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Cette fois-ci l'auteur met un calendrier au début de chaque chapitre et barre les jours passés...cela peut aider dans ces incessants aller-retour qui personnellement me fatiguent. La ficelle est toujours la même. Pour les inconditionnels de Dicker.
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Au seuil de sa vie, Michelangelo Vitaliani, Mimo comme il aime être appelé, se souvient. C’est toute une vie, riche en pérénigrations dans l’Italie fasciste, qui défile. Parti de rien, il deviendra un sculteur vénéré et adulé. Très vite, il rencontrera son amie de toujours, la talentueuse et explosive Viola Orsini ayant elle toutes les cartes en main pour réussir. Tous deux formeront un duo atypique, ils connaitront le bonheur, les doutes, les disputes... La famille Orsini sera un élément clé dans la vie de Mimo et dessinera en partie son destin. Un livre fascinant qui vous fait cotoyer des personnages hauts en couleurs. Pas de doute, lorsqu’on est plongé dans cette grande fresque romantique, on a du mal à la lâcher !
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«Loin de la foule déchaînée», de Thomas Hardy, porte bien son (magnifique) titre : perdus au beau milieu de la campagne anglaise du XIXème siècle, nos personnages sont en effet un peu solitaires ! La belle Bathsheba vient d'hériter de la ferme de son oncle qu'en femme avant-gardiste, elle souhaite diriger elle-même. Il faut dire qu'elle ne se débrouille pas trop mal, largement épaulée par Gabriel, jeune berger fou amoureux d'elle qu'elle a cependant éconduit par désir de liberté. Un soir d'ennui, elle envoie une carte de Saint Valentin au taciturne Mr Boldwood, qui de voisin indifférent passe alors aussitôt au stade d'amoureux transi dont elle ne sait plus trop comment s'en dépatouiller. Jusqu'au jour où son chemin croise celui du fringant sergent Troy, et que son petit coeur se mette alors à battre plus fort… Grand classique de la littérature anglaise, ce roman est resté pendant quelques temps pour moi un grand mystère : personnages distants difficiles à cerner, intrigue peu passionnante (problèmes avec les moutons, discussions entre inconnus), style un peu ampoulé, bref, j'ai ramé. Et puis doucement on se prend au jeu, découvrant la vie pas si facile que cela dans cette campagne anglaise isolée, surtout quand on est un femme seule et convoitée. le drame se noue peu à peu, emprisonnant Bathsheba dans une situation douloureuse, mais toujours avec cette distance « so british » ! Bref, une première lecture de Thomas Hardy qui me donne envie de découvrir le reste de son oeuvre.
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Un roman qui fait du bien car malgré la rudesse de ce que vivent les personnages, il se dégage du texte et de l'écriture de la douceur, de l'entraide et de l'humanité.
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"La dernière reine", de Rochette, est un bien bel album. J'avoue qu'au démarrage je n'ai pas été très emballée par le dessin (traits épais, couleurs sombres), mais sa magnifique et surprenante histoire a su prendre le dessus pour m'emporter moi aussi dans les belles montagnes du Vercors. Elles sont pourtant au début pleines d'injustice : celle des hommes envers la nature, celle des hommes envers ceux qui sont différents, celle de la guerre également. Mais la beauté et l'amour ne sont pas loin, et vont permettre à notre héros Edouard de connaitre le bonheur. Je recommande !
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Un thriller qui nous tient jusqu'au bout. On se s'attache très vite à Elsa, le personnage principal et on vit ses émotions jusqu'à la fin du roman où comme elle, on comprend ce que veut dire la phrase "vous comprendrez à la fin du film". Ce roman mérite bien sa place au Prix des Lecteurs 2023-2024.
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Chaque fois que l'on croit avoir cerné un personnage la suite nous prouve le contraire, car tout est remis en question, les nuances ou les mensonges construisent ou détruisent au fil de la lecture. Un régal
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Certains diront que les livres de Joël Dicker sont tous pareils, et ils auront peut-être raison. D’autres diront qu’il est un pur produit marketing sachant très bien utiliser les tableaux d’Edward Hopper, et ils auront sûrement raison aussi. Mais il n’empêche que j’ai passé un excellent moment avec son dernier opus, « L’affaire Alaska Sanders », que j’ai littéralement dévoré. Petite ville de Mount Pleasant, dans le New Hampshire. Une joggeuse matinale découvre le corps sans vie d’une jeune femme au bord du lac du coin (enfin pas que, mais je ne veux pas vous gâcher la surprise !). Bref, une rapide enquête permet de mettre un de ses amis sous les verrous pour perpétuité. Mais c’est sans compter notre Marcus Goldman national qui dix ans après va inopinément venir fourrer son nez dans cette histoire-là, et nous la résoudre cette enquête ! Comme d’habitude, passé et présent s’entremêlent dans cette histoire pleine de rebondissements, le premier éclairant le second sous un angle nouveau. On est heureusement loin du grand n’importe quoi de « La disparition de Stéphanie Mailer », ainsi que du burlesque de « L’énigme de la chambre 622 » : ici l’intrigue tient diablement bien la route. Annoncé comme le second tome de la trilogie Goldman, entre « La vérité sur l’affaire Harry Québert » et « Le livre des Baltimore », j’avais peur d’un résultat alambiqué pour faire le lien entre les deux : il n’en est rien. On dévore les 569 pages en se disant qu’on relirait bien les deux autres. Bref, pour moi une belle réussite !
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Honte à moi, je ne savais même pas qu’Azincourt était une célèbre bataille !!! Alors merci à mon fils d’avoir eu cette super idée de cadeau de Noel et de m’avoir offert « Azincourt par temps de pluie » de feu Jean Teulé. L’action se situe en Picardie le jeudi 24 octobre 1415 (soyons précis). Après une petite escapade en France, le roi d’Angleterre tente de retourner sur son île en atteignant Calais. Son armée étant peu nombreuse et cassée par la dysenterie, le fleuron de la noblesse française prend alors son armure, son cheval et ses écuyers pour lui barrer la route et massacrer de l’anglais. Mais les choses ne vont pas tout à fait se passer comme ça… J’ai eu beaucoup de mal avec le début du livre, pendant lequel l’auteur ridiculise au maximum ses personnages à travers une multitude de passages grivois et graveleux un peu insupportables. Et puis la bataille commence, et là tout prend corps. Les petits détails anodins de la première partie prennent soudain une ampleur décisive, et deux mondes s’affrontent alors : les anglais démunis, malades qui n’ont plus rien à perdre, face à la chevalerie française, puissante mais bourrée de principes qui lui seront fatals. C’est poignant, violent, terriblement cruel, avec une désespérante impression de gâchis, mais toujours avec ce ton ironique qui se moque de tout le monde. Bref, pour moi un livre sauvé par son sujet.
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