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Hélène a la quarantaine, un mari wonderboy et deux adorables fillettes. Après un burnout sévère, elle est retournée vivre dans sa région d'origine et s'est installée à Nancy, où elle poursuit sa brillante carrière de consultante. Christophe a le même âge, mais lui est resté à végéter dans la ville qui l'a vu grandir, entre un boulot de VRP et une histoire d'amour compliquée. Ces deux là vont se retrouver des années après s'être croisés au lycée, je vous laisse deviner la suite… La crise de la quarantaine, vous connaissez ? Nicolas Mathieu nous offre avec « Connemara » sa version province profonde et middle class. Quand comme moi vous venez de ce milieu et que vous avez passé… un certain âge dirons-nous ( !), et bien le propos finit par vous toucher à un moment où à un autre, forcément. Je me suis donc par moments reconnue dans Hélène, avec son envie d'étudier et de découvrir autre chose, sa petite vie qui semble parfaite mais qui n'en est pas moins parfois difficile. Les retrouvailles de ces deux anciennes connaissances de lycée sont touchantes et l'on aimerait se retrouver devant une belle et grande histoire d'amour, mais non, Nicolas Mathieu et son pessimisme vosgien est bien là, terre à terre, pour nous ramener à la dure réalité de l'existence. J'ai trouvé les passages sur le milieu du travail très réalistes, ceux sur la maternité pas du tout, et constaté une difficulté à clore cette brillante démonstration. Bref, touché coulé.
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Voici une grande complicité d'un papa avec son petit garçon qui va rentrer au CP. Très bel album avec plein de tendresse, doux, drôle et très attachant. Un gros coup de cœur. Marie-Pierre G
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"Leurs enfants après eux" racontent sur quatre étés les débuts dans la vie de quelques adolescents d'un coin pas folichon de l'est de la France : il y a Anthony, à l'oeil qui part en vrille et au père alcoolique ; Hacine, la petite frappe de la cité, qui vole un soir la moto du premier ; Steph, la jolie fille superficielle qui fait chavirer les coeurs mais qui se perd entre entre sexe, drogue et alcool ; et puis les parents de tous les trois, dont la vie programmée n'offre pas plus de perspective à eux qu'à leurs enfants. Vous l'aurez compris, grosse patate et bonne humeur dans ce prix Goncourt 2018. Il y a toujours plusieurs manières de voir les choses. Nicolas Mathieu a pris le parti de griser tout ce que la vie peut offrir : la famille, le travail, l'amour... Ça fout un peu le bourdon, car on sait que même si tout n'est pas rose, il y a toujours des moments qui font que la vie mérite d'être vécue. Ici, tous les espoirs ou les bonnes choses qui peuvent arriver passent tôt ou tard à la trappe. Par contre on peut saluer la cohérence de l'ensemble et le cheminement pour y parvenir. Côté écriture bof, et pourquoi tant de sexe ? Bref, un Goncourt accessible mais pas mon meilleur.
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