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Les poètes morts n'écrivent pas de romans policiers de Björn LarssonJan Y., poète ayant voué toute sa vie à la poésie, a accepté la mort dans l'âme d'écrire un roman policier à la demande de son éditeur. Juste avant qu'il ne le termine, il est retrouvé pendu dans la cabine de son bateau, ancré dans le port d'Helsingborg. Un crime maquillé en suicide. Qui l'a tué ? Un proche (son ami auteur de polars, son père qui l'a toujours détesté ?) ou le tueur à gage d'un des capitalistes véreux épinglé dans son polar ? C'est le commissaire maritime Barck, lui-même poète à ses heures, qui est chargé de l'enquête. Le manuscrit inachevé du poète, décrypté par le policier, est peuplé de personnages empruntés au « réel ». Les états d'âme de l'éditeur Petersen renvoient aux tumultueuses mutations de l'industrie du livre.Il n'est pas impossible de deviner qui est l'assassin… Mais on est bluffé par la qualité du roman, l'élégance du style, la beauté des poèmes, la subtilité des personnages, aussi bien retors et qu’attachants. C’est surtout un manifeste en faveur de la beauté du verbe. On peut bien pervertir ou tuer les poètes, la poésie, elle, ne meurt pas.Emmanuelle Liégey - lectrice
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Un homme prénommé Marcos possède un don, un avantage précieux pour les policiers avec lesquels ils collaborent. Il peut voir en ses interlocuteurs leurs souvenirs : le plus beau mais aussi le plus terrible. Elevé seul avec sa mère, un lien puissant les unit qui perdure jusqu’à l’âge adulte. Mais un jour, sa mère vint à mourir et le laisse seul sur terre. Son monde vient de s’écrouler, l’univers reste inchangé ; Marcos doit survivre à cette rude épreuve.Il décide alors de ne plus dormir et se procure deux seringues contenant une solution qui le tiendra éveillé définitivement. Sur le point de s’injecter dans les veines le contenu du produit, il aperçoit de sa fenêtre une jeune femme sur la terrasse Santa Ana qui l’intrigue par sa façon d’être, son attente et ses mimiques.Puis le téléphone sonne. Son patron lui demande de venir dans les plus brefs délais. En effet, depuis plusieurs mois déjà les autorités maintiennent en garde à vue le premier extra terrestre dont ils aimeraient connaître les origines. Marcos est leur dernier espoir mais contre toute attente son don ne fonctionne pas ; plus surprenant encore c’est cet « étranger » qui pénètre en lui. Il sait que Marcos ne va pas bien et que la vie désormais lui est d’un gout amer.Enfermé et maltraité, l’inconnu ne peut accomplir sa mission. Avec de l’aide il s’évade et aide Marcos à trouver sa voie.L’amour rend les être plus forts sur terre que ce soit l’amour passion, l’amitié, la tendresse ou l’affection. Tel un arbre qui perd ses branches, l’être humain qui perd une personne aimée se fragilise et devient vulnérable. Ce roman dédramatise la mort en imaginant une possibilité de continuité.Elody - Beynes
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