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4ème tome de la série chinoise de Peter May, « Cadavres chinois à Houston », malgré son titre bien pourri, est un assez bon cru. Il a le mérite de cette fois-ci inverser les rôles et ainsi placer nos protagonistes sur le sol US, en plein cœur du Texas en plus, on peut difficilement faire plus ricain ! Notre chère Elisabeth tente donc de refaire sa vie loin de son Li (ah ah) en prenant un nouveau poste à l’université de Houston. Mais ce qu’elle ne sait pas, c’est que de son côté le bel inspecteur a demandé sa mutation à l’ambassade chinoise de Washington, dans l’espoir de la retrouver. Bon, Houston-Washington, ce n’est pas franchement la porte à côté, ça doit être pour cela qu’il n’a jamais franchi le pas. Quoi qu’il en soit, vous me voyez venir avec mes gros sabots, figurez-vous qu’une cinquantaine de clandestins chinois sont retrouvés morts dans un camion à la frontière mexicaine, qu’Elisabeth est amenée à réaliser les autopsies, et que Li vient mener l’enquête pour le gouvernement chinois. Ces deux-là se retrouvent donc, et doivent affronter ensemble le spectre d’une pandémie mondiale… Pourtant écrite en 2002, l’intrigue est terriblement d’actualité et résonne tristement auprès du lecteur de 2021. Je vous rassure, ici tout est bien qui finit bien, et on aura même passé un bon moment de lecture, avec en plus un twist final qui nous fera lire (bientôt) le tome suivant ! Bref, j'aime bien Peter May.
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J'ai lu "Un roman français", de Frédéric Beigbeder, et ai un peu honte d'avoir bien aimé! En effet l'auteur prétend n'avoir eu jusqu'à présent aucun souvenir de son enfance. Rien, niet, nada. Jusqu'à ce jour de janvier 2008, où ayant été pris en flag en train de snifer de la coke sur le capot d'une voiture (!), il se tape 48 heures de garde à vue et le mitard qui va avec. Le choc est alors tel pour le dandy parigo-jet-setter que tout lui remonte subitement à la surface, et qu'il se décide de tout mettre à plat dans ce livre. Honte donc d'avoir bien aimé, car le lecteur rentre dans son intimité, son enfance, sa famille, bref, tout ce qui l'a construit et fait de lui l'homme que l'on connait. Ce qui sauve le livre d'une énième biographie people, c'est l'écriture, brillante, riche, drôle, parfois simple, mais ceci ne contredit pas forcément cela. Par contre de là à lui donner un prix littéraire (le prix Renaudot en l'occurence), ,c'est peut-être un peu poussé...DD78
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