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"La fin" est le sixième et dernier tome de la série de comics "'Letter 44", et a au moins le mérite comme son nom l'indique d'y mettre un terme : le lecteur sait comment cette interaction entre les hommes et les extra-terrestres sur fond de guerre mondiale se termine. Le problème c'est qu'elle ne nous plait pas forcément cette fin, mais ça c'est une autre histoire... Bref, le sentiment du devoir accompli, et merci au café BD de la médiathèque de m'avoir fait découvrir cette série vers laquelle je n'aurais pas forcément été me tourner !
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"Le dimanche des mères”, c'est ce jour particulier en Angleterre où les domestiques des grandes maisons avaient le droit exceptionnel de prendre leur journée afin de rendre visite à leurs familles. Et dans ce pays douloureusement touché par la 1ère guerre mondiale, cela n'était pas rien. Graham Swift choisit de se pencher plus particulièrement sur le personnage de Jane, jeune femme de chambre, qui profite elle aussi de cette belle journée de 1924. Mais ce que ses patrons ne savent pas, c'est que Jane est orpheline, et va en fait rejoindre secrètement le fils de leurs amis, dont elle est depuis quelques temps la maitresse. La jeune domestique pénètre donc pour la première fois dans la demeure de son riche amant, mais aussi pour la dernière : Paul doit se marier quelques jours plus tard... Malgré ce pitch assez romanesque, le livre est en fait bien plus profond que cela : il décrit un monde destiné à disparaitre, où une jeune femme décide de braver discrètement les interdits. La lecture peut au début paraitre creuse, mais gagne peu à peu en profondeur au fur et à mesure que le personnage de Jane s'étoffe. Et on est finalement surpris par le chemin où nous mène cette histoire. Bref, un petit moment de délicatesse toute british pour les fans d'un temps révolu.
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Ce livre est un ovni absolu. Déjà rien que le titre, « Moi, ce que j’aime, c’est les monstres », ça interpelle un peu. Ensuite le graphisme, absolument hallucinant : on dira que les dessins ont été gribouillés sur un carnet au stylo à billes, avec une précision et un sens du détail impressionnants. Enfin, une histoire surprenante, celle de Karen, qui pour se protéger de sa vie dans le Chicago pas trop chic des années 60, se rêve loup-garou. Mais quand sa voisine Anka est retrouvée morte une balle dans le cœur, elle décide de mener sa propre enquête du haut de ses 10 ans… On ne sait jamais trop où ce récit va nous mener, et ça j’ai aimé. Par contre j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire, je n’y étais pas sensible. Jusqu’à ce que Karen en apprenne plus sur la vie d’Anka, réfugiée allemande. Le spectre de la seconde guerre mondiale se met alors à raisonner avec les émeutes raciales du quartier… Et quand on essaye d’en savoir un peu plus sur son auteure, Emil Ferris, on apprend qu’elle revient de très loin et que ce livre a en quelque sorte été sa thérapie. Bref, n’hésitez pas découvrir ce Fauve d’or du festival d’Angoulême 2019.
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J'ai aimé l'idée qu'une personne puisse continuer d'exister, pour ses proches, après sa mort à travers le livre qu'elle écrit tout au long de sa vie. Une nouvelle série dont j'ai envie de connaitre la suite !
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Cette année, pour ma fête, mon amoureux s’est souvenu que j’aimais beaucoup « Game of thrones », mais comme je les ai déjà tous lus (d’ailleurs Georges, si tu pouvais t’activer un peu pour l’intégrale 6, ça serait sympa !), il s’est tourné vers un des autres romans de cet univers fantastique, à savoir « Feu & sang ». Il y a en fait 2 livres, celui disponible ici est le premier. Ici nous sommes 300 ans avant les aventures de Ned Starck, Jon Snow et autre Cersei Lannister, à l’arrivée des premiers Targaryen qui vont mener la conquête de Westeros. Le livre n’est pas du tout construit comme les autres de la saga, il s’agit en fait d’un descriptif de l’histoire de la maison des 3 dragons, tel qu’un mestre de la citadelle de Villevieille aurait pu le rédiger (oui je sais, je suis à donf). On apprend donc comme le royaume des sept couronnes a été conquis par Aegon 1er et ses deux sœurs (et épouses) Rhaenys la gentille et Visenya la méchante, comment le trône de fer a été créé, et comment toute la lignée Targaryen a perduré jusqu’à ce que le roi fou se fasse occire par le régicide (oui oui, je sais !). Si il y a une chose que l’on ne peut pas nier, ce sont les talents de conteur de mister George Martin, absolument époustouflants : que de rebondissements, de personnages secondaires et de riches idées dramatiques ! Par contre j’avoue que sur la durée cela lasse un peu (presque mille pages). Enfin HBO ne s’y est pas trompé, et en a lancé l’adaptation pour 2022 (trop hâte). Bref, moins bien que les bouquins de « Game of thrones », mais pas mal du tout quand même !
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Coup de coeur 2019! Terry Moore ne dément pas son oeuvre et crée un personnage fragile et fort et drôle et absurde pour parler du syndrome post-traumatique du soldat revenu au pays. Un régal ! - Mélanie
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Merci à l'auteur ! Voici un livre illustré et alléchant où j'ai retrouvé toutes les couleurs et odeurs de mes vacances annuelles en Italie. Il m'a donné envie de tout cuisiner. :)
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Nouveau coup de coeur 2019 pour DD avec "La neuvième heure", d'Alice McDermott. Pourtant le thème n'est pas à la base hyper accrocheur : la vie de bonnes soeurs dans le Brooklyn des années 50, et leur influence sur celles d'Annie et de Sally. Cela commence avec le suicide de Jim, mari de la première enceinte de la seconde, et le support que lui donne alors soeur Saint Sauveur. Cela se poursuit avec le travail offert à Annie à la blanchisserie du couvent avec soeur Illuminata, pendant que Sally grandit à leurs pieds. Puis à la vocation de Sally d'entrer elle aussi dans les ordres afin de dévouer sa vie aux malades et aux plus démunis... Mais cela serait tellement réducteur de réduire ce roman à cela ! A travers ces personnages féminins, ce sont en effet toute la vie et l'ambiance d'un quartier qui sont ici racontées : les familles nombreuses irlandaises, les violences familiales, la pauvreté cachée, la foi et bien d'autres. La question du don de soi est aussi abordée, ceci étant l'interrogation que l'a tendance à avoir quand on croise des personnes rentrées dans les ordres. Mais ce que j'ai le plus aimé, c'est la narration, toute en finesse et en douceur, mélangeant 3 générations de protagonistes avec poésie mais aussi réalisme. Bref, un livre surprenant et merveilleusement bien écrit.
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