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Enzo Popov, 12 ans et en surpoids, vit dans grand et bel appartement des beaux quartiers parisiens. Mais ce logement ne lui appartient pas. Les propriétaires le confient à sa mère lors de leurs nombreuses et longues absences afin qu'elle l'entretienne.Tous deux partagent la même chambre et ce n'est guère facile pour un adolescent en plein recherche de lui-même. De plus, au collège "le fils de la bonne" devient vite la tête de turc de tous les élèves .La première partie décrit la relation fusionnelle entre Enzo et sa mère Liouba, les humiliations vécues par l'un et l'autre, la recherche de racines par l'adolescent pour qui la lecture est une évasion, la violence de la société, la précarité, le harcèlement scolaire et l'aveuglement du corps enseignant. Véronique Olmi arrive à nous toucher de façon percutante dans cette partie.J'ai eu plus de mal à accrocher à une seconde partie que j'ai trouvée longue et détachée du reste du récit. Enzo trouve une échappatoire sous la présence fantastique de soldats russes qui pourraient faire partie de sa lignée familiale. Un roman bien noir avec cependant quelques éclaircies : l'amour entre Enzo et sa mère, un hommage à la lecture et l'amitié de Charles au milieu de collégiens hostiles et violents.Elvira
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