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Le monde où évolue Laëtitia est en tous points similaire au nôtre, ou presque. Une dystopie, mais de taille : manger en public - et même en parler - est impudique, scandaleux, obscène... alors que le sexe lui, est partout, banal, déshumanisé. C'est dans ce contexte que la jeune héroïne succombe à la tentation : elle s’inscrit à un cours de cuisine clandestin, où elle se laisse peu à peu gagner par le désir, le vrai ! On rit franchement avec, en arrière plan, une critique acerbe de la société d'aujourd'hui et de ses non-dits.
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Élégante écriture, pas de verbiage inutile, une véritable merveille d'histoire qui laisse une magnifique empreinte
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Cela faisait longtemps que ce petit livre trainait dans mes cartons, et pour tout avouer, je m'attendais à trouver dans le personnage de Manon une jeune fille naïve et honnête, héroïne d'une de ces histoires de jeune inconnue découvrant l'amour dans quelque province fleurie et verdoyante. Mais c'est en fait le récit d'une passion dévorante que j'ai rencontrée, passion éprouvée par le jeune chevalier Des Grieux, garçon honnête et vertueux mais qui ne peut réprimer cette inclinaison, et sombre ainsi dans tous les désordres amoureux. C'est la vertu de l'époque qui est ici décrite, mais surtout bafouée en toute connaissance de cause par les personnages. A la droiture religieuse, ces derniers préfèrent la quiétude de l'amour, allant même jusqu'à voler pour la préserver, mais en toute innocence... J'ai été à la fois impressionnée et freinée par le langage soutenu employé par l'abbé Prévost (le livre date quand même de 1730-1733), mais cela m'a fait du bien (!) de lire une oeuvre si bien écrite. Quoi qu'il en soit, si le texte se veut une description de la vertu d'une époque, c'est aussi intéressant d'en constater sa désuétude: il ne s'agit en fait que de concubinage !
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Henri Loevenbruck nous offre ici un magistral roman basé sur de longs entretiens réalisés avec un ancien membre des services secrets, rebaptisé pour les besoins du roman Marc Masson. Mélangeant réalités historiques et fiction, l’auteur nous brosse le portrait de ces quelques années de folies meurtrières comme un écho aux attentats qui ont ensanglanté notre pays il y a peu. Roman “coup de poing“, une vraie réussite ! 5/5 Emmanuelle Liégey, lectrice
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Ecriture riche et fluide. Intrigue qui nous tient en haleine. Les décors sont à la fois angoissants et peints d'une beauté sauvage. Les personnages sont bien campés et crédibles. J'ai dévoré ce pavé de 457 pages. Un seul petit regret : quelques longueurs au milieu de l'intrigue
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Belle analyse de l'héritage de la seconde guerre mondiale. Confronté au nazisme, l'auteure décrit son histoire familiale et brosse clairement les choix politiques des grandes nations. Devant cette partition, les hommes sont parfois lâches, parfois courageux. Au fil du récit, j'ai pris conscience que, dans toute nation, sommeille la tentation totalitaire et raciste. Ce texte devrait être lu par tous les lycéens du monde.
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Lorsque nous sommes inconditionnels d'un auteur, nous tremblons toujours lors de la sortie d'un nouveau livre : la perte de la déception! C'est mon cas pour Olivier Adam et je ne suis pas déçue par le récit de cette fille de chanteur disparu et que des amis pensent avoir aperçu à Lisbonne. Elle part à sa recherche; sans doute pour tenter de se construire puisque son enfance ne le lui a pas permis. Tous les mots d'Oliver Adam sont nécessaires. J'ai lu ce roman d'un seul trait entraînée par la description des villes (Lisbonne et Paris) et le partage des émotions si vives de "La fille du chanteur". Un livre à lire comme on écoute une chanson! Elvira
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Qui croirait que le célèbre mythe de Frankenstein fut imaginé il y a de cela 200 ans par une frêle jeune fille nommée Mary Shelley, au cours de vacances pluvieuses passées au bord du lac Léman ? Pour tromper leur ennui, le groupe d’artistes auquel elle appartenait s’était lancé dans un concours d’écriture de livres d’horreur, très en vogue à cette époque. Il n’y avait pas eu de vainqueur, mais l’histoire imaginée par Mary a pourtant marqué son époque et traversé les âges en s’amplifiant pour arriver jusqu’à nous : qui de nos jours ne connait pas Frankenstein ? Souvent confondu avec le monstre qu’il a créé, ce jeune scientifique fait une découverte fabuleuse mais terrible, dont le résultat changera à jamais le cours de sa vie. L’histoire est en cela glaçante, car sans issue : il veut fuir la créature qu’il a lui-même créée, laquelle le poursuit afin de donner un sens à son existence, ce à quoi se refuse Frankenstein. Fou de rage, le monstre sème alors la mort dans l’entourage de son créateur… Il faut le dire, le style du livre date un peu, et est souvent répétitif. Cela ne retire rien à l’époustouflante imagination de son auteure, mais peut en rendre la lecture un peu longuette. Enfin j’ai trouvé ça bien d’aller aux sources du mythe. Maintenant je vais me faire « Dracula » !
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