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Cette fois-ci l'auteur met un calendrier au début de chaque chapitre et barre les jours passés...cela peut aider dans ces incessants aller-retour qui personnellement me fatiguent. La ficelle est toujours la même. Pour les inconditionnels de Dicker.
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Cela faisait un bout de temps que ce « RIP » me faisait de l’œil ! C’est à la faveur d’un café BD de ma médiathèque que j’ai enfin pu m’y plonger, découvrant par la même occasion qu’il s’agit en fait d’une série. Derrick a un job pas facile : il nettoie les scènes de mort dont personne ne veut s’occuper. Que les trépanés soient morts naturellement, aient été assassinés, voire même momifiés (!), il doit enfiler sa combi et tout remettre au propre avec ses collègues. Sans rien dérober évidemment. Jusqu’au jour où Derrick craque et vole la bague d’une vieille défunte… C’est rigolo, je pensais avec la couverture que cette bande dessinée était sur Tchernobyl ! Rien à voir en effet. J’ai beaucoup aimé l’ambiance de cette histoire : les couleurs sont léchées, le trait est soigné. Et j’adore l’idée de la retrouver dans les tomes suivants sous l’angle des autres personnages. Bref, un début très prometteur.
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C’est un véritable coup de poing que ce « Ciel dans la tête », du trio Altarriba-Garcia Sanchez-Moral. Graphique tout d’abord, avec ce large trait noir, ces couleurs en demi-teinte, et ces personnages qui sortent de leur cadre dans un chaos à la hauteur du propos. Pour résumer, cela m’a fait penser au Guernica de Picasso, c’est dire ! L’autre coup sur la tête, c’est cette histoire, absolument dramatique mais pourtant captivante, de Nivek, jeune congolais travaillant dans les mines de métaux rares au fin fond de l’Afrique. Voyageant d’horreur en horreur pour atteindre l’Europe, il nous fait découvrir tout le mal dont l’homme est capable, et dont malheureusement il est victime. C’est peu de dire qu’il s’agit d’une histoire forte, c’est un récit qui vous prend aux tripes, qui vous fait dire que non, ce n’est pas possible, alors que si, il suffit d’allumer sa télé sur certaines chaines pour cela. Bref, un gros coup de cœur, mais à lire quand on a la pêche.
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Un roman ado sur la mafia italienne vue par les yeux d'un garçon de 14 ans Giacomo dont la famille appartient à ce milieu.Très bon roman sur le poids du milieu dans lequel on naît. J’ai été complètement emportée par l'histoire de Giacomo touchant et très courageux. Marie-Pierre G
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Encore une belle réussite de cynisme que ce quatrième volet de "Faut pas prendre les cons pour des gens" : les thèmes du moment (crise climatique, télétravail, dérives du système de santé, ...) sont passés au crible d'Emmanuel Reuzé, et ça touche souvent juste, d'autant plus avec le principe d'une planche par argument. Bref, nous vivons à une époque magnifique, et il vaut mieux en rire.
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Suite de l’histoire de Céleste, la gouvernante de Monsieur Marcel Proust. Dans le tome précédent, elle avait quitté son emploi, n’en pouvant plus de ses exigences extravagantes et chronophages. Dans cette seconde partie, elle accepte de reprendre du service, mais à ses conditions… Quel bout de femme ! Ce récit très vivant met en lumière la personnalité du grand homme, confrontée au bon sens provincial de Céleste qui a le mérite de le maintenir un peu sur terre. J’ai toujours autant aimé le graphisme et les couleurs, ainsi que les « vraies » photos en fin d’ouvrage, confrontant notre imaginaire avec la réalité. Bref, un beau duo de BDs !!
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Le monde où évolue Laëtitia est en tous points similaire au nôtre, ou presque. Une dystopie, mais de taille : manger en public - et même en parler - est impudique, scandaleux, obscène... alors que le sexe lui, est partout, banal, déshumanisé. C'est dans ce contexte que la jeune héroïne succombe à la tentation : elle s’inscrit à un cours de cuisine clandestin, où elle se laisse peu à peu gagner par le désir, le vrai ! On rit franchement avec, en arrière plan, une critique acerbe de la société d'aujourd'hui et de ses non-dits.
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Au seuil de sa vie, Michelangelo Vitaliani, Mimo comme il aime être appelé, se souvient. C’est toute une vie, riche en pérénigrations dans l’Italie fasciste, qui défile. Parti de rien, il deviendra un sculteur vénéré et adulé. Très vite, il rencontrera son amie de toujours, la talentueuse et explosive Viola Orsini ayant elle toutes les cartes en main pour réussir. Tous deux formeront un duo atypique, ils connaitront le bonheur, les doutes, les disputes... La famille Orsini sera un élément clé dans la vie de Mimo et dessinera en partie son destin. Un livre fascinant qui vous fait cotoyer des personnages hauts en couleurs. Pas de doute, lorsqu’on est plongé dans cette grande fresque romantique, on a du mal à la lâcher !
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D'indispensable à envahissante, la place prise par Alfie au sein d'un foyer apparemment sans histoires n'est pas sans rappeler celle de l'ordinateur HAL dans "2001, l'odyssée de l'espace", avec ses conséquences morbides. La grande différence est que ce qui apparaissait totalement irréel en 1968 le semble beaucoup moins aujourd'hui...
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