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A peine la moyenne. Lecture facile, sans rebondissement. De nombreuses d'incohérences. Rien à voir avec "Juste avant le bonheur", du même auteur, et que l'on lit sans s'arrêter mais que l'on ne voudrait jamais finir!
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2 femmes, les mathématiques, voilà les personnages principaux de ce très réussi premier roman : Adèle, la très vieille veuve de Kurt Gödel mathématicien et logicien viennois et Anna la jeune documentaliste qui veut récupérer les archives de ce dernier pour le compte de l’Institut de recherche avancée de Princeton.Un contrat se met en place : la vieille Adèle va distiller ses souvenirs – montée du nazisme, Anschluss, fuite des cerveaux juifs vers les USA, son mariage avec Kurt où il se révèlera avoir peur de tout et difficile à apaiser, vie à Princeton au milieu des plus grands savants (Einstein, Pauli, Oppenheimer…). En contrepartie, Anna relatera sa propre vie et ses doutes. Une vraie amitié va s’instaurer entre les 2 femmes et savoir si Anna récupérera les archives du célèbre mathématicien passe alors au second plan.Face à Kurt Gödel « dieu de l’olympe scientifique » Adèle ne sera que « la déesse des petites victoires » Elle restera toute sa vie amoureuse folle de son savant, malheureuse mais femme libre avant tout.Très bon premier roman où se mêlent avec finesse Histoire et Présent.Jocelyne Pontchartrain
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J'ai lu "Barbe bleue" d'Amélie Nothomb, et comme d'habitude, ça a fait pschiitttt... Suite à une annonce de colocation, Saturnine rencontre Elemirio, un riche héritier espagnol pour le moins bizarre : fervent admirateur de l'Inquisition, il se déclare photographe, cuisine divinement bien, n'a jamais bu de champagne, et, ah oui, a eu avant 8 colocataires qui ont mystérieusement disparues... Bon, je vous rassure tout de suite, l'auteure ne s'est pas plus foulée pour celui-là que pour les autres. Elle reprend le mythe de Barbe bleue à sa manière, et en fait le prétexte à de savoureux dialogues entre les 2 protagonistes, qui rappellent parfois ceux de "Hygiène de l'assassin". Mais bon, c'est vite torché quand même, et ça ne vole pas bien haut, si ce n'est dans le choix du prénom de ses héroïnes: Saturnine, bravo !DD78
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a lu "Les lisières" d'Olivier Adam, et a été troublée... Paul est un écrivain quadra tourmenté et dépressif, qui en plus vient de se faire larguer par sa femme. Mais les choses vont encore empirées lorsqu'il va être amené à retourner sur les lieux de son enfance suite à un problème de santé de sa mère: la banlieue sans âme qui l'a vu grandir va alors faire rejaillir en lui son mal-être, mais aussi lui permettre de faire le point... Vous l'aurez compris, il faut avoir une grosse patate pour lire ce bouquin, car l'auteur ne nous épargne aucun de ses états d'âme ni de ses questions existentielles. Ce qui m'a troublé, c'est notre similitude : né en 1974 et élevé dans la banlieue parisienne, Olivier Adam fait référence à bon nombre de choses (artistes, lieux, évènements, voir ressentis) qui me sont connus, et qui forcément me parlent et me font réfléchir. Cela peut aussi être la faille du bouquin: qu'en pensera quelqu'un de beaucoup plus âgé, ou ayant grandi ailleurs ? Pour ma part, je trouve la réflexion bonne. J'espère par contre pour lui que ce roman n'est pas totalement autobiographique !DD78
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