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Cette bande dessinée est un conte fantastique, elle en reprend même plusieurs personnages. Il faut aller au-delà des couleurs trompeuses, car il s'agit plutôt de l'apprentissage par une jeune fille de l'amour. L'auteur mêle habilement magie, beauté du trait et noirceur des sentiments. Un jeune auteur avec un style très personnel à découvrir !
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Le moins que l'on puisse dire, c'est que "Mon ami Pierrot", de Jim Bishop, est un album original : que ce soit par son histoire ou ses couleurs, il est bien singulier. Clea est une jeune fille de bonne famille qui doit faire un mariage de convenance avec le fils de riches notables. Elle n'aspire cependant qu'à vivre pour elle-même et réaliser son rêve d'être danseuse. Ainsi, lorsque sa route croise celle du flamboyant Pierrot, elle n'hésite pas et décide de le suivre dans sa vie de saltimbanque. Elle va cependant vivre être déçue... Un tel déluge de couleurs pourrait d'abord rebuter et faire mal aux yeux. Au final il sert bien une histoire singulière dans une époque indéfinie, ou la magie et les sorcières sont de la partie. J'ai malheureusement trouvé de suite le personnage de Pierrot antipathique ce qui m'a un peu gâché ma lecture, je dois être trop cartésienne ! Mais le dessin est joli, et l'histoire originale. Bref, pas mal !
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"La fin" est le sixième et dernier tome de la série de comics "'Letter 44", et a au moins le mérite comme son nom l'indique d'y mettre un terme : le lecteur sait comment cette interaction entre les hommes et les extra-terrestres sur fond de guerre mondiale se termine. Le problème c'est qu'elle ne nous plait pas forcément cette fin, mais ça c'est une autre histoire... Bref, le sentiment du devoir accompli, et merci au café BD de la médiathèque de m'avoir fait découvrir cette série vers laquelle je n'aurais pas forcément été me tourner !
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Très chouette BD que ce « Tananarive », de Sylvain Vallée, où comment rêver sa vie plutôt que de la croquer ! C’est ce qu’a toujours fait Amédée, brave notaire de province à la retraite, grâce aux récits de voyage de son copain Jo, baroudeur bavard ayant roulé sa bosse à travers le monde. Mais lorsque Jo passe l’arme à gauche, notre placide Amédée découvre une toute autre version de l’histoire, et plus tard, de lui-même… Je l’ai bien aimé ce retraité qui part à l’aventure sur les traces des racontars de son ami, et qui va de découverte en découverte, tout en se découvrant lui-même. Comme quoi il n’est jamais trop tard pour vivre ses rêves ! L’album est coloré, vivant, et j’aime beaucoup le trait de Sylvain Vallée. Bref, une chouette lecture.
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J’ai adoré les précédents albums de Timothé Le Boucher, alors forcément je me suis lancée dans son dernier opus, « 47 cordes ». Celui-ci n’est en fait que la première partie d’une histoire encore un peu compliquée, celle d’Ambroise. Le jeune homme débarque sur la côte d’Azur afin d’entrer en tant qu’harpiste dans l’orchestre du coin. Il y retrouve sa sœur Zahidé, et découvre l’ambiance un peu particulière de la troupe. Mais ce seront les multiples autres rencontres qu’il fera qui le toucheront intimement sans qu’il ne le sache… Un peu difficile de résumer l’intrigue sans trop en dévoiler, mais elle laisse comme pour ses autres livres planer le suspense et l’ambiguité. On y retrouve également la même ambiance un peu malsaine, sur le fil, voire même ici un peu glauque. Bref, j’ai beaucoup moins accroché. Je lirai cependant la suite avec plaisir.
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J’ai tout d’abord découvert Nellie Bly grâce à la super BD « Culottées » de Pénélope Bagieu. J’ai poursuivi avec son reportage « 10 jours dans un asile » qui l’a rendue célèbre, et je persiste et signe aujourd’hui avec l’album « Nellie Bly » de Virginie Ollagnier et Carole Maurel. Nous nous retrouvons donc à New-York où la jeune femme peine à se faire une place dans le milieu machiste du journalisme. Elle décide alors de tenter le tout pour le tout, et se fait passer pour folle afin d’embarquer pour l’île de Blackwell, où l’hôpital accueille plusieurs milliers de femmes dont l’entourage a voulu se séparer en les faisant passer pour aliénées. Ce qu’elle découvre alors lui glace le sang… Il faut dire que le sujet est actuellement à la mode, et a été traité notamment dans « Le bal des folles » de Victoria Mas, adapté à l’écran par Mélanie Laurent pour Amazon Prime, ainsi que dans « La salle de bal » de Anna Hope. Le sujet est toujours aussi glaçant : l’excuse de la folie pour se débarrasser d’une épouse devenue encombrante ou d’une mère dont on ne peut plus subvenir à ses besoins, et le traitement inhumain subi par ces malheureuses dans des hôpitaux qui n’en ont que le nom. J’ai bien aimé la façon de traiter du sujet dans cet album : les couleurs employées (chaudes et sombres), l’allégorie de la folie (les spectres fluorescents), ainsi que les flashbacks sur l’enfance d Nellie Bly : ils montrent bien la difficile situation féminine de l’époque. Ce que j’ai bien aimé également ce sont les interviews des 2 autrices, expliquant notamment comment a été faite cette BD (l’une pour le scénario, l’autre pour le graphisme, et le lien entre les deux). Bref, je recommande.
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Même si elle a été multi-primée en 2020, "Peau d'homme" n'en est pas moins une bande-dessinée bien singulière, à ne pas mettre à mon avis entre les mains des plus jeunes. Bianca est une jeune fille de bonne famille. Promise à Giovanni, elle aimerait faire un mariage d'amour et apprendre à connaître avant le jeune homme, mais cela semble inconcevable dans l'Italie de la Renaissance. Jusqu'à ce que sa marraine partage avec elle le secret de la peau d'homme, un habit qui une fois revêtu transformé Bianca en Lorenzo... L'histoire est surprenante : il est question de découverte de l'amour, d'orientation sexuelle, de féminisme avant l'heure, et surtout de liberté de choix. Un message fort à faire passer à nos ados (et pas que d'ailleurs), car le plus important n'est-il pas d'aimer ? En tout cas un succès amplement mérité.
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« Le patient », de Timothé Le Boucher, raconte la tragique histoire de Pierre, unique survivant du massacre de sa famille. Plongé adolescent dans le coma suite à ce drame, il se réveille six ans plus tard à l’hôpital, cette fois-ci dans le corps d’un adulte. Sans aucun souvenir de ce qui s’est passé la nuit du drame, il doit cependant affronter de terribles cauchemars… Ce roman graphique m’a tenue en haleine pendant une longue soirée grâce à ses personnages singuliers et à son scénario machiavélique : qui donc a bien pu massacrer la famille de Pierre ? C’est cette enquête que nous menons à travers le personnage de sa psychologue, tout en suivant la reconstruction du jeune homme. Le tout avec quelques rebondissements… ! J’ai adoré cette histoire au suspense impeccable, et au graphisme certes pas incroyable mais terriblement efficace. Je recommande chaudement !
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Excellente série même si l'on n'est pas passionné de jazz, on suit avec grand intérêt et souvent beaucoup d'émotions le parcours initiatique de cet ado saxophoniste. Je recommande vivement.
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Si ma précédente lecture de Fabcaro m'avait fait sourire, celle de "Moins qu'hier (et plus que demain)" m'a carrément fait rigoler ! Tous les poncifs du couple et de l'amour fusionnel sont ici tournés au ridicule, à travers des instants du quotidien que nous avons tous plus ou moins vécu. Une planche par moment et par couple, avec ses dessins simples et inexpressifs. Bref, je recommande !
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