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Attention, gros gros coup de cœur de DD !!! Anne Berest est chez ses parents lorsque sa mère reçoit une carte postale un peu singulière : une vieille photo du Palais Garnier, avec au verso dans une écriture singulière les prénoms de ses grands-parents, oncle et tante, tous morts à Auschwitz. Après l’effet de surprise, le courrier tombe rapidement dans l’oubli. Dix ans plus tard, Anne est sur le point d’accoucher. Soucieuse de connaitre davantage ses ancêtres, elle se souvient de la carte postale et demande alors à sa mère de lui raconter l’histoire d’Ephraïm, Emma, Noémie et Jacques… Quelle histoire incroyable !!! L’auteure nous fait partager son incroyable héritage, ainsi que son enquête pour connaitre l’auteur de cette « carte postale ». Avec elle nous (re)découvrons l’horreur, mais aussi l’amour qui a précédé, ainsi que la gestion de l’après : comment survivre après tout ça ? Est-on si sûrs que les choses ont changé ? Comment cet « héritage » a été partagé sans le savoir ? Le récit est passionnant, on a du mal à croire que tout cela soit vrai, et il n’en a que davantage d’impact. Bref, j’ai adoré.
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Ne croyez pas que je sois un peu tordue, mais la thanatopraxie est quelque chose qui me fascine. Kécécé ? La science de conservation des corps… L’intrigue du « Parfum des cendres », de Marie Mangez, se situe dans ce milieu-là : Alice est une thésarde un peu immature qui a choisi ce sujet d’études. Elle suit pendant quelques mois des praticiens afin de comprendre leurs pratiques mais surtout leurs motivations, jusqu’à ce qu’elle tombe un jour sur Sylvain, bien différent de tous les autres… Ne croyez pas que ce soit un livre triste, au contraire, il célèbre la vie et tous les petits riens qui vont avec : un sourire, une odeur, et l’histoire de tous ces défunts que l’on devine par petites touches. Le personnage de Sylvain est bien mystérieux et singulier, et cache un lourd secret qu’il nous est donné de découvrir. J’ai bien aimé l’originalité de l’histoire, les personnages, l’intrigue. Un joli premier roman.
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Cette femme est folle. Folle d’amour pour son mari. Elle ne vit que pour lui, base ses journées autour de lui, adaptant ses faits et gestes selon son attitude à lui, notant tout, fouillant tout. Au début du livre on prend cela un peu à la légère, et puis au fur et à mesure que la lecture avance, décrivant chacun des jours d’une semaine type, on se rend compte que c’est pathologique, et que cette femme est littéralement malade d’amour… Quel sujet original ! Bravo à Maud Ventura d’avoir su imaginer la relation maritale sous un angle nouveau, certes quelques fois un peu répétitif, mais bien ancré dans le réel. On ne saura même pas le prénom des personnages, par contre leur quotidien et toute la gestion compliquée qui tourne autour si. Et j’ai adoré le retournement de l’épilogue, même si je l’avais un peu vu venir. Bref, un premier roman original !
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Amélie Nothomb n'est jamais aussi bonne que lorsqu'elle parle de sa vie et des siens. "Premier sang" en est l'éclatante preuve, à travers un bel hommage qu'elle porte à son père, tout en sachant garder son ton décalé si particulier. Patrick nait sans père avec une mère qui ne se remet pas de la mort de celui-ci. Elevé précieusement par ses grands-parents maternels, il est un beau jour envoyé dans le château familial de ses autres ascendants, dans les Ardennes. Il découvre alors avec délice un tout autre mode de vie, et nous aussi par la même occasion... Comme d'habitude, c'est trop court. On en aurait bien repris encore de l'histoire de ce père particulier, qui se découvre brutalement une famille noble et farfelue, qui le forgera de manière forte, et lui permettra notamment de survivre au coup d'état subi lors de son premier poste de diplomate dans l'ex Congo belge. Quelle vie extraordinaire ! Bref, un super livre.
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Man

Que de belles choses j'ai appris sur la culture, les coutumes et la cuisine vietnamienne! Un livre magnifique.
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Un gros coup de cœur pour ce petit roman qui m'a rappelée toute mon enfance à la ferme, la chasse aux escargots avec mon frère et surtout d'aller chercher les vaches dans le pré à Jouars.Un bon petit roman sur la campagne. Marie-Pierre
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C'est l'histoire d'une vie que l'on n'a plus envie de vivre, dans laquelle on ne se retrouve plus, dans laquelle on s'est perdu... C'est l'histoire de Clara, qui ce matin-là, n'y arrive tout simplement plus... Et c'est l'histoire d'une quête, la quête de soi. Gaëlle Josse est toujours une plume sensible et délicate et ici elle cherche à consoler - peut-être même un peu trop vite... Pas son meilleur roman, mais toujours agréable...
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L'année dernière, j'étais tombée sous le charme de «Tiare», dernier roman de la trilogie polynésienne de Célestine Hitura Vaite. J'ai décidé de découvrir l'histoire de Materena et de son mari Pito depuis son début en me plongeant dans le premier tome, « L'arbre à pain ». C'est en effet sous cet arbre typique de là-bas que l'héroïne alors jeune fille donnait rendez-vous à celui qui allait devenir l'homme de sa vie, le beau Pito. Très amoureuse, elle avait été plongée dans le désespoir lorsque celui-ci avait choisi de faire son service militaire en métropole, chez les « farani ». Et d'autant plus triste lorsqu'il n'avait même pas chercher à la revoir à son retour. Mais les vahiné ont plus d'un tour dans leur paréo… J'ai de nouveau été séduite par ces histoires si simples et si singulières à la fois, et qui à travers le quotidien des personnages nous font découvrir la vie à l'autre bout du monde, sur ces îles françaises qui ne le sont en fait que bien peu : les problèmes d'argent, la débrouille qui va avec, les codes de la vie amoureuse, et ce fameux mariage auquel tient tant Materena, tout prend une couleur exotique mais en même temps familière. J'ai beaucoup aimé, vivement la suite.
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Voici un roman pour les vacances surtout si celles-ci se passent en Bretagne ! Vieilles histoires, vieilles croyances tout réapparait quand Marguerite intègre l'école d'Hélène en tant que professeur...
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J’ai commencé l’année en retrouvant ma chère famille Cazalet avec le 3ème tome de la saga du même nom : « Confusion ». Je les avais quittés cet été en plein milieu de la guerre, se désespérant de ne pas en voir la fin, les cousines Polly, Clary et Louise n’en pouvant plus d’être encore considérées comme des enfants. Ça tombe bien, dans ce nouvel opus, elles s’émancipent et plongent avec plus ou moins de bonheur dans la vie active : Louise se marie à un riche officier mais déchante très vite de la vie de couple ; Polly & Clary quittent enfin Home place pour s’installer sur Londres, mais leur travail de secrétaire ne les enchantent guère. Quant au reste de la famille, chacun s’enfonce dans ses travers, sous le bruit des bombardements et terribles nouvelles… Elizabeth Jane Howard est très forte : elle arrive à faire vivre et évoluer un nombre impressionnant de personnages, tout en restant digeste, subtile et fine. Le mélange de la grande histoire (2ème guerre mondiale) avec le destin de chacun est très réussi, et pour nous français qui avons vécu la guerre à notre façon, c’est une découverte de voir comment elle a été subie de l’autre côté de la Manche. Le thème de la condition féminine est ultra-présent, que ce soit avec Louise contrainte de porter un enfant qu’elle ne désire pas, la maitresse d’Edward qui au contraire se sacrifie pour élever les siens, ou encore Rachel qui se perd dans son altruisme en oubliant de vivre. Bref, vivement le tome 4 !
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