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Dernier tome de sa série autobiographique, "L'arabe du futur 6" a un triste goût de fin. J'ai aimé découvrir cette jeunesse hors-norme au Moyen-Orient, au sein d'une famille aux origines si différentes ; cette analyse fine des différences entre les modes de vie de ces sociétés, bien cachée derrière l'humour et l'innocence de l'enfance ; et puis ces histoires de famille, si terribles, qui trouvent ici leur dénouement doux-amer. Merci Mr Sattouf d'avoir partagé tout cela avec nous.
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J’ai découvert la bande dessinée « Des vivants » à La Grande Librairie (que je ne regarde pourtant jamais). Francois Busnel y était dithyrambique sur cet album de Simon Roussin, qui raconte la génèse et la fin d’un des premiers réseaux de résistance français, celui dit du musée de l’Homme. Ou comment des scientifiques, hommes et femmes, n’ont pu se résoudre à la victoire de l’Allemagne nazie et ont œuvré en silence pour résister. Tout intelligents qu’ils étaient, ils n’ont malheureusement pas réussi à suffisamment se cacher, et la plupart ont connu une fin tragique… C’est peu de dire que le sujet prend aux tripes. Les scénaristes Raphaël Meltz et Louise Moaty ont réussi la prouesse de ne donner comme paroles aux personnages que des faits réels (lettres, articles, enregistrements), afin de dénaturer le moins possible le récit. Malheureusement, pour ma part, ça ne prend pas : on a beaucoup de mal à rentrer dans l’histoire et à reconnaitre les personnages, et il y a pas mal de planches sans dialogues qui tirent en longueur. De plus je n’ai pas été fan des couleurs choisies par l’illustrateur, trop vives et tranchées à mon goût. Par contre la lecture des notes à la fin du livre m’a beaucoup émue, les faits devenant plus clairs et concrets : respect messieurs et mesdames… Bref, déçue.
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J’ai adoré les précédents albums de Timothé Le Boucher, alors forcément je me suis lancée dans son dernier opus, « 47 cordes ». Celui-ci n’est en fait que la première partie d’une histoire encore un peu compliquée, celle d’Ambroise. Le jeune homme débarque sur la côte d’Azur afin d’entrer en tant qu’harpiste dans l’orchestre du coin. Il y retrouve sa sœur Zahidé, et découvre l’ambiance un peu particulière de la troupe. Mais ce seront les multiples autres rencontres qu’il fera qui le toucheront intimement sans qu’il ne le sache… Un peu difficile de résumer l’intrigue sans trop en dévoiler, mais elle laisse comme pour ses autres livres planer le suspense et l’ambiguité. On y retrouve également la même ambiance un peu malsaine, sur le fil, voire même ici un peu glauque. Bref, j’ai beaucoup moins accroché. Je lirai cependant la suite avec plaisir.
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J’adore les récits autobiographiques, qu’ils soient écrits ou bien comme ici graphiques. Pénélope Bagieu, l’auteure des célèbres « Culottées », se livre ici sur sa jeunesse d’enfant de divorcés, entre une mère aimante, une sœur adorée et un père absent. On suit ainsi une quinzaine de petites histoires, de la plus futile à certaines plus dramatiques. On comprend ainsi mieux le féminisme de l’auteure, mais aussi tout le dynamisme et la pêche que l’on peut trouver dans ses autres albums. Pas de couleur, le livre se veut comme un carnet intime gribouillé à la va vite au coin du lit, ce qui le rend d’autant plus vivant. En tout cas j’ai adoré.
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Oh que c'est bon !!! Cette bande dessinée "Goldorak" a été pour moi une totale réussite. On les retrouve tous, les héros qui ont bercé notre enfance, avec quelques années de plus et donc cette terrible question : que leur est-il donc arrivé depuis qu'Actarus et sa sœur ont quitté la Terre pour retrouver Euphor ? Dorison et Bajram y répondent brillamment, reprenant tous les codes de l'animé : tout y va bien, y a un gogoth qui arrive et qui pète tout, il est où Goldorak, ah ben il est là mais là il y arrive pas, grosse remise en question (en général la partie de l'épisode qui tire le plus en longueur), ah ben ça y est maintenant il y arrive, et voilà tout va bien les méchants sont partis ! Mais ne vous fiez pas à ma présentation simpliste de la trame, elle est ici bien plus riche que ça, et repose sur une multitude de petits détails qui nous reviennent avec plaisir à la mémoire (les différentes voies de sortie du robot, la transformation d'Actarus, le centre et le ranch,...). On sent que les dessinateurs sont des passionnés, et Bajram, Cossu et Sentenac ont vraiment fait un travail remarquable. Mention spéciale à Guillo qui offre une colorisation impressionnante et magnifique, ouah, j'en ai pris plein les yeux. Bon, vous l'aurez compris, j'ai A-D-O-R-é !!!
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Une BD prenante, à l'intrigue originale. De l'aventure, de l'humour, des vaisseaux spatiaux, des méchants et des personnages charismatiques. Un très bon moment de lecture, dépaysant, bel allumage ! MAB.
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Même si je l'attendais avec impatience, je n'ai pas pu m'empêcher d'être un peu déçue par cette suite (et fin) de "L'âge d'or", du duo Pedrosa/Moreil. Déjà j'ai eu du mal à me remettre dans l'histoire, un petit résumé du premier tome n'aurait pas été de trop. Nous avions en effet quitté la princesse Tilda évanouit dans le temple de l'âge d'or, livre mythique permettant aux hommes de vivre ensemble en harmonie. Pas de chance, ce second tome débute par la guerre et le siège du château de son usurpateur de frère. Les méchants subtils de l'album précédent ont plus ou moins disparu, et Tilda est aveuglée ,par la reconquête de son trône. Mais pour y parvenir, il va falloir faire des concessions... Le graphisme est toujours aussi original, mais comme je l'ai dit j'ai été un peu perdue par l'histoire. Dommage, mais cette série est tout de même largement au-dessus du lot et mérite d'être découverte.
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Je remercie sincèrement le copain qui m'a conseillé de lire "L'âge d'or", de Cyril Pedrosa : quelle beĺle découverte ! Dans un royaume que je suppose hispanique, le roi vient de mourir. Sa fille Tilda s'apprête à monter sur le trône, mais elle est renversée par son jeune frère, manipulé par leur mère. Elle réussit à s'enfuir grâce au seigneur Tankred et Bertil, son ami d'enfance. Blessée, elle finit par trouver refuge dans une étrange communauté cachée au milieu des bois... Ce que j'ai aimé en premier lieu, c'est que je ne savais pas du tout où l'histoire allait me mener, et comme j'adore les surprises, j'ai été gâtée ! L'autre point positif, c'est le graphisme, très coloré, et son adaptation à la narration : par exemple un grand et unique dessin sur deux pages qui concentre simultanément plusieurs moments du voyage de nos protagonistes. Le volume se finit bien évidemment en coup de théâtre, vite, la suite !
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C'est peu de dire que ce cinquième tome de "L'arabe du futur" était très attendu. En effet, le volume précédent se finissait sur une telle chute ! Mais comme souvent quand on attend quelque chose avec impatience, on est quelque part un peu déçu. Non pas que les affres racontées ici ne nous nouent pas le ventre ni ne nous mettent à mal, mais c'est ici une attente (insupportable) qui est décrite, avec forcément toutes les longueurs qui vont avec. Riad continue tout de même de grandir, en traversant tant bien que mal les plaisirs/frustrations de l'adolescence (qui nous renvoient même quelques fois aux nôtres, chouette). Bref, vivement le prochain et dernier tome, histoire de vérifier que tout se finit bien.
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Même si elle a été multi-primée en 2020, "Peau d'homme" n'en est pas moins une bande-dessinée bien singulière, à ne pas mettre à mon avis entre les mains des plus jeunes. Bianca est une jeune fille de bonne famille. Promise à Giovanni, elle aimerait faire un mariage d'amour et apprendre à connaître avant le jeune homme, mais cela semble inconcevable dans l'Italie de la Renaissance. Jusqu'à ce que sa marraine partage avec elle le secret de la peau d'homme, un habit qui une fois revêtu transformé Bianca en Lorenzo... L'histoire est surprenante : il est question de découverte de l'amour, d'orientation sexuelle, de féminisme avant l'heure, et surtout de liberté de choix. Un message fort à faire passer à nos ados (et pas que d'ailleurs), car le plus important n'est-il pas d'aimer ? En tout cas un succès amplement mérité.
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