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Maintenant que je l'ai lu, je comprends mieux pourquoi "Zaï zaï zaï" est considéré comme le meilleur album de Fabcaro : l'absurde est poussé ici à son paroxysme, à travers cette invraisemblable chasse à l'homme pour une carte de fidélité non présentée, et l'ensemble est très drôle. On reconnait bien le coup de crayon du dessinateur, assez minimaliste je trouve, ce qui met d'autant plus en avant le contenu des bulles, et donc fait d'autant plus rigoler. Bref, une grande réussite !
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Le cœur de la ville de Florence bat son plein. En pleine Renaissance italienne, Arte, jeune aristocrate, se rebelle contre sa mère qui ne songe qu'à la marier à un homme riche et puissant. La jeune fille veut choisir elle même son destin, mais être artiste, pour une femme et à cette époque, c'est tout simplement impensable... Un manga qui nous plonge dans une autre époque, dans d'autres décors, d'autres costumes, avec une héroïne attachante, et un scénario bien rythmé, vivement la suite ! MAB.
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Manga plus dur qu'il n'y paraît. Très réaliste dans sa narration contrairement au dessin, il parle de la dure vie des chats errants avec tout ce qui il y a d'épreuves. A ne pas mettre dans de trop petites mains !
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On peut se sentir quelquefois mal à l'aise devant certaines scènes de violence gratuites mais il y a aussi des scènes d'anthologie que je ne vais pas spoiler. Le dessin reste fabuleux.
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Une nouvelle fois, Pénélope Bagieu m’a emmenée sur un terrain que je ne connaissais pas : celui d’Helen, alias Cass, chanteuse emblématique des Mamas & Papas. Jeune fille juive un peu trop en chair issue d’une banlieue modeste de Baltimore, elle décide de tenter sa chance à New-York au début des années 60. C’est qu’elle a une sacrée voix, Cass, et aussi un sacré caractère aussi, le tout baigné dans une attitude totalement décomplexée… J’avais vaguement entendu parlé de ce groupe, et il est vrai que lorsque j’ai écouté leur titre phare « California Dreamin’ », d’ailleurs le titre de cet album, ça m’a dit quelque chose. Mais alors quel plaisir de découvrir tout ce qui se cachait en dessous ! Pénélope Bagieu nous ballade dans ce destin extraordinaire, où une fille pourtant pas franchement gâtée par la nature croit en elle et avance sans complexe, à travers ses rencontres, ses succès mais aussi ses erreurs. L’album est monochrome mais au combien coloré dans sa narration, ne vous arrêtez pas là ! Bref, une chouette découverte qui vous fera fredonner longtemps.
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Ici

C'est ici. C'est chez eux, ça pourrait être chez nous. Ici et maintenant ? Ici, mais c'était avant, bien avant, maintenant, et plus tard, bien plus tard. Voici l'histoire d'une maison, ou plutôt de l’endroit où elle fut construite, à un moment donné. Mais qu'il y a avait-il ici il y a un million d'année. Qu'il y avait-il ici il y a 30 ans. Qu'il y aura t-il ici dans 100 ans ? La vie passe, seul reste ce lieu, et cette maison marquée par les bribes d’histoires d’hommes, de femmes et d’enfants qui y ont vécu. Dès les premières pages, l’auteur nous plonge dans son univers : le principe de la narration linéaire est bouleversé, déconstruit par le Temps qui fait des allers-retours à sa guise. Le dialogue est présent, mais il ne trace pas le fil de l’histoire. (Remarquons à ce sujet le clin d’œil au début et à la fin du livre qui souligne avec humour la maîtrise de l’auteur). La parole donnée aux personnages apporte un supplément d’âme et de chaleur humaine. Une bande dessinée comme on en voit peu et qui reste gravée dans notre esprit tant le concept est fort. Mcguire met l’art de la bande-dessinée à son service pour s’affranchir de la chronologie, du système classique narratif à bulles, de la lecture linéaire des pages. Il balaie les règles pour créer un univers tellement captivant ! L’auteur est libre de conter comme un voyageur sans attache, un voyageur de l’immobile puisque tout est ICI. Sublime et bouleversant…
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Je suis passée complétement à coté d « Ici », de Richard McGuire. Je trouvais pourtant à la base le concept génial : sur une même planche, représenter le même endroit à différentes époques, et donner ainsi du sens à des lieux qui de prime abord peuvent paraitre anodins. Le problème, c’est que ça ne raconte aucune histoire. Si on essaye de trouver des liens sur les premières pages, au bout de la 200ème on n’y voit plus aucun intérêt : savoir que dans ce salon sombre de 1955 un mari dira à sa femme 31 ans plus tard qu’elle a un truc sur le menton, pendant que devant la cheminée voisine en 2050 Papy jouera avec des hologrammes, et bien moi ça ne me fait pas grand-chose. Bref, dommage, parce que l’idée de départ était géniale, mais qu’elle ne mène en fait nulle part.
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Cyprien, il fait un peu parti de la famille. Nous rigolons tous (ou avons bien rigolé) à ses vidéos amusantes et bon enfant sur les sujets du moment. Nous ne pouvions donc pas passer à coté des BDs "Roger et ses humains", dont il est le scénariste. Hugo est un jeune geek totalement dans la lune qui vit avec sa copine Florence. Un beau jour, son père lui offre son dernier prototype de robot guerrier, prénommé Roger (enfin il essaye plutôt de le planquer chez son fils, mais bon !). Dès lors, avec toute sa logique implacable, Roger va mettre le doigt sur tous les petits travers de la vie d'Hugo... On retrouve le même esprit que dans les vidéos, et personnellement j'ai bien rigolé (mes enfants aussi d'ailleurs). Bon nombre de nos incohérences du quotidien sont pointées du doigt, mais également les difficultés de la vie de couple, l'immaturité des hommes (enfin, de certains !), ainsi que l'addiction aux écrans. Par contre un peu trop de gros mots à mon goût, donc à ne pas mettre entre les mains des plus jeunes. Mais très très sympa quand même !
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« Vive la marée ! » de Davide Prudhomme et Pascal Rabaté est une bande dessinée savoureuse sur les français en vacances à la mer. Tous nos petits travers sont ici passés au peigne fin, des inévitables critiques à s’observer sur la plage au petit tour au marché où au final on achète tout en n’importe quoi : impossible de ne pas se reconnaitre à un moment ou à un autre dans l’une de ces petites scénettes cyniques, parce que oui, on est forcément le beauf de quelqu’un d’autre ! J’ai aimé le fil ininterrompu de la narration, pendant laquelle les différentes scènes se suivent, reliées chacune par un dénominateur commun, différent à chaque fois. J’ai beaucoup aimé les couleurs aussi, parce que ça rappelle malgré tout l’été et que ça fait du bien ! Bref, un super album qui m’a bien fait sourire.
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