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J'avoue que j'ai flashé sur le titre. "Comment je suis devenu stupide", de Martin Page, raconte les déboires d'Antoine, trop intelligent pour être heureux. Il n'arrive pas à s'intégrer dans notre société et à être comme tout le monde, ne trouvant aucun attrait aux choses qui intéressent le commun des mortels. Cependant, il décide de prendre les choses en main, et choisit tout d'abord de devenir alcoolique, mais il échoue lamentablement au premier demi avalé ; il se tourne alors vers le suicide, en dégottant un hilarant cours destiné à apprendre à mettre fin à ses jours, mais là encore n'y arrive pas. C'est à ce moment là qu'il prend la décision de devenir stupide... Le problème avec ce livre, c'est qu'il ne tient pas toutes les promesses faites au départ : si le début du roman pose bien les choses, le reste est assez inégal. Il y a de bonnes idées, mais qui sont je trouve exploitées trop vite au profit d'autres un peu moins bonnes. Par exemple il y a de supers personnages (les amis de Martin), tous plus farfelus les uns que les autres, mais après les avoir décrits, l'auteur n'en fait plus rien (ou bien peu). Bref, on en aurait voulu plus. Cependant le livre est original, pas trop long, le ton est décalé, et met en évidence la stupidité quotidienne qui nous entoure mais qui est acceptée de tous. Bref, vous l'aurez compris, je suis partagée !
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Je dois avouer que le personnage d'Eric-Emmanuel Schmitt ne m'emballe pas du tout, mais quand ma fille a dû lire "Oscar et la dame rose" avec le collège, j'ai mis ça de coté et je me suis lancée. Ce roman est en fait très court, et est constitué des lettres que le jeune Oscar écrit à Dieu. Le problème, c'est qu'Oscar a un cancer et va bientôt mourir, donc forcément nous, lecteur émotif que nous sommes, ça nous bouscule un peu. Oscar raconte sa vie à l'hopital, les copains qui rament également, sa copine mamie-rose, la vieille dame qui vient lui rendre visite tous les jours, et puis forcément le questionnement qu'il a face à la mort. Si le livre ne veut ouvertement pas jouer sur la corde sensible en étant rempli d'anecdotes assez drôles, je ne l'ai personnellement pas trouvé réaliste du tout. Le personnage d'Oscar est comme nous adultes nous aimerions qu'il soit, à savoir un petit garçon bien sage qui voit arriver la mort sereinement. Et ça, je n'y ai pas cru une seconde. Bref, trop lisse et sirupeux à mon goût.
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J'ai lu "Robert des noms propres" d'Amélie Nothomb, et j'ai bien aimé, même si un peu déçue... Plectrude a un nom à coucher dehors, et un début de vie pas facile: lorsqu'elle était bébé, sa mère a tué son père, puis s'est suicidée. Mais comme toujours chez Nothomb, ce n'est pas bien grave, et élevée par sa tante, la petite fille devient une excellente danseuse, allant même jusqu'à intégrer la prestigieuse école de danse de l'Opéra de Paris. Cependant, devenir un "petit rat" ne va pas amener à notre héroïne le bonheur escompté... On retrouve ici toute la frustration que peut engendrer la lecture d'un roman de pure fiction de Nothomb: on sent toute la puissance de son auteure, mais le traitement est ordinaire et ne vole pas bien haut. C'est qu'il faut bien tenir le rythme d'un roman par an et donc ne pas aller au bout des choses ! Le petit plus que j'ai aimé dans celui-là, c'est le monde de la danse, alliant la description de toute sa magie, mais aussi de toute sa cruauté. Bref, pas mal mais peut mieux faire !DD78
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J'ai lu "Robert des noms propres" d'Amélie Nothomb, et j'ai bien aimé, même si un peu déçue... Plectrude a un nom à coucher dehors, et un début de vie pas facile: lorsqu'elle était bébé, sa mère a tué son père, puis s'est suicidée. Mais comme toujours chez Nothomb, ce n'est pas bien grave, et élevée par sa tante, la petite fille devient une excellente danseuse, allant même jusqu'à intégrer la prestigieuse école de danse de l'Opéra de Paris. Cependant, devenir un "petit rat" ne va pas amener à notre héroïne le bonheur escompté... On retrouve ici toute la frustration que peut engendrer la lecture d'un roman de pure fiction de Nothomb: on sent toute la puissance de son auteure, mais le traitement est ordinaire et ne vole pas bien haut. C'est qu'il faut bien tenir le rythme d'un roman par an et donc ne pas aller au bout des choses ! Le petit plus que j'ai aimé dans celui-là, c'est le monde de la danse, alliant la description de toute sa magie, mais aussi de toute sa cruauté. Bref, pas mal mais peut mieux faire !DD78
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Très bien écrit, ce livre ne peut pas ne pas nous toucher au plus profond de nous-mêmes. Quatre histoires qui n’en font plus qu’une au bout du compte. Quatre histoires qui démontrent à quel point l’éducation dispensée par les parents conditionnent notre vie d’adulte. Qui ne se retrouvera pas ici soit dans l’attachement à une maison de famille, soit dans une symbiose avec la nature, soit dans une réminiscence d’enfance, soit dans la perte d'un travail, soit dans la peur de vieillir ? Qui ne se retrouvera pas ici dans une quête perpétuelle du bonheur ?Emérance Bétis de Jouars-Pontchartrain
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