L’insurgé de Montaigu :

 

un premier roman historique de Pierre Drochon.

 

Pierre Drochon

 

Un passé commun vieux de deux siècles réunit deux familles de Montaigu : les aristocrates de Mortemard et les ébénistes Gaboriau.

Une enquête et une idylle autour d’une horloge sémaphore.

 

Entretien avec l'auteur.

 

Qui êtes-vous ? Je suis né dans une famille paysanne, en 1955, à Saint-Varent dans les Deux-Sèvres, aux portes de la Vendée militaire. Dès l’adolescence, j’écrivais de petits textes que j’ai gardés pour moi. En 1976, j’ai rejoint la région parisienne et un groupe aéronautique militaire où j’ai occupé diverses fonctions d’ingénieur. Au sein de cette société, j’ai observé mes collègues salariés avec l’obsession de comprendre leurs comportements et les ressorts qui expliquaient ces derniers. Dans le même temps, je me suis impliqué dans l’association Vendée Jeunesse à Paris, une grande famille qui me manquait depuis mon départ de province.

 

Comment est né ce roman ? En premier lieu je dois dire que j’ai été encouragé par de modestes succès autour de publication de nouvelles mais succès malgré tout : par exemple, j’ai obtenu le 2ème prix du concours 2014 de nouvelles organisé par le réseau « Au fil des pages 78 » avec mon texte « Effluves et sentiments ». Ce roman, mon 1er, il est inspiré par les événements historiques qui se sont déroulés autour de Montaigu, théâtre de combats acharnés en 1793, pendant les guerres de Vendée. Le cadre général de mon récit y prend ses racines : Charette, le siège de Montaigu, les moulins sémaphores… Je me suis aussi intéressé à l’histoire de Louis Drochon, '' brigand vendéen’' qui fut condamné à mort et exécuté en 1793 ! Toutefois j’ai gardé une grande liberté dans ma fiction : le château Talmont, les familles de Mortemard et Gaboriau sont le fruit de mon imagination.

 

Que raconte L’Insurgé de Montaigu ? Mon intérêt pour la psychologie m’a conduit à explorer les traces traumatiques de ce drame encore sensibles deux siècles plus tard. Des va-et-vient entre ces deux époques doivent permettre de résoudre le mystérieux syndrome des ''mains gelées’' qui frappe la lignée Gaboriau : Louis, le fils, chaque année à la même période, comme ce 16 septembre 1984 ne peut plus tenir un outil ! Un héritage maudit pour ce jeune ébéniste ? La famille Gaboriau et les de Mortemard aristocrates de Montaigu seraient-ils liés par un passé commun, vieux de deux siècles ? Louis va mener son enquête pour comprendre cet héritage maudit.

 

Comment avez-vous écrit ce roman ? Les recherches, commencées voici sept ans, ont été suivies d’un temps d’écriture qui s’est étagé sur deux ans et demi. Je me suis aussi appuyé sur les archives départementales de Vendée et de Loire-Atlantique, des relecteurs de mon cercle familial et amical ainsi que divers sites Internet.   

 

L’insurgé de Montaigu (250 pages), Pierre Drochon, édition Librinova. Ce roman est disponible en version papier auprès des librairies indépendantes (Le Pavé dans la Mare), en ligne (Fnac, Amazon, etc.) et en version électronique auprès de mon éditeur Librinova.