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Un coup de cœur pour cet album à l'humour décalé. De quoi interloquer et faire sourire les enfants, et pas que...MAB
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Attention, coup de coeur ! J'achète très rarement des livres à leur sortie, mais celui-là m'avait tapée dans l'oeil, alors j'ai craqué. Nous sommes dans l'Angleterre de 1937, et en ce début d'été tout le clan Cazalet se prépare à se réunir dans la grande maison de campagne du Sussex : il y a le Brig, le patriarche à la tête de l'entreprise familiale de négoce de bois, qui commence à perdre un peu la vue ; la Duche, son épouse, très prise pour s'occuper de son jardin, un peu moins pour les problèmes de son mari ; Hugh, le fils aîné rescapé et traumatisé de la grande Guerre, qui surprotège sa femme quite à la rendre malheureuse ; Edward, le cadet volage qui ennuie pourtant son épouse au lit ; Rupert, le benjamin veuf remarié à une jolie capricieuse ; et puis leurs femmes, enfants, cousins et domestiques, qui font que cette fresque donne une bonne idée de la vie de riches bourgeois anglais à la veille d'un nouveau drame mondial... "Étés anglais" est le premier tome de la saga des Cazalet, écrite par Elisabeth Jane Howard il y a 30 ans. Sous des abords qui peuvent paraître futiles, on découvre peu à peu les joies et les drames de cette tribu so british, ce qui la rend d'autant plus attachante. Bref, vivement le mois d'octobre pour lire le second tome !
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J'avais adoré cet été "Olive Kitteridge" du même auteur, j'étais donc très impatiente de me lancer dans la lecture du dernier livre d'Elizabeth Strout, "Je m'appelle Lucy Barton". Lucy est sur son lit d'hôpital, clouée au lit par une maladie inconnue qui la tient éloignée de son mari et de ses enfants. Elle nous raconte sa vie par brides, de manière décousue, jusqu'à l'arrivée inattendue de sa maman qu'elle n'a pas vu depuis des années et qui vient lui tenir compagnie. Elles évoquent alors ensemble d'autres souvenirs, et l'on comprend ainsi peu à peu que Lucy revient de loin... J'adore les autobiographies, alors quand un personnage, même fictif, raconte la sienne, je le suis. Le problème c'est qu'ici les souvenirs sont racontés dans le désordre. Parfois ils résonnent les uns par rapport aux autres (comme dans "Olive Kitteridge"), et c'est puissant ; parfois ils ne trouvent pas d'écho, et c'est dommage. J'ai ainsi été moins emballée, et elle a même fini par m'énerver un peu, cette Lucy, à ne pas vraiment savoir ce qu'elle veut ! Bref, moyen.
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Un peu philosophique ce voyage en Birmanie. Un livre serein, poétique, émouvant. Un livre à lire, un livre à offrir. Un livre qui ne laisse pas indifférent. Est-ce l'ambiance asiatique? Est-ce l'amour qui en émane? On y est, on entend les tintements des cloches, on entend l'ambiance des marchés. Les effluves des fruits, épices, thé ... arrivent à nos narines. Vous ne serez pas déçus, lisez le !!! Un véritable coup de cœur.
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Cette histoire se déroulant en Birmanie, j'ai tout de suite été incité au voyage. Les paysages et les lieux principaux de cette histoire sont tellement bien décrits que j'ai voyagé tout le long. Cette histoire est tout simplement une merveille: je l'ai terminé hier avec beaucoup de regret car je me suis profondément attachée à Mi Mi et Tin Win. L'auteur a vraiment écrit une pépite, l'écriture est empreinte de poésie et d'une grande fluidité à la fois ce qui a rendu ce livre addictif. Cela fait longtemps que je n'avais pas eu un coup de coeur pour un roman, voilà chose faîte. Lisez-le...il est magique. Et Tin Win et Mi Mi sont encore avec moi aujourd'hui.
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Tony, 60 ans, a eu une vie assez terne, un mariage aussi. Les époux se sont éloignés. Adolescent il a connu Véronica, une fille étrange qui a dansé un soir pour lui. Mais celle-ci est sorti avec son meilleur ami Adrian. La déception a fait écrire à Tony une lettre horrible aux amoureux. Mais Adrian s’est suicidé ; pourquoi ?Quarante ans plus tard les souvenirs vont ressurgir et une lettre d’un notaire annoncant un testament bizarre va bouleverser Tony et lui faire comprendre la terrible vérité.Comme Tony, nous nous posons beaucoup de question : sur la personnalité de Véronica, sur celle d’Adrian, sur le rôle de Tony dans cette histoire. Les pièces du puzzle s’imbriquent les unes dans les autres au fur et à mesure et la fin nous laisse sans voix.Récit très bien mené, belle écriture.Danielle - Saint Germain de la Grange
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« Il est venu le temps des cathédraaaallleeessss… ». Bon, j’ai lu « Les piliers de la Terre » de Ken Follett quoi, où effectivement il est question de cathédrale, mais pas que. Tom le bâtisseur erre sur les routes du sud de l’Angleterre à la recherche de travail. Le problème, c’est qu’il n’est pas tout seul, avec ses deux jeunes enfants, sa femme enceinte jusqu’aux oreilles, et l’hiver qui rend tout plus difficile. De son côté la fille du comte de Shiring, la belle et jeune Aliena, refuse d’épouser l’arrogant William Hamleigh, s’en faisant ainsi un ennemi inquiétant. Et puis il y a aussi frère Philip, moine dévoué et intelligent, qui voue sa vie à servir Dieu le mieux possible. Tous ces personnages et bien d’autres encore vont se retrouver liés par une multitude de drames, stratégies, coups bas et autres aventures dont la finalité sera la construction de la plus belle cathédrale jamais construite jusqu’alors en Angleterre… Vous l’aurez compris, on est dans de la saga version XXL, et les 1050 pages du livre ne me démentiront pas. Le point positif, c’est que sa lecture est vite addictive, et que nous, pauvres lecteurs que nous sommes, ne pouvons rapidement plus décoller de l’ouvrage. Le point négatif, c’est que cela tire quand même souvent en longueur, et que l’écriture est bien moins ciselée que le monument décrit dans ces lignes. Mais bon, on ne va pas chipoter et bouder notre plaisir. J’avoue également que j’ai trouvé les personnages très manichéens, et que certains sont à mes yeux peu crédibles (je pense notamment à celui d’Aliena, traumatisée par un drame, mais avec une résilience de folie !). Et puis c’est quoi cette obsession récurrente du vieillissement chez la femme ? Bref, je comprends totalement le succès de ce livre depuis plus de 30 ans, je recommande.
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Un régal de sensibilité, de profondeur et d'humour parfois noir. Saisissant à la fin, très touchant, captivant, émouvant. N'hésitez pas même si le début est anodin, j'ai été de plus en plus séduite par le personnage très attachant.
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J'ai lu "Inconnu à cette adresse", recommandé par un copain, et je suis un peu déçue .... Il s'agit d'une nouvelle écrite pendant la guerre par une desperate housewife américaine sur la montée du nazisme en Allemagne, et traitée sous forme épistolaire. Le juif de San Francisco Max écrit à son grand ami allemand Martin de retour au pays, lequel va au fil des lettres de plus en plus se tourner vers Hitler, et réduire cette belle amitié (et plus encore) à néant ... De cette idée séduisante au départ, je regrette les grosses ficelles sur l'évolution de Martin: en peu de pages, il passe du statut de meilleur ami à celui de traitre, c'est un peu rapide. Coté nouvelles, Stefen Zweig arrivait à faire passer beaucoup plus de sentiments dans des récits tout aussi courts. Mais bon, vu le succès qu'a connu ce livre, je dois être un peu à part!DD78
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