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Chaque fois que l'on croit avoir cerné un personnage la suite nous prouve le contraire, car tout est remis en question, les nuances ou les mensonges construisent ou détruisent au fil de la lecture. Un régal
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On vibre aux sons constants de cette musique de mots sur fond de guerre atroce et d’histoires d’amour. Les tambours et les cymbales font résonner les atrocités de la guerre tandis que l’alto peut faire vibrer l’amour infini qui lie deux êtres. C’est une histoire transgénérationnelle qui se joue au Japon et en France avec toujours chez Akira Mizubayashi une même passion mélomane qui rythme ses histoires.
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J’ai toujours été intéressée par le milieu médical, alors à défaut d’avoir jadis osé m’y lancer, je le touche maintenant de temps en temps du bout du doigt à travers certaines de mes lectures. « Le chœur des femmes » est un roman graphique inspiré du livre éponyme de Martin Winckler. On y suit l’histoire de Jean, une jeune interne, qui intègre sans grande conviction le service de soins gynécologiques du docteur Karma pour un stage de 6 mois. Pur fruit de l’enseignement traditionnel de la médecine (où le praticien tout-puissant parle et dicte ses bienfaits), elle découvre une autre façon d’exercer, à travers l’écoute, l’empathie et l’accompagnement. Car mine de rien, les histoires de toutes ces femmes sont bouleversantes… Comment rester indifférent à tant de détresse et de solitude, traitées avec autant d’humanité et de bienveillance ? Ce livre nous ouvre les yeux sur les pratiques de certains que nous avons plus ou moins connues, et qui en réalité ne sont pas acceptables. Pourquoi sous prétexte de faciliter le travail de certains les femmes devraient souffrir, comme pour la pose d’un stérilet notamment ? Inutile donc de vous dire que cet album est important pour la cause féminine, et plus largement pour tout patient en général.
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Trois pilleurs de vaisseau, en fouillant l'épave du Léviathan, trouvent un carnet écrit par un collégien. A l'époque, une catastrophe a eu lieu, détruisant l'appareil et isolant les jeunes et leurs accompagnants.Or un seul caisson permettant à un humain de surivivre est disponible sur le vaisseau, exacerbant les rivalités entre les personnes... Un beau manga et une histoire prévue en trois volumes.
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Très chouette BD que ce « Tananarive », de Sylvain Vallée, où comment rêver sa vie plutôt que de la croquer ! C’est ce qu’a toujours fait Amédée, brave notaire de province à la retraite, grâce aux récits de voyage de son copain Jo, baroudeur bavard ayant roulé sa bosse à travers le monde. Mais lorsque Jo passe l’arme à gauche, notre placide Amédée découvre une toute autre version de l’histoire, et plus tard, de lui-même… Je l’ai bien aimé ce retraité qui part à l’aventure sur les traces des racontars de son ami, et qui va de découverte en découverte, tout en se découvrant lui-même. Comme quoi il n’est jamais trop tard pour vivre ses rêves ! L’album est coloré, vivant, et j’aime beaucoup le trait de Sylvain Vallée. Bref, une chouette lecture.
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Chouette, Ryad Sattouf se lance dans une nouvelle série ! Dans le premier tome du « Jeune acteur », il raconte les débuts simultanés au cinéma de Vincent Lacoste et de lui-même, l’un dans son premier rôle et le second en tant que réalisateur. On pourrait croire cette nouvelle série très éloignée des autres du même auteur (« L’arabe du futur » et « Les cahiers d’Esther »), mais pas du tout : il est encore et toujours question d’adolescence, de notre fragilité durant cette période si particulière, et des années collège avec leurs lots d’ennui, d’incompréhension et parfois de violence. On découvre également plein d’infos sur les tournages, le tout présenter avec un recul amusant. Bref, très chouette !!
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J’ai adoré les précédents albums de Timothé Le Boucher, alors forcément je me suis lancée dans son dernier opus, « 47 cordes ». Celui-ci n’est en fait que la première partie d’une histoire encore un peu compliquée, celle d’Ambroise. Le jeune homme débarque sur la côte d’Azur afin d’entrer en tant qu’harpiste dans l’orchestre du coin. Il y retrouve sa sœur Zahidé, et découvre l’ambiance un peu particulière de la troupe. Mais ce seront les multiples autres rencontres qu’il fera qui le toucheront intimement sans qu’il ne le sache… Un peu difficile de résumer l’intrigue sans trop en dévoiler, mais elle laisse comme pour ses autres livres planer le suspense et l’ambiguité. On y retrouve également la même ambiance un peu malsaine, sur le fil, voire même ici un peu glauque. Bref, j’ai beaucoup moins accroché. Je lirai cependant la suite avec plaisir.
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Certains diront que les livres de Joël Dicker sont tous pareils, et ils auront peut-être raison. D’autres diront qu’il est un pur produit marketing sachant très bien utiliser les tableaux d’Edward Hopper, et ils auront sûrement raison aussi. Mais il n’empêche que j’ai passé un excellent moment avec son dernier opus, « L’affaire Alaska Sanders », que j’ai littéralement dévoré. Petite ville de Mount Pleasant, dans le New Hampshire. Une joggeuse matinale découvre le corps sans vie d’une jeune femme au bord du lac du coin (enfin pas que, mais je ne veux pas vous gâcher la surprise !). Bref, une rapide enquête permet de mettre un de ses amis sous les verrous pour perpétuité. Mais c’est sans compter notre Marcus Goldman national qui dix ans après va inopinément venir fourrer son nez dans cette histoire-là, et nous la résoudre cette enquête ! Comme d’habitude, passé et présent s’entremêlent dans cette histoire pleine de rebondissements, le premier éclairant le second sous un angle nouveau. On est heureusement loin du grand n’importe quoi de « La disparition de Stéphanie Mailer », ainsi que du burlesque de « L’énigme de la chambre 622 » : ici l’intrigue tient diablement bien la route. Annoncé comme le second tome de la trilogie Goldman, entre « La vérité sur l’affaire Harry Québert » et « Le livre des Baltimore », j’avais peur d’un résultat alambiqué pour faire le lien entre les deux : il n’en est rien. On dévore les 569 pages en se disant qu’on relirait bien les deux autres. Bref, pour moi une belle réussite !
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La simplicité des haïkus accompagnés d'estampes. Un petit bijou de poésie pour enfants et adultes ! MAB.
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