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Un coup de coeur ! La plume de Muriel Barbery nous captive et nous entraîne dans ce conte poétique. Un enchantement !
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Nous mettons les pieds sur une île au cadre paradisiaque et faisons la connaissance d'une famille indécemment riche. Toute cette famille semble dominée par un patriarche dont l'influence est importante. En effet, ses trois filles ainsi que ses petits enfants doivent mener une vie et un destin qui auront forcément une influence positive sur le ressenti de cet homme à leur égard. Avoir de l'argent, réussir ses études et sa vie amoureuse, être beau/belle semblent être les aspirations de tout ce petit monde. Malgré cela, se détachent 4 personnalités: "les menteurs". 2 filles et 2 garçons, cousins/cousines. Un lien très fort les unit et lorsqu'ils se retrouvent sur cette île pour leurs vacances, tout le reste semble disparaître. Ils font fi de leurs parents, de cette pression sociale que ceux-ci leur font subir et savourent leurs étés avec leurs préoccupations de jeunes adultes à savoir les études, l'amitié et l'amour. Cadence nous raconte ces étés, qui ont bercés son passé et les moments privilégiés qu'elle partage avec cette bande qu'elle affectionne tant. Nous apprenons à découvrir chacun d'eux, leurs qualités, leurs défauts et j'ai eu l'impression d'être l'un des leurs à certaines reprises. Si je me suis attachée à eux, j'ai, en revanche, détester leurs parents qui font peser sur leurs épaules, bien trop de pression. Leurs projets, leurs rêves et leur soif d'argent prennent le dessus, sur l'amour qu'ils ressentent pour leurs enfants et cela est très agaçant par moment. Mais tout cela est sans compter l'été "15", un été qui a tout changé pour Cadence et dont elle n'a malheureusement que des bribes en tête puisqu'elle subit une amnésie qui l'handicape et crée un malaise dans ses relations avec ses proches. Sa recherche d'informations bute également sur les non-dits et les secrets de cette famille qui se veut bien sous tout rapport. On peut se dire que ce roman va être "léger" mais il n'en est rien. Au fil de la lecture, un véritable drame se noue et la fin nous laisse sans voix. Tout ce qui a été lu jusqu'à maintenant est remis en question et rend la lecture particulièrement mystérieuse. Nous plongeons dans l'effroi et j'avoue ne rien avoir vu venir. J'ai bien aimé cette lecture, il m'a manqué quelque chose pour avoir un coup de cœur, cependant. L'auteur nous mène en bateau et c'est une prouesse à saluer car je n'envisageai pas du tout ma lecture comme elle l'a été, pleine de mystère et d'imprévu.
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J’ai lu tous les livres de Marc Levy ; à l’exception des « Enfants de la liberté », je l’apprécie particulièrement pour l’originalité de ses histoires qui me font facilement rêver. Le début d’Elle et lui m’a toutefois laissé un arrière-goût de déjà lu et vu ; ce pour deux raisons : d’une part l’intervention des personnages principaux du premier livre « Et si c’était vrai ?» et d’autre part l’utilisation en toile de fond d’un site de rencontres. La fin, quant à elle, m’a paru trop précipitée…Mais le corps de l’histoire m’a offert plein de surprises qui sont loin de m’avoir laissée indifférente : de la promenade sur le toit de l’Opéra à la dénonciation de la dictature coréenne en passant par, et ce ne sont pas des moindres, les états d’âme qu’amène l’écriture, en l’occurrence ceux de l’auteur même.Ce dernier rend ainsi hommage au métier de traducteur faisant le succès ou pas d’un livre à l’international. Et puis, le lecteur apprendra, sous l’angle de la comédie, la gymnastique qui consiste à écrire une nouvelle histoire à partir d’un vécu déplacé de son contexte réel. Marc Lévy nous dévoile également un de ses secrets d’écrivain : comment parler de soi à travers un personnage. On remarquera aussi, à ce stade de la réflexion que dans ses livres, Marc Lévy aborde, mine de rien, des thèmes sérieux tels que le coma, le mystère de la vie et de la mort, ou ici, la dictature… Bref, sous leurs airs légers tant dans leur contenu que dans leur style, chaque livre devrait interpeller le lecteur sur bien des sujets.Du point de vue de la mise en page, j’ai apprécié les cadres que l’éditeur a réservés aux SMS dans Elle et Lui.Emérance Bétis - Jouars-Pontchartrain
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« Les sorcières n’existent pas. Je le sais : ma meilleur amie en est une ! » Falbala est une sorcière. Elle a 10 ans et vit avec sa mère, la terrible Carabosse d’Aime Hâte et Chatanach, le méchant chat qui chuinte. Tout pourrait être simple au pays des sorcières, mais un drame se prépare : Falbala aime être avec les « zumains » et va même à l’école avec eux, sans que sa mère ne le sache ! Combien de temps pourra-t-elle garder ce terrible secret ? Un petit roman à découvrir à partir de 8-9 ans, étonnant et plein de rebondissements. MAB.
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« Les sorcières n’existent pas. Je le sais : ma meilleur amie en est une ! » Falbala est une sorcière. Elle a 10 ans et vit avec sa mère, la terrible Carabosse d’Aime Hâte et Chatanach, le méchant chat qui chuinte. Tout pourrait être simple au pays des sorcières, mais un drame se prépare : Falbala aime être avec les « zumains » et va même à l’école avec eux, sans que sa mère ne le sache ! Combien de temps pourra-t-elle garder ce terrible secret ? Un petit roman à découvrir à partir de 8-9 ans, étonnant et plein de rebondissements. MAB.
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Voici une idée originale : vider les poches de nos personnages de contes, de romans..., les présenter sur un livre et essayer de reconnaitre qui se cache derrière ces objets: haricots, miettes de pain, allumettes...un livre jeu drôle, à partager entre les enfants et les parents !
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3ème tome de la série fin du monde U4. Cette fois-ci on se penche sur l’histoire de Jules, jeune parisien un peu costaud qui habite du coté du jardin du Luxembourg (le pauvre !). Il n’empêche que sa famille a péri comme toute les autres du virus Utrecht 4, et il se retrouve tout seul dans son (bel) appartement, terrorisé par les rats qui l’envahissent peu à peu. Mais un jour, alors qu’il descend de son 5ème étage se réapprovisionner, des pleurs d’enfant l’attire dans l’appartement du pédiatre de l’immeuble : contre toute attente, une petite fille a miraculeusement survécu au virus… J’ai bien aimé ce 3ème tome de la série. Il donne de nouveau un autre éclairage sur les aventures de ces ados abandonnés à eux-mêmes, nous remémorant les livres précédemment lus (pour ma part « Stéphane » et « Yannis », qui en plus sont particulièrement liés). La société mise en place par les ados puis par l’armée ne fait pas rêver, surtout pour des individus sensés être remplis de rêves et d’illusions. En tout cas je lirai avec plaisir ce qu’a vécu le dernier personnage, Koridwen, afin de bien boucler la série en passant par la Bretagne.
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4ème et dernière version pour moi du virus U4, avec "Koridwen", d'Yves Grevet. Cette fois-ci c'est de la campagne bretonne que nous découvrons les premiers jours de cette pandémie fictive, à travers les yeux d'une jolie rousse au caractère bien trempé. Koridwen n'a pas eu une enfance toujours heureuse, à côté d'une mère effacée et d'un père qui buvait trop (ça se passe en Bretagne je vous dis !). Heureusement que sa grand-mère était là pour la soutenir, et lui transmettre son savoir et ses dons un peu sorciers. Suite à un message provenant de son jeu video préféré, la jeune fille se persuade qu'elle peut changer le cours des choses, et décide de se rendre à Paris en tracteur... J'ai bien aimé cette version bretonne du sujet, donnant la vision du début de pandémie hors des grandes villes. J'ai bien aimé retrouver aussi les personnages des autres livres, qui prennent une dimension différente maintenant que je les ai tous lus. Mais ce que j'ai préféré, c'est le caractère fantastique du récit, grâce auquel jusqu'au bout on se pose la question de savoir si Koridwen va y arriver ou non. Quoi qu'il en soit une chouette série young adults, sur le thème de la fin du monde qui me fascine.
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Second tome du récit autobiographique de l'auteur, l'album "L'arabe du futur 2" est de nouveau une belle réussite. Le petit Ryad vit désormais avec ses parents et son petit frère dans la Syrie d'Afez al Assad. Et grande étape pour lui (et pour nous aussi par la même occasion) : il rentre à école. La peinture qu'il nous en fait est assez hallucinante, entre une maitresse voilée en talons aiguilles, des petits camarades assez odorants (!), et le poids sidérant de la religion. Ah oui, il y a aussi le poids du bâton qui sanctionne lourdement les bavards... Bref, toujours ce ton enfantin et léger pour évoquer des sujets graves, très graves même, et pour nous apprendre plein de choses sur cette société inconnue. Avec en prime une visite de Palmyre, ville-vestiges tristement célèbre aujourd'hui.
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Coup de cœur de la rentrée littéraire. Une employée de Pôle emploi n'a pas l'intention de moisir au milieu de ses "clients" qu'elle cerne au demeurant fort bien. Enfin elle le croyait jusqu'au moment ou l'un d'eux se révèle plus intéressant... Dès ce moment, plus rien ne pourra l'arrêter dans ses projets ! Un récit subjectif, par plusieurs témoins. Chacun doit s'affirmer et cherche sa voie, le tout raconté sur un ton caustique du plus bel effet ! Des personnages féminins intéressants ;)
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Après avoir beaucoup aimé "la vérité sur l'affaire Harry Québert", je me suis lancée dans le nouvel opus de Joël Dicker, "le livre des Baltimore". On y retrouve le personnage de l'écrivain Marcus Goldman, qui cette fois-ci nous dévoile son enfance dans une famille pas tout à fait comme les autres, auprès de ses parents, vivant dans une banlieue banale du New-Jersey, mais surtout auprès de son oncle et sa tante, membres de la riche société de Baltimore. Week-ends là-bas, vacances dans les Hamptons et à Miami, il partage ainsi les 400 coups avec son cousin Hillel et son frère adoptif Woody. Tout ça jusqu'à ce que le drame ne se produise... Malgré ses nombreux défauts, j'ai beaucoup aimé ce roman : le récit de cette "plus qu'amitié" à la vie à la mort entre les 3 garçons m'a touchée, rempli de détails et d'anecdotes la rendant presque palpable ; l'ambiance américaine que l'on trouvait déjà dans "La vérité..." ; et puis ce mystérieux drame que l'on voit peu à peu se dessiner. Par contre le dernier tiers du livre peut paraitre quelque peu longuet, les sentiments un peu mielleux et peu crédibles si l'on prend un peu de recul. Mais qu'importe, je l'ai dévoré !
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