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"Les derniers jours de nos pères" est le premier livre de Joël Dicker. Il est très différent de ceux qui ont suivi, même si on y retrouve quand même le même idéal amoureux un peu cul-cul. L'action commence en Angleterre, où un groupe d'individus assez différents se trouve réuni pour une raison tenue secrète : la création du SOE, les services secrets britanniques imaginés par Churchill. On suit la formation de ces jeunes agents, engagés pour des raisons différentes, mais tous menés par le même idéal : faire en sorte que les Hommes restent des Hommes, et que cette terrible guerre prenne fin. Mais une fois en opération avec la Résistance française, ils vont être confrontés aux difficultés du terrain, ainsi qu'à de multiples tentations... Malgré son sujet grave, j'ai trouvé ce livre d'espionnage très doux, mettant en avant la tendresse des rapports humains pour contrecarrer la noirceur du monde, et malheureusement aussi pour devenir vulnérable. Même si on n'est pas dans un page-turner le suspense est bien là, par petites touches, quelques fois insoutenable. Bref, un bien beau premier roman plein de nostalgie et d'humanité.
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Après avoir beaucoup aimé "la vérité sur l'affaire Harry Québert", je me suis lancée dans le nouvel opus de Joël Dicker, "le livre des Baltimore". On y retrouve le personnage de l'écrivain Marcus Goldman, qui cette fois-ci nous dévoile son enfance dans une famille pas tout à fait comme les autres, auprès de ses parents, vivant dans une banlieue banale du New-Jersey, mais surtout auprès de son oncle et sa tante, membres de la riche société de Baltimore. Week-ends là-bas, vacances dans les Hamptons et à Miami, il partage ainsi les 400 coups avec son cousin Hillel et son frère adoptif Woody. Tout ça jusqu'à ce que le drame ne se produise... Malgré ses nombreux défauts, j'ai beaucoup aimé ce roman : le récit de cette "plus qu'amitié" à la vie à la mort entre les 3 garçons m'a touchée, rempli de détails et d'anecdotes la rendant presque palpable ; l'ambiance américaine que l'on trouvait déjà dans "La vérité..." ; et puis ce mystérieux drame que l'on voit peu à peu se dessiner. Par contre le dernier tiers du livre peut paraitre quelque peu longuet, les sentiments un peu mielleux et peu crédibles si l'on prend un peu de recul. Mais qu'importe, je l'ai dévoré !
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