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Cette fois-ci l'auteur met un calendrier au début de chaque chapitre et barre les jours passés...cela peut aider dans ces incessants aller-retour qui personnellement me fatiguent. La ficelle est toujours la même. Pour les inconditionnels de Dicker.
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Au seuil de sa vie, Michelangelo Vitaliani, Mimo comme il aime être appelé, se souvient. C’est toute une vie, riche en pérénigrations dans l’Italie fasciste, qui défile. Parti de rien, il deviendra un sculteur vénéré et adulé. Très vite, il rencontrera son amie de toujours, la talentueuse et explosive Viola Orsini ayant elle toutes les cartes en main pour réussir. Tous deux formeront un duo atypique, ils connaitront le bonheur, les doutes, les disputes... La famille Orsini sera un élément clé dans la vie de Mimo et dessinera en partie son destin. Un livre fascinant qui vous fait cotoyer des personnages hauts en couleurs. Pas de doute, lorsqu’on est plongé dans cette grande fresque romantique, on a du mal à la lâcher !
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Attention, gros gros coup de cœur de DD !!! Anne Berest est chez ses parents lorsque sa mère reçoit une carte postale un peu singulière : une vieille photo du Palais Garnier, avec au verso dans une écriture singulière les prénoms de ses grands-parents, oncle et tante, tous morts à Auschwitz. Après l’effet de surprise, le courrier tombe rapidement dans l’oubli. Dix ans plus tard, Anne est sur le point d’accoucher. Soucieuse de connaitre davantage ses ancêtres, elle se souvient de la carte postale et demande alors à sa mère de lui raconter l’histoire d’Ephraïm, Emma, Noémie et Jacques… Quelle histoire incroyable !!! L’auteure nous fait partager son incroyable héritage, ainsi que son enquête pour connaitre l’auteur de cette « carte postale ». Avec elle nous (re)découvrons l’horreur, mais aussi l’amour qui a précédé, ainsi que la gestion de l’après : comment survivre après tout ça ? Est-on si sûrs que les choses ont changé ? Comment cet « héritage » a été partagé sans le savoir ? Le récit est passionnant, on a du mal à croire que tout cela soit vrai, et il n’en a que davantage d’impact. Bref, j’ai adoré.
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Amélie Nothomb n'est jamais aussi bonne que lorsqu'elle parle de sa vie et des siens. "Premier sang" en est l'éclatante preuve, à travers un bel hommage qu'elle porte à son père, tout en sachant garder son ton décalé si particulier. Patrick nait sans père avec une mère qui ne se remet pas de la mort de celui-ci. Elevé précieusement par ses grands-parents maternels, il est un beau jour envoyé dans le château familial de ses autres ascendants, dans les Ardennes. Il découvre alors avec délice un tout autre mode de vie, et nous aussi par la même occasion... Comme d'habitude, c'est trop court. On en aurait bien repris encore de l'histoire de ce père particulier, qui se découvre brutalement une famille noble et farfelue, qui le forgera de manière forte, et lui permettra notamment de survivre au coup d'état subi lors de son premier poste de diplomate dans l'ex Congo belge. Quelle vie extraordinaire ! Bref, un super livre.
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J’ai de la chance dans mes lectures en ce moment, je ne tombe que sur des supers livres ! Comme par exemple « L’anomalie », de Hervé Le Tellier, accessoirement prix Goncourt 2020. Je ne suis pas spécialement prix littéraires, mais j’étais bien curieuse de la découvrir, cette anomalie… Le roman commence par une galerie de personnages (et franchement, quels personnages !) qui se font tous arrêtés par les services secrets américains : Blake, le restaurateur parisien qui mène une double vie de tueur à gages ; Lucie, mère célibataire monteuse de cinéma qui ne sait pas trop quoi faire de sa relation avec un vieil architecte fou amoureux et un peu collant ; Joanna, redoutable avocate d’affaires américaine qui a un peu de mal à assumer la couleur de sa peau ; Slimboy, rappeur nigérian qui commence à connaitre un succès planétaire. On en découvre 11 comme ça, 11 personnes très différentes mais qui ont cependant un point commun : celui d’avoir pris le vol Air France Paris-New-York du 10 mars 2021 3 mois plus tôt… Ce que j’ai aimé dans ce livre, c’est la surprise : quelle peut donc bien être l’anomalie du titre ? Une fois en avoir pris connaissance, on suit avec suspense les protagonistes pour savoir comment chacun va s’en sortir. Mais ce que j’ai adoré, c’est la galerie de personnages du début : en quelques pages, Hervé Le Tellier parvient à dresser des portraits uniques et singuliers, chacun avec une ambiance et un contexte différent. Je suis par contre un peu moins fan du dernier tiers du livre, où je me suis fréquemment emmêlée les pinceaux. Cependant cette « anomalie » reste pour moi une vraie réussite, je recommande chaudement.
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En fait, ce livre m a saoulé dès la quarantième page. Peut être en aurait il fait 300 aurai-je persévéré mais 1108 pages, en fait, NOOOOOON. Vive la bibliothèque qui nous permet d avoir l occasion de tenter de lire certaine prose sans avoir de remords.....
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Très belle histoire, d'aventure, de camaraderie, de débrouillardise et de courage. Nous avons beaucoup aimé !
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Joël Dicker a vraiment l’art de nous raconter des histoires en nous menant par le bout du nez. Il en donne une nouvelle fois la preuve ici avec « L’énigme de la chambre 622 », parue l’année dernière. « L’auteur » se remet d’un chagrin d’amour en partant quelques jours se ressourcer dans un grand hôtel des Alpes suisses. Il y fait la connaissance de Scarlett, anglaise ravissante mais curieuse qui partage avec lui un constat : entre les chambres 621 et 623 de leur étage, la chambre 622 n’existe plus. En effet, bien des années auparavant, un meurtre y a été commis, au cours du grand week-end de la banque d’affaires Ebezner. De cette enquête non élucidée ils vont faire le but de leurs vacances… On retrouve encore et toujours les mêmes caractéristiques des romans de Joël Dicker : la mise en abîme de son travail d’écrivain, à travers le personnage récurrent de « l’auteur » ; une histoire d’amour absolu à la limite du cul-cul ; un récit rondement mené qui nous tient en haleine de bout en bout. Le problème, c’est qu’ici cela tire encore en longueur, tu aurais pu la faire beaucoup plus courte Jojo pour le même résultat ! D’autre part, il caricaturise ses personnages à l’extrême, à la limite du grotesque. Cela peut prêter à sourire, mais affaiblit à mon sens le récit. Par contre j’ai aimé le subterfuge de ne pas connaitre la victime jusqu’au milieu du livre, quelle belle idée ! Bref, pour la faire courte, vous passerez un bon moment, mais pour moi derrière « La vérité sur l’affaire Harry Quebert » et « Le journal des Baltimore ».
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Les films font parfois verser une larme. C'est plus rare d'un livre. Et bien ce livre m'a émue aux larmes. Une très belle histoire, très bien écrite. Des personnages attachants. On voudrait que le livre dure davantage. Sans hésitation, un pépite de cette rentrée littéraire.
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La nouvelle héroïne de Gaëlle de Nohant,Violet Lee , une photographe américaine vivant à Chicago une vie dorée, s'exile à Paris aux débuts des années 1950, laissant derrière elle son fils chéri . Pourquoi cette fuite? Au fil des pages, nous découvrons son mariage malheureux avec un "truand" qui travaille dans l'immobilier sur lequel il a assis sa fortune ,spéculant sur les inégalités et la ségrégation que vivent les afro-américains qui ont quitté le sud de l'Amérique pour le nord qu'ils croyaient meilleur , un climat délétère qui asphyxie notre héroïne au sens propre du terme . Elle nous promène dans le Paris bohème des caves et des débuts du jazz et de St Germain des Prés où elle traque par l'intermédiaire des ses photos la vie des plus humbles et se tisse des amitiés improbables, voire un nouvel amour . Le temps passe et elle n'a jamais oublié son enfant; à la fin des années 1960,elle retourne en Amérique confrontée aux mêmes problèmes raciaux , mort de Martin Luther King, attentat de Robert Kennedy, opposition à la guerre du Vietnam pour aboutir aux "émeutes de Chicago". Nous retrouvons dans ce livre tout ce qui fait l'écriture de G de Nohant, une reconstitution historique fidèle grâce à une documentation fouillée ,la défense des paumés et des marginaux, un gout certain pour la romantisme : une magnifique histoire de femme ! Une auteure à suivre . Jocelyne LEFEUVRE
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