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Clape de fin sur les aventures de Margaret, médecin légiste américaine, et de l’inspecteur Li, son amoureux de l’empire du Milieu, avec ce 6ème tome de la série chinoise de Peter May : « L’éventreur de Pékin ». Vous connaissez Jack l’éventreur ? Et bien voilà qu’un taré décide de faire tout pareil que lui, en reproduisant un à un ses affreux crimes et leur scénographie macabre. Li est donc sur les dents (et sur ses traces), et n’a que peu de temps à consacrer à son amie qui de son côté se perd dans son nouveau rôle de mère au foyer. Mais voilà t’y pas que le tueur lui adresse personnellement une lettre… On prend la même recette que pour les livres précédents : une série de crimes moches, une hiérarchie on ne peut plus oppressante, des problèmes de couple, une bonne petite séance d’autopsie bien glauque, et un final torché dans les 3 dernières pages, et voilà, vous avez votre livre ! Bon, cela dit ça se lit dans déplaisir, mais ça traine un peu en longueur tout de même, l’intérêt principal étant toujours le même : le choc des cultures et la Chine et l’Occident. On apprend plein de choses sur un pays tellement différent du nôtre, et ça c’est chouette. Allez, Ciao Li et Margaret !
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4ème tome de la série chinoise de Peter May, « Cadavres chinois à Houston », malgré son titre bien pourri, est un assez bon cru. Il a le mérite de cette fois-ci inverser les rôles et ainsi placer nos protagonistes sur le sol US, en plein cœur du Texas en plus, on peut difficilement faire plus ricain ! Notre chère Elisabeth tente donc de refaire sa vie loin de son Li (ah ah) en prenant un nouveau poste à l’université de Houston. Mais ce qu’elle ne sait pas, c’est que de son côté le bel inspecteur a demandé sa mutation à l’ambassade chinoise de Washington, dans l’espoir de la retrouver. Bon, Houston-Washington, ce n’est pas franchement la porte à côté, ça doit être pour cela qu’il n’a jamais franchi le pas. Quoi qu’il en soit, vous me voyez venir avec mes gros sabots, figurez-vous qu’une cinquantaine de clandestins chinois sont retrouvés morts dans un camion à la frontière mexicaine, qu’Elisabeth est amenée à réaliser les autopsies, et que Li vient mener l’enquête pour le gouvernement chinois. Ces deux-là se retrouvent donc, et doivent affronter ensemble le spectre d’une pandémie mondiale… Pourtant écrite en 2002, l’intrigue est terriblement d’actualité et résonne tristement auprès du lecteur de 2021. Je vous rassure, ici tout est bien qui finit bien, et on aura même passé un bon moment de lecture, avec en plus un twist final qui nous fera lire (bientôt) le tome suivant ! Bref, j'aime bien Peter May.
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Dernier tome de la trilogie écossaise de Peter May, "Le braconnier du lac perdu" nous emmène une fois de plus dans les montagnes battues par les vents atlantiques des sauvages îles Hébrides. Engagé pour débusquer une bande de braconniers, notre héros Finn se retrouve de nouveau face à ses amis d'enfance : son ancien amour Marsaili, dont il repartage le lit ; le pasteur Douglas, en mauvaise posture après avoir tuer un homme dans le tome précédent ; et puis son meilleur ami Whistler, grosse brute mutique mais au coeur tendre, qui braconne le saumon en solitaire dans les lochs perdus. Jusqu'au jour où en l'accompagnant, Finn retrouve l'épave du petit avion de leur ami Roddy, disparu 17 ans plus tôt... On ne change pas une ambiance qui gagne, et on retrouve donc avec plaisir l'atmosphère particulière de ces îles écossaises, si bien décrite par Peter May. L'intrigue tient bien la route, avec cette fois-ci un final beaucoup plus réaliste que dans le second tome. Par contre il commence à arriver beaucoup trop de choses à ce pauvre Finn, ça fait beaucoup au final pour un seul homme... Mais bon, j'ai dévoré le bouquin quand même !
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DD7801 avril 2016 Livres 2.00/5  J'ai été très déçue par ce 1er tome de la pentalogie "Le poids des secrets", d'Aki Shimazaki. Peut-être parce que j'en attendais beaucoup... J'étais en effet tombée sous le charme de cette couverture toute en douceur, centrée sur la fleur de camélia ("Tsubaki" en japonais)... Bref, nous sommes au Japon, et la mère de la narratrice vient de mourir. Rescapée de la bombe de Nagazaki, elle n'a jamais voulu évoquer le sujet avec sa fille. le passé va cependant ressurgir au travers d'une lettre posthume, où le drame n'est pas forcément là où on l'attend... En fait je n'ai pas trouvé cela très bien écrit, la narration est pénible et non fluide. On est loin de la délicatesse qui à mes yeux caractérisent la littérature de ce pays. Quand à l'histoire, même si elle touche à la grande, nous ne sommes pas loin du drame à la "Arlequin", c'est dire. Bref, bof.
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