Liste des commentaires

Je viens de réaliser un truc de dingue : je suis très attirée par les livres dont les titres comportent un nom de fruit, de fleur ou de légume (mes amies vont vraiment finir par me m’envoyer à l’asile !). Vous comprendrez donc pourquoi je me suis lancée dans la lecture du “Rouge vif de la rhubarbe”, d’Audur Ava Olafsdottir, dont j’avais d’ailleurs beaucoup aimé le “Rosa Candida” au printemps dernier. Nous sommes toujours sur la volcanique Islande, dans un village coincé entre la mer (froide) et la montagne (noire). C’est là que vit la jeune Augustina auprès de la douce Nina, qui prend soin d’elle pendant que sa mère écume le globe afin d’observer des oiseaux. Il y a aussi Vermundur, l’homme à tout faire qui répare tout ce qui lui passe entre les mains, Salomon, le fils de la nouvelle chef de chœur, et surtout cette montagne, du haut de laquelle Augustina aimerait bien observer le monde. Mais pas facile d’y arriver lorsqu’on a les jambes molles et des béquilles pour se déplacer... Ce livre est de nouveau un livre sur la magie du quotidien, les petits bonheurs qui le compose pour qui sait les déceler. Malgré son handicap, Augustina s’est construit un monde féérique et douillet, où même l’absence de sa mère la fait rêver. Le problème pour le lecteur, c’est qu’ici le charme n’opère pas, ou alors si peu... Cela manque de consistance, on s’ennuie un peu, et à la fin il n’en reste pas grand chose. Gros bof quoi.
Vote: 
2
Average: 2 (1 vote)

Bjarni, un homme âgé, en maison de retraite, va venir passé l’été dans le village qu’il a habité autrefois.Il écrit une longue lettre à la femme qu’il a aimé passionnément mais dont il s’est lui-même privé.C’est l’occasion pour nous de découvrir tout son monde entre son élevage de moutons, ses pêches solitaires et sa charge de contrôleur de fourrage.Très beau roman, on se laisse emporter par cet amour impossible et par la vie rude que mène cet homme solitaire.
Vote: 
5
Average: 5 (1 vote)

Attention, coup de coeur de l'été !!! Moi, les histoires d'amour manquées, ça me prend aux tripes. "La lettre à Helga", de Bergsveinn Birgisson (atchoum !) en raconte une très belle, d'histoire d'amour manquée.   Nous sommes au fin fond de l'Islande du début du XXème siècle, dans les collines dénudées battues par les vents. Il y a les moutons, ceux qui les élèvent, et parmi eux Bjarni (re-atchoum !), son épouse Unnur, rendue stérile après une opération qui a mal tournée, et Helga, la belle voisine de la ferme d'à côté. Il arrive ce qu'il doit arriver, avec passion, aveuglement, déraison, mais cette dernière reprend ses droits au moment de tout quitter. Bjarni doit donc continuer à vivre dans sa petite communauté perdue au bout du monde, avec l'objet de son amour là, juste à côté, mais pourtant si loin. Il lui écrira cette lettre déchirante et très belle à la fin de sa vie, pour tout lui avouer... C'est beau, touchant, bien écrit, poétique, parfois cru, exotique, entier, passionné, énervant, bref, ça ne laisse pas indifférent, même en seulement 130 pages. Bjarni a été lâche et le reconnaît, mais il le paiera toute sa vie. Snif !
Vote: 
5
Average: 5 (1 vote)

Alors que son mari vient de la quitter, que son amant vient de rompre, la narratrice décide de faire un voyage pour oublier le vide et l’absence. Chargée par sa meilleure amie de Tumi, 4 ans, le fils autiste de cette dernière, elle va entreprendre ce voyage dont elle reviendra « changée ».Espèce de voyage initiatique qui permettra à la narratrice d’aller au cœur d’elle-même.Tumi lui fera redécouvrir le monde sous un jour différent, enchanteur, plein de surprises et de rencontres.Emois, tendresse, fantaisie et allégresse sont les ingrédients de ce roman-conte tout empreint de poésie. A lire sans modérationJocelyne Pontchartrain
Vote: 
5
Average: 5 (1 vote)