Liste des commentaires

Les films font parfois verser une larme. C'est plus rare d'un livre. Et bien ce livre m'a émue aux larmes. Une très belle histoire, très bien écrite. Des personnages attachants. On voudrait que le livre dure davantage. Sans hésitation, un pépite de cette rentrée littéraire.
Vote: 
5
Average: 5 (1 vote)

Charlotte Salomon nait à Berlin en 1917. Lors de son enfance surgit un drame familial qui la poursuivra toute sa vie mais dont la vérité lui est cachée. Cet évènement fait suite de nombreux autres.Juive, elle sera ensuite exclue de toute vie sociale par les nazis et surtout de l'Ecole des Beaux-arts où elle avait été malgré tout acceptée. Après avoir vécue une passion amoureuse, elle consent avec grande difficulté à rejoindre ses grand-parents dans le sud de la France encore en zone libre.Elle y rencontrera une américaine et un médecin qui la pousseront à reprendre la peinture. En se jetant à corps perdu dans son art, elle achèvera une oeuvre autobiographique.Mais elle sera dénoncée et déportée, bien qu'enceinte.Ce très beau roman est écrit comme un poème en prose. Les phrases courtes et percutantes donnent un tel relief au personnage de Charlotte qu'il hantera le lecteur pendant très longtemps.Mais ce récit donne aussi à voir la naissance de l'artiste et de sa subite révélation à elle-même ainsi que la recherche d'un auteur, hanté par une artiste et qui part sur ses traces pour la comprendre et la faire vivre.Après la lecture, une plongée dans l'oeuvre de Charlotte Salomon s'impose.Elvira
Vote: 
5
Average: 5 (1 vote)

J'ai profité des vacances pour me plonger dans le "Charlotte", de David Foenkinos, qui a été l'un des romans phare de la rentrée littéraire de l'année dernière, et accessoirement prix Renaudot. Le sujet est pourtant tragique : la vie (et la mort) de la peintre juive Charlotte Salomon lors de la seconde guerre mondiale. Pourtant, la lecture en est infiniment douce, avec cette structure narrative en phrases courtes, les unes sous les autres, comme pour alléger le propos. Mais sous cette apparente douceur se cache bien l'ignoble, l'antisémitisme primaire, la traque, l'horreur... Je ne connaissais pas du tout ce peintre, et le texte de Foenkinos m'a beaucoup touché. Bref, pour moi un succès amplement mérité.
Vote: 
4
Average: 4 (1 vote)

J'ai lu "La délicatesse" de David Foenkinos, et j'ai bien aimé. J'avais en fait vu le film il y a quelques années, mais à l'époque Foenkinos ne m'inspirait pas trop. Et puis il y a eu "Charlotte", et puis voilà... Nathalie rencontre François, et c'est l'amour fou, évident, simplement, sans nuage. Jusqu'au jour où cet imbécile se fait renverser par un camion, et où le monde s'effondre alors pour la jeune femme. Pour survivre, elle se jette alors à corps perdu dans le travail, ignorant les avances maladroites de son patron, ainsi que les propositions de sorties de ses collègues. Jusqu'au jour où subitement, elle embrasse fougueusement le plus insignifiant d'entre eux... Je trouve que ce livre porte très bien son titre : le personnage de Nathalie est l'incarnation même de la délicatesse, tissant ou coupant les liens autour d'elle sans froissement, avec grâce et subtilité. Markus, le collègue suédois chanceux, est aussi un personnage fort, et la naissance de leur histoire très touchante. Bref, un beau livre.
Vote: 
4
Average: 4 (1 vote)

J'ai lu "L'élégance du hérisson", de Muriel Barbery, et j'ai adoré ! Renée est concierge dans un immeuble chic du XVIème. Derrière le stéréo-type lié à ce métier, se cache en fait une femme sensible et cultivée, qui rigole bien au spectacle de tous ces gens riches et sensés être intelligents qu'elle doit servir. Et puis il y a aussi Paloma, la petite fille du 2ème étage, qui a décidé de se suicider le jour de ses 12 ans... Enfin un livre drôle et intelligent à la fois, qui vous fait réfléchir aussi bien sur des petites choses toutes simples de la vie (mais qui ont leur importance) que sur des concepts compliqués (mais qui ne servent peut-être pas à grande chose). Les personnages sont attachants, les situations tantôt drôles, tantôt dramatiques, et puis il y a ce je ne sais quoi qui vous transporte tout au long de la lecture. Bref, je recommande DD78
Vote: 
5
Average: 5 (1 vote)

Quel plaisir de retrouver de nouveau toute la famille Malaussène avec ce quatrième tome de la série, "Monsieur Malaussène" ! Benjamin est toujours raide dingue de sa Julie, mais un peu inquiet quand même de la future arrivée du petit bouc émissaire qu'elle porte en elle. Enfin, avec le retour de sa mère devenue muette, une cinémathèque à hériter, un chirurgien écorcheur de prostituées tatouées, et la diffusion du film unique à préparer, il n'a pas de quoi s'ennuyer... Comme toujours, Pennac nous emporte dans sa douce folie rocambolesque, avec ses personnages déjantés, ses situations improbables, son enquête policière immuable, et encore et toujours le quartier de Belleville si cher à son coeur. Par contre j'ai trouvé que cette fois-ci l'histoire peinait à démarrer, pour après traîner en longueur sur plus de 500 pages. Peut-être un essoufflement ? Tant pis, je lirai le tome 5 pour être sûr !
Vote: 
3
Average: 3 (1 vote)

A moi la suite des aventures de la famille Malaussène avec ce 3ème opus de la série, "La petite marchande de prose". On retrouve Benjamin qui en a vraiment marre de son job aux éditions de dame Zabo, d'autant plus que l'une de ses petites sœurs chéries lui annonce son mariage avec Clarence, le trop classe directeur de prison aux cheveux blancs comme un ange. Mais celui-ci se fait affreusement occire le jour J, entrainant bien malgré lui Benjamin dans un nouveau job improbable... Encore une fois très difficile de résumé ce tourbillon dans lequel nous entraine Daniel Pennac : c'est frais, toujours surprenant, et ça fait du bien. Par contre je ne vous raconte ce retournement de situation au premier tiers du livre : nooooonnnnn !!! Enfin tout est bien qui finit bien, ouf. Bref, un concentré de diversité, bonheur et bienveillance qui m'a mis du baume du cœur dans ce mois de janvier pas toujours facile.
Vote: 
4
Average: 4 (1 vote)