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Je n'ai jamais lu un livre aussi triste. Sur le souvenir et sur les brutalités d'un régime totalitaire incarné par la famille El Assad. L'auteur nous écrit au détour d'un ver que le patronyme de cette famille , El Assad (le lion) était au départ El Wahch qui se traduit par "le monstre". Le grand père de Bachar el Assad s'appelait ainsi Ali Sulayman el-Wahch. On s'habitue très vite à l'écriture particulière du livre et on s'immerge d'emblée dans la tristesse et la résignation du personnage pincipale. Je recommande ce livre.
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Beau roman plein de tendresse grâce à l'amour de Jim. Lucy pourra révéler son secret et faire enfin son deuil.Marie-Pierre G
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Dans une famille des Cévennes nait un enfant lourdement handicapé, troisième de la fratrie. Clara Dupont-Monod nous livre un roman choral dans lequel chaque membre de la famille raconte comment il a vécu l’arrivée de cet enfant qui mourra à 10 ans. Tous les sentiments sont décrits avec une grande justesse et sans pathos : de la tristesse, de la colère, de l’incompréhension et surtout beaucoup d’amour. Au fil du roman, nous voyons comment cet enfant permettra à chacun de s’adapter avec humanité et de se construire ou de se reconstruire. Un coup de cœur de cette rentrée de janvier pour ce roman dont je suis sortie apaisée malgré son sujet. Elvira
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Quel plaisir de retrouver la famille Cazalet avec ce quatrième tome de la saga, intitulé « Nouveau départ ». Car c’est bien de cela qu’il s’agit, une fois la guerre finie : comment retrouver une certaine normalité ? Nos protagonistes se rendent compte que beaucoup de choses ont changé, que la société a évolué, et que leur place parmi elle est à faire ou à refaire. Ainsi Ruppert, de retour de France, qui ne sait ni comment se comporter ni quoi dire à sa femme Zoé après toutes ces années d’absence ; tout comme elle qui se remet difficilement du suicide de l’amant qu’elle avait pris alors ; il y a également le séduisant Edward qui finit par se décider à quitter sa femme pour sa maîtresse, et qui finira par le regretter ; Et cette même maîtresse qui épousée devient encore plus jalouse de cette famille à laquelle elle n’appartiendra finalement jamais ; et puis il y a les cousines Louise, Polly et Clary, qui après avoir tant attendu de devenir adultes et indépendantes se retrouvent face aux difficultés de la vie… C’est vrai que lorsque l’on n’est pas dedans, les histoires ci-dessus peuvent paraitre futiles et sans intérêt. Mais c’est sans compter le talent d’Elizabeth Jane Howard, qui réussit la prouesse de faire vivre tous ces destins en parallèle et de nous les rendre passionnants, dans une période qui l’est tout autant : l’après-guerre. C’est fin, délicat, parfois long peut-être, mais terriblement addictif, et fortement révélateur de la condition féminine de cette période. Snif, plus qu’un tome et c’est fini !
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Attention, gros gros coup de cœur de DD !!! Anne Berest est chez ses parents lorsque sa mère reçoit une carte postale un peu singulière : une vieille photo du Palais Garnier, avec au verso dans une écriture singulière les prénoms de ses grands-parents, oncle et tante, tous morts à Auschwitz. Après l’effet de surprise, le courrier tombe rapidement dans l’oubli. Dix ans plus tard, Anne est sur le point d’accoucher. Soucieuse de connaitre davantage ses ancêtres, elle se souvient de la carte postale et demande alors à sa mère de lui raconter l’histoire d’Ephraïm, Emma, Noémie et Jacques… Quelle histoire incroyable !!! L’auteure nous fait partager son incroyable héritage, ainsi que son enquête pour connaitre l’auteur de cette « carte postale ». Avec elle nous (re)découvrons l’horreur, mais aussi l’amour qui a précédé, ainsi que la gestion de l’après : comment survivre après tout ça ? Est-on si sûrs que les choses ont changé ? Comment cet « héritage » a été partagé sans le savoir ? Le récit est passionnant, on a du mal à croire que tout cela soit vrai, et il n’en a que davantage d’impact. Bref, j’ai adoré.
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Ne croyez pas que je sois un peu tordue, mais la thanatopraxie est quelque chose qui me fascine. Kécécé ? La science de conservation des corps… L’intrigue du « Parfum des cendres », de Marie Mangez, se situe dans ce milieu-là : Alice est une thésarde un peu immature qui a choisi ce sujet d’études. Elle suit pendant quelques mois des praticiens afin de comprendre leurs pratiques mais surtout leurs motivations, jusqu’à ce qu’elle tombe un jour sur Sylvain, bien différent de tous les autres… Ne croyez pas que ce soit un livre triste, au contraire, il célèbre la vie et tous les petits riens qui vont avec : un sourire, une odeur, et l’histoire de tous ces défunts que l’on devine par petites touches. Le personnage de Sylvain est bien mystérieux et singulier, et cache un lourd secret qu’il nous est donné de découvrir. J’ai bien aimé l’originalité de l’histoire, les personnages, l’intrigue. Un joli premier roman.
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Amélie Nothomb n'est jamais aussi bonne que lorsqu'elle parle de sa vie et des siens. "Premier sang" en est l'éclatante preuve, à travers un bel hommage qu'elle porte à son père, tout en sachant garder son ton décalé si particulier. Patrick nait sans père avec une mère qui ne se remet pas de la mort de celui-ci. Elevé précieusement par ses grands-parents maternels, il est un beau jour envoyé dans le château familial de ses autres ascendants, dans les Ardennes. Il découvre alors avec délice un tout autre mode de vie, et nous aussi par la même occasion... Comme d'habitude, c'est trop court. On en aurait bien repris encore de l'histoire de ce père particulier, qui se découvre brutalement une famille noble et farfelue, qui le forgera de manière forte, et lui permettra notamment de survivre au coup d'état subi lors de son premier poste de diplomate dans l'ex Congo belge. Quelle vie extraordinaire ! Bref, un super livre.
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Un gros coup de cœur pour ce petit roman qui m'a rappelée toute mon enfance à la ferme, la chasse aux escargots avec mon frère et surtout d'aller chercher les vaches dans le pré à Jouars.Un bon petit roman sur la campagne. Marie-Pierre
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C'est l'histoire d'une vie que l'on n'a plus envie de vivre, dans laquelle on ne se retrouve plus, dans laquelle on s'est perdu... C'est l'histoire de Clara, qui ce matin-là, n'y arrive tout simplement plus... Et c'est l'histoire d'une quête, la quête de soi. Gaëlle Josse est toujours une plume sensible et délicate et ici elle cherche à consoler - peut-être même un peu trop vite... Pas son meilleur roman, mais toujours agréable...
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L'année dernière, j'étais tombée sous le charme de «Tiare», dernier roman de la trilogie polynésienne de Célestine Hitura Vaite. J'ai décidé de découvrir l'histoire de Materena et de son mari Pito depuis son début en me plongeant dans le premier tome, « L'arbre à pain ». C'est en effet sous cet arbre typique de là-bas que l'héroïne alors jeune fille donnait rendez-vous à celui qui allait devenir l'homme de sa vie, le beau Pito. Très amoureuse, elle avait été plongée dans le désespoir lorsque celui-ci avait choisi de faire son service militaire en métropole, chez les « farani ». Et d'autant plus triste lorsqu'il n'avait même pas chercher à la revoir à son retour. Mais les vahiné ont plus d'un tour dans leur paréo… J'ai de nouveau été séduite par ces histoires si simples et si singulières à la fois, et qui à travers le quotidien des personnages nous font découvrir la vie à l'autre bout du monde, sur ces îles françaises qui ne le sont en fait que bien peu : les problèmes d'argent, la débrouille qui va avec, les codes de la vie amoureuse, et ce fameux mariage auquel tient tant Materena, tout prend une couleur exotique mais en même temps familière. J'ai beaucoup aimé, vivement la suite.
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