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Super, Science fiction , c'est à dire extrapolation d'une science. Ici il s'agit de biotechnologie. Y aurait-il ou y aura-il des monstres qui se construisent sur Internet ou ailleurs et qui vont bouleverser nos certitudes un de ces jours Dominique
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Inkarmations de Pierre Bordage Deux mondes antagonistes - le bien et le mal - utilisent des artifices pour pérenniser ou anéantir l’existence humaine sur terre et ailleurs. Rien de bien nouveau. L’originalité de l’exercice c’est que ces forces ne sont pas homogènes. Sans se priver des voyages uchroniques de leurs « soldats », elles sont pétries de questionnements sur le bien-fondé de leurs apparents devoirs. Le mal reste assuré, le bien infecté par le mal. Trop de méchants chez les gentils. Réflexion passionnante sur la notion de destin, le karma, les vies parallèles, mais aussi sur les dérives du pouvoir, l'obéissance aveugle et le contrôle des individus On retrouve les questions permanentes de l’auteur. Ecriture fluide, enchainement de la trame évènementielle dense, trop dense ? Un bon roman qui pose questions en intervenant et en mettant en parallèle les diverses solutions d’organisations que se donnent les hommes au long de ce long fleuve pas tranquille. Dominique
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Brillamment conçu et merveilleusement écrit, c’est l’œuvre d’une des plumes les plus puissantes de la science-fiction moderne. Aurora raconte l’histoire tumultueuse des premiers voyageurs au-delà du système solaire, à la recherche d'un nouveau foyer pour l'humanité. Loin de la Terre, ils ont un seul atout et un seul protecteur : leur vaisseau... Nul besoin de briller en science, l’approche technologique, chimique, sociale, psychologique est à la portée du lecteur de Villiers Saint Frédéric. Exemple de thème abordé : les voyageurs qui quitte la terre sont des volontaires « militants », les voyageurs de la deuxième génération sont des prisonniers, ceux de la sixième peuvent être des esprits pétris de volonté de pouvoir quel qu’en soit le prix Aurora est plus qu’un roman sur l’exploration spatiale, c’est aussi un grand roman sur l’être humain, son devenir et la nécessité de protéger la planète. Dominique
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Cette année, pour ma fête, mon amoureux s’est souvenu que j’aimais beaucoup « Game of thrones », mais comme je les ai déjà tous lus (d’ailleurs Georges, si tu pouvais t’activer un peu pour l’intégrale 6, ça serait sympa !), il s’est tourné vers un des autres romans de cet univers fantastique, à savoir « Feu & sang ». Il y a en fait 2 livres, celui disponible ici est le premier. Ici nous sommes 300 ans avant les aventures de Ned Starck, Jon Snow et autre Cersei Lannister, à l’arrivée des premiers Targaryen qui vont mener la conquête de Westeros. Le livre n’est pas du tout construit comme les autres de la saga, il s’agit en fait d’un descriptif de l’histoire de la maison des 3 dragons, tel qu’un mestre de la citadelle de Villevieille aurait pu le rédiger (oui je sais, je suis à donf). On apprend donc comme le royaume des sept couronnes a été conquis par Aegon 1er et ses deux sœurs (et épouses) Rhaenys la gentille et Visenya la méchante, comment le trône de fer a été créé, et comment toute la lignée Targaryen a perduré jusqu’à ce que le roi fou se fasse occire par le régicide (oui oui, je sais !). Si il y a une chose que l’on ne peut pas nier, ce sont les talents de conteur de mister George Martin, absolument époustouflants : que de rebondissements, de personnages secondaires et de riches idées dramatiques ! Par contre j’avoue que sur la durée cela lasse un peu (presque mille pages). Enfin HBO ne s’y est pas trompé, et en a lancé l’adaptation pour 2022 (trop hâte). Bref, moins bien que les bouquins de « Game of thrones », mais pas mal du tout quand même !
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Voilà une BD qui déménage ! Fan de comics, vous y retrouverez le combat du Bien et du Mal, avec un méchant au passé si triste qu’on en pleurerait presque ; vous y retrouverez également des créatures étranges et des super-machines, dont le Steam-Man, l’homme vapeur, dirigé par une équipe de valeureux guerriers, prêts à en découdre pour liquider l’ignoble Cavalier Noir de la surface de la planète. Fan de SF, vous y apprécierez le voyage temporel, genre « machine à remonter le temps » et les créatures fantastiques. Beaucoup d’aventure, une bonne dose de cruauté et de sang, un bon zest de vengeance, de magnifiques planches d’illustrations, voici Steam Man. MAB.
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Ici

C'est ici. C'est chez eux, ça pourrait être chez nous. Ici et maintenant ? Ici, mais c'était avant, bien avant, maintenant, et plus tard, bien plus tard. Voici l'histoire d'une maison, ou plutôt de l’endroit où elle fut construite, à un moment donné. Mais qu'il y a avait-il ici il y a un million d'année. Qu'il y avait-il ici il y a 30 ans. Qu'il y aura t-il ici dans 100 ans ? La vie passe, seul reste ce lieu, et cette maison marquée par les bribes d’histoires d’hommes, de femmes et d’enfants qui y ont vécu. Dès les premières pages, l’auteur nous plonge dans son univers : le principe de la narration linéaire est bouleversé, déconstruit par le Temps qui fait des allers-retours à sa guise. Le dialogue est présent, mais il ne trace pas le fil de l’histoire. (Remarquons à ce sujet le clin d’œil au début et à la fin du livre qui souligne avec humour la maîtrise de l’auteur). La parole donnée aux personnages apporte un supplément d’âme et de chaleur humaine. Une bande dessinée comme on en voit peu et qui reste gravée dans notre esprit tant le concept est fort. Mcguire met l’art de la bande-dessinée à son service pour s’affranchir de la chronologie, du système classique narratif à bulles, de la lecture linéaire des pages. Il balaie les règles pour créer un univers tellement captivant ! L’auteur est libre de conter comme un voyageur sans attache, un voyageur de l’immobile puisque tout est ICI. Sublime et bouleversant…
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Je suis passée complétement à coté d « Ici », de Richard McGuire. Je trouvais pourtant à la base le concept génial : sur une même planche, représenter le même endroit à différentes époques, et donner ainsi du sens à des lieux qui de prime abord peuvent paraitre anodins. Le problème, c’est que ça ne raconte aucune histoire. Si on essaye de trouver des liens sur les premières pages, au bout de la 200ème on n’y voit plus aucun intérêt : savoir que dans ce salon sombre de 1955 un mari dira à sa femme 31 ans plus tard qu’elle a un truc sur le menton, pendant que devant la cheminée voisine en 2050 Papy jouera avec des hologrammes, et bien moi ça ne me fait pas grand-chose. Bref, dommage, parce que l’idée de départ était géniale, mais qu’elle ne mène en fait nulle part.
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J'ai passé un très bon moment avec ce livre. Une façon originale de lire sur la Seconde guerre mondiale . Une grande partie du livre se déroule à Saint Malo. Ce qui est assez insolite pour une lecture sur cette période. Je suis tentée par d'autres livres de cet auteur.
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Roman bien écrit (et bien traduit) qui permet de se pencher sur le côté moins connu des procès, côté juge. Ce personnage qui nous semble bien souvent inaccessible, se retrouve ici abordable. On peut même s'identifier à cette juge. Qu'aurai-t-on fait à sa place?
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Un peu philosophique ce voyage en Birmanie. Un livre serein, poétique, émouvant. Un livre à lire, un livre à offrir. Un livre qui ne laisse pas indifférent. Est-ce l'ambiance asiatique? Est-ce l'amour qui en émane? On y est, on entend les tintements des cloches, on entend l'ambiance des marchés. Les effluves des fruits, épices, thé ... arrivent à nos narines. Vous ne serez pas déçus, lisez le !!! Un véritable coup de cœur.
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Cette histoire se déroulant en Birmanie, j'ai tout de suite été incité au voyage. Les paysages et les lieux principaux de cette histoire sont tellement bien décrits que j'ai voyagé tout le long. Cette histoire est tout simplement une merveille: je l'ai terminé hier avec beaucoup de regret car je me suis profondément attachée à Mi Mi et Tin Win. L'auteur a vraiment écrit une pépite, l'écriture est empreinte de poésie et d'une grande fluidité à la fois ce qui a rendu ce livre addictif. Cela fait longtemps que je n'avais pas eu un coup de coeur pour un roman, voilà chose faîte. Lisez-le...il est magique. Et Tin Win et Mi Mi sont encore avec moi aujourd'hui.
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Il y a quelques années, j’ai eu la chance de découvrir les chutes du Niagara. Malgré l’énorme business qu’il y a tout autour, je suis quand même tombée sous le charme, alors c’est tout naturellement que j’ai voulu le retrouver en me plongeant dans « Les chutes » (ah ah !), de la nobelisable Joyce Carol Oates. Ariah est fille de révérend dans la très puritaine Amérique des années 50. A presque 30 ans, elle échappe enfin à son destin de vieille fille en épousant le sombre Gilbert, lui aussi membre de l’Eglise. Mais sa lune de miel va virer au cauchemar lorsqu’elle se réveille le lendemain des noces, seule dans sa suite nuptiale. Et pour cause : Gilbert s’est jeté dans les chutes au petit matin… Je ne vous raconte ici que le tout tout tout début de ce roman fleuve qui est en fait une saga familiale. On suit donc l’évolution de la « veuve blanche des chutes », telle qu’Ariah a été surnommée par la presse locale. Joyce Carol Oates a un talent indéniable de conteuse : elle sait à partir de rien construire un univers foisonnant de personnages et fourmillant de détails, ce qui ne le rend que plus addictif. J’ai adoré en plus que l’intrigue se situe dans l’Amérique des années 50, ajoutant à la nostalgie de l’ensemble. Bref, si j’avais trouvé « Blonde » du même auteur un peu longuet et soporifique, « Les chutes » m’a réconciliée avec elle. Je recommande.
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