Liste des commentaires

4ème tome de la série chinoise de Peter May, « Cadavres chinois à Houston », malgré son titre bien pourri, est un assez bon cru. Il a le mérite de cette fois-ci inverser les rôles et ainsi placer nos protagonistes sur le sol US, en plein cœur du Texas en plus, on peut difficilement faire plus ricain ! Notre chère Elisabeth tente donc de refaire sa vie loin de son Li (ah ah) en prenant un nouveau poste à l’université de Houston. Mais ce qu’elle ne sait pas, c’est que de son côté le bel inspecteur a demandé sa mutation à l’ambassade chinoise de Washington, dans l’espoir de la retrouver. Bon, Houston-Washington, ce n’est pas franchement la porte à côté, ça doit être pour cela qu’il n’a jamais franchi le pas. Quoi qu’il en soit, vous me voyez venir avec mes gros sabots, figurez-vous qu’une cinquantaine de clandestins chinois sont retrouvés morts dans un camion à la frontière mexicaine, qu’Elisabeth est amenée à réaliser les autopsies, et que Li vient mener l’enquête pour le gouvernement chinois. Ces deux-là se retrouvent donc, et doivent affronter ensemble le spectre d’une pandémie mondiale… Pourtant écrite en 2002, l’intrigue est terriblement d’actualité et résonne tristement auprès du lecteur de 2021. Je vous rassure, ici tout est bien qui finit bien, et on aura même passé un bon moment de lecture, avec en plus un twist final qui nous fera lire (bientôt) le tome suivant ! Bref, j'aime bien Peter May.
Vote: 
3
Average: 3 (1 vote)

Histoire captivante construite à travers le monologue intérieur de Maud, une femme âgée qui perd la mémoire et ses repères quotidiens, Elle s’en rend compte mais ce qui la préoccupe le plus et finit par l’obséder (et agacer son entourage), c’est la disparition de son amie Elizabeth. Des fragments du passé lui reviennent par bribes liées à des faits présents, et qui se tissent progressivement pour révéler un mystère à découvrir concernant sa sœur Sukey. Malgré la gravité du thème, L’Oubli n’est pas un livre déprimant et peut même être amusant parfois. Son auteure, très jeune, dépeint de façon remarquable les errements de la pensée, tout en nous entraînant habilement dans une vielle histoire qui n’avait jamais été élucidée.
Vote: 
4
Average: 4 (1 vote)

Dernier tome de la trilogie écossaise de Peter May, "Le braconnier du lac perdu" nous emmène une fois de plus dans les montagnes battues par les vents atlantiques des sauvages îles Hébrides. Engagé pour débusquer une bande de braconniers, notre héros Finn se retrouve de nouveau face à ses amis d'enfance : son ancien amour Marsaili, dont il repartage le lit ; le pasteur Douglas, en mauvaise posture après avoir tuer un homme dans le tome précédent ; et puis son meilleur ami Whistler, grosse brute mutique mais au coeur tendre, qui braconne le saumon en solitaire dans les lochs perdus. Jusqu'au jour où en l'accompagnant, Finn retrouve l'épave du petit avion de leur ami Roddy, disparu 17 ans plus tôt... On ne change pas une ambiance qui gagne, et on retrouve donc avec plaisir l'atmosphère particulière de ces îles écossaises, si bien décrite par Peter May. L'intrigue tient bien la route, avec cette fois-ci un final beaucoup plus réaliste que dans le second tome. Par contre il commence à arriver beaucoup trop de choses à ce pauvre Finn, ça fait beaucoup au final pour un seul homme... Mais bon, j'ai dévoré le bouquin quand même !
Vote: 
3
Average: 3 (1 vote)

Ancien agent spécial devenu inutile car alcoolique, Munson est envoyé sur les lieux d'un massacre par son ancien patron, officieusement (oups y'a anguille sous roche). Il est accompagné d'un ponte de son département, Milena Fonseca. Un tueur masqué a crête rouge bute des hommes à tour de bras (et de façon trash) dans une petite ville paumée mais remarquable, B Movie Hell. Ça commence bien. Mais Munson à des capacités que n'ont plus les agents d'aujourd'hui...Première lecture :Thriller lu d'une traite, en 2 heures. Bien mené, intrigue attirante (dont grande part dans un bordel). Persos masculins tordus... Un bon film de série B (hahaha, croyez que c'est voulu ?) Et puis... Seconde lecture : Et puis je me suis réveillée à 2h du matin avec une idée gravée en tête : qu'est-ce que c'est que ce truc misogyne à souhait ?1. Pourquoi Psycho Killer ? S'il fallait garder un titre anglophone, le titre original, Red Mowhawk, correspond bien mieux à l'histoire (et à la couverture :D) (pour la suite du commentaire, c'est ici : attention spoilers ! http://shi-fu-mi.blogspot.fr/2013/12/psycho-killer-anonyme.html )
Vote: 
3
Average: 3 (1 vote)

A mon tour de partir pour l'archipel des Hébrides, avec mon nouveau copain Fin : le pauvre, il vient de perdre son jeune fils, et il est en plus envoyé sur l'île où il a grandi pour enquêter sur un meurtre bien sordide, fortement ressemblant à celui sur lequel il enquête déjà à Edimbourg. Il va ainsi se retrouver face à son passé, à ceux qu'il a aimé et détesté pendant son enfance, et surtout faire resurgir des souvenirs oubliés... Il faut le dire, le héros de ce livre, c'est en fait le paysage : celui désolé de ces îles oubliées battues par les vents, où les nuages n'en font qu'à leur tête, et transforment en quelques instants un paysage sublime en lande déprimante. C'est un excellent polar, mais pas du genre "turn-page" avec cliffhangers à répétition. Il s'agit d'un vrai roman, qui laissent aux choses le temps de s'installer. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai été un peu déçue par la fin, que j'ai trouvé contrairement au reste bien bâclée. Mais j'ai adoré quand même !
Vote: 
4
Average: 4 (1 vote)

Nouveau voyage pour moi dans le nord du Royaume Uni, sur l'archipel des Hébrides, avec le second tome de la trilogie écossaise de Peter May, "L'homme de Lewis". On retrouve notre héros Fin là où nous l'avions laissé à la fin du 1er opus, c'est à dire toujours aussi paumé suite à la mort de son fils. Il décide alors de larguer son boulot de flic et de revenir s'installer sur les îles qui l'ont vu grandir, ne sachant pas trop où tout cela va le mener. Jusqu'à ce qu'un cadavre momifié soit découvert dans la lande, et que le vieux père sénile de son amour de jeunesse soit le principal suspect... C'est avec un plaisir non dissimulé que l'on retrouve tous les personnages du 1er livre, ainsi que ce décor absolument fabuleux que sont ces îles perdues battues par les vents. Le thème des "homers" ici abordé est poignant : de jeunes orphelins catholiques envoyés loin de chez eux (et des protestants) pour servir d'esclaves dans des fermes paumées, c'était il y a 60 ans et pour de vrai. Le roman se lit bien, alternant les souvenirs du vieil homme et l'enquête de Fin. Par contre la fin est irréaliste et torchée en 3 pages : quel dommage ! Tant pis, je lirai quand même le dernier tome !
Vote: 
3
Average: 3 (1 vote)