraitre creuse, mais gagne peu à peu en profondeur au fur et à mesure que le personnage de Jane s'étoffe. Et on est finalement surpris par le chemin où nous mène cette histoire. Bref, un petit moment de délicatesse toute british pour les fans d'un temps révolu.
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J'avoue avoir eu du mal à me plonger dans les premières pages de ce puissant roman. Peut-être que l'éclosion de l'été autour de moi ne correspondait-elle pas vraiment avec cette atmosphère glauque et moyenageuse où évoluent nos protagonistes ... Quoi qu'il en soit, je me suis vite passionnée pour les aventures d'Esmeralda la bohémienne, amoureuse d'un incapable mais protégée par Quasimodo. Frollo est quant à lui un personnage hors du commun, dont Hugo a magnifiquement décrit toute l'ambiguité, entre religion et passion dévastatrice, science et alchimie. La fin du roman n'échappe pas à la règle de la mort pour la passion, et tous nos héros connaissent une fin à la hauteur de leurs sentiments. Bref, ce roman est un grand classique, dont je me suis rendue compte que je ne connaissais en fait pas du tout l'histoire.
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« Fille », de Camille Laurens, est vraiment un livre dans l’air du temps, qui tire profit des mouvements #metoo et autres pour se donner de la visibilité. On y suit l’histoire de Laurence, petite fille lambda née dans les années 60 dans une famille bourgeoise pas particulièrement aimante, vu que monsieur voulait un garçon. Cette obsession du genre la poursuivra toute sa vie, pendant laquelle elle subira les remarques/brimades/réflexions habituelles destinées aux filles, qui aujourd’hui peuvent paraitre décalées, mais que nous avons majoritairement entendues si nous sommes nées il y a plus de 20 ans. Alors oui, bien sûr, le propos est louable, et offre une nouvelle illustration de ce conditionnement (volontaire ou non) dans lequel grandissent et vivent les femmes. Il est même poussé ici dans ce qu’il a de plus sombre, avec les attouchements qu’elle subit et doit taire enfant, et ce bébé qu’on lui vole (pour moi passage terrible du roman). Mais je ne peux pas m’empêcher de trouver ce livre opportuniste et complaisant, répondant trop à ce qu’attend la pensée actuelle. Il aurait été beaucoup plus fort s’il avait été écrit il y a vingt ans. Bref, un avis en demi-teinte.
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