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Certains diront que les livres de Joël Dicker sont tous pareils, et ils auront peut-être raison. D’autres diront qu’il est un pur produit marketing sachant très bien utiliser les tableaux d’Edward Hopper, et ils auront sûrement raison aussi. Mais il n’empêche que j’ai passé un excellent moment avec son dernier opus, « L’affaire Alaska Sanders », que j’ai littéralement dévoré. Petite ville de Mount Pleasant, dans le New Hampshire. Une joggeuse matinale découvre le corps sans vie d’une jeune femme au bord du lac du coin (enfin pas que, mais je ne veux pas vous gâcher la surprise !). Bref, une rapide enquête permet de mettre un de ses amis sous les verrous pour perpétuité. Mais c’est sans compter notre Marcus Goldman national qui dix ans après va inopinément venir fourrer son nez dans cette histoire-là, et nous la résoudre cette enquête ! Comme d’habitude, passé et présent s’entremêlent dans cette histoire pleine de rebondissements, le premier éclairant le second sous un angle nouveau. On est heureusement loin du grand n’importe quoi de « La disparition de Stéphanie Mailer », ainsi que du burlesque de « L’énigme de la chambre 622 » : ici l’intrigue tient diablement bien la route. Annoncé comme le second tome de la trilogie Goldman, entre « La vérité sur l’affaire Harry Québert » et « Le livre des Baltimore », j’avais peur d’un résultat alambiqué pour faire le lien entre les deux : il n’en est rien. On dévore les 569 pages en se disant qu’on relirait bien les deux autres. Bref, pour moi une belle réussite !
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La simplicité des haïkus accompagnés d'estampes. Un petit bijou de poésie pour enfants et adultes ! MAB.
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J'aime bien Frédéric Beigbeder. Son coté dandy chic parisien me fait sourire, et surtout c'est un passionné de littérature. J'avais beaucoup aimé son livre autobiographique "Un roman français", et "Un barrage contre l'Atlantique" promettait d'en être la suite. Et bien oui et non... Oui dans le sens où le livre fourmille d'anecdotes sur son enfance et son adolescence. On suit ses premiers émois amoureux et sexuels, la douleur du divorce de ses parents, son histoire avec Laura Smet, et sa vie rangée mais heureuse de père de famille ; Non dans le fait que le livre n'est justement qu'une succession de ces anecdotes, sans vraiment de fil conducteur, sauf peut-être le fait qu'il les écrive face à la mer chez un ami du Cap Ferret pendant le confinement. Et là on repart dans le coté bobo chic qui peut énerver un peu.. Bref un peu déçue, il ne suffit pas de courtes pensées, aussi pertinentes soient-elles, pour faire un bon livre.
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Hadès cherche un ou une remplaçant/e. Suzanne et Tom se présentent pour le poste. Mais la compétition sera rude, car le dieu des enfers a concocté des épreuves éliminatoires au fur et à mesure de la découverte de la richesse de son royaume. Une bande dessinée très instructive, drôle mais féroce aussi, qui est un hymne écologique pour la préservation de nos sols.
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Luna est devenu le nouvel habitat en vue. Moderne, dangereux. 5 familles tiennent le haut du pavé, enfin le bas de la rue, la ou les radiations ne les atteignent plus. Les Corta se sont faits grâce à la force de leur matriarche... elle doit maintenant laisser sa place. Un roman surprenant, présentant une foultitude de personnages de tous genres, toutes sexualités, dans un monde sans loi, uniquement régi par des contrats. Un premier tome de trilogie qu'on commence doucement et qui se termine par une série de surprises ! A lire
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Je n’avais pas lu « La commode aux tiroirs de couleurs », le premier roman à succès d’Olivia Ruiz (la femme chocolat !), alors j’ai profité de son adaptation en BD pour me lancer. La jeune femme raconte en préambule ne rien connaitre de ses origines espagnoles, lorsque sa famille a fui la guerre civile, alors elle s’en est ici inventées, notamment à travers le personnage central de Rita : jeune fille qui passe péniblement la frontière avec ses deux sœurs, et qui essaye de se trouver une place dans cette société française d’après-guerre pas très encline à les accueillir. Mais Rita est une femme forte… J’ai beaucoup aimé cette histoire, même si je trouve que l’on tombe un peu trop souvent dans le mélo et le dramatique. Les couleurs utilisées sont chaudes et très belles, et à travers les planches on découvre un autre pan de notre histoire européenne encore bien mise à mal de nos jours. Bref, je recommande !
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Ca y est, nous y sommes, c'est la fin de la saga ! Les anciens compagnons du bataillon d'exploration d'Eren parviendront-ils à le faire changer d'avis et à sauver l'humanité en dehors de l'île du Paradis ? Hajime Isayama a au moins le mérite de donner une fin à son histoire, mais j'avoue qu'elle est bien complexe et éloignée de la trame des débuts. Je suis un peu déçue, forcément, déjà parce que je n'ai pas tout compris, mais aussi parce qu'il y avait matière à faire plus simple et moins alambiquée. En résumé, j'ai adoré le début de la saga, un peu moins la fin ! A vous de juger.
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Honte à moi, je ne savais même pas qu’Azincourt était une célèbre bataille !!! Alors merci à mon fils d’avoir eu cette super idée de cadeau de Noel et de m’avoir offert « Azincourt par temps de pluie » de feu Jean Teulé. L’action se situe en Picardie le jeudi 24 octobre 1415 (soyons précis). Après une petite escapade en France, le roi d’Angleterre tente de retourner sur son île en atteignant Calais. Son armée étant peu nombreuse et cassée par la dysenterie, le fleuron de la noblesse française prend alors son armure, son cheval et ses écuyers pour lui barrer la route et massacrer de l’anglais. Mais les choses ne vont pas tout à fait se passer comme ça… J’ai eu beaucoup de mal avec le début du livre, pendant lequel l’auteur ridiculise au maximum ses personnages à travers une multitude de passages grivois et graveleux un peu insupportables. Et puis la bataille commence, et là tout prend corps. Les petits détails anodins de la première partie prennent soudain une ampleur décisive, et deux mondes s’affrontent alors : les anglais démunis, malades qui n’ont plus rien à perdre, face à la chevalerie française, puissante mais bourrée de principes qui lui seront fatals. C’est poignant, violent, terriblement cruel, avec une désespérante impression de gâchis, mais toujours avec ce ton ironique qui se moque de tout le monde. Bref, pour moi un livre sauvé par son sujet.
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Hélène a la quarantaine, un mari wonderboy et deux adorables fillettes. Après un burnout sévère, elle est retournée vivre dans sa région d'origine et s'est installée à Nancy, où elle poursuit sa brillante carrière de consultante. Christophe a le même âge, mais lui est resté à végéter dans la ville qui l'a vu grandir, entre un boulot de VRP et une histoire d'amour compliquée. Ces deux là vont se retrouver des années après s'être croisés au lycée, je vous laisse deviner la suite… La crise de la quarantaine, vous connaissez ? Nicolas Mathieu nous offre avec « Connemara » sa version province profonde et middle class. Quand comme moi vous venez de ce milieu et que vous avez passé… un certain âge dirons-nous ( !), et bien le propos finit par vous toucher à un moment où à un autre, forcément. Je me suis donc par moments reconnue dans Hélène, avec son envie d'étudier et de découvrir autre chose, sa petite vie qui semble parfaite mais qui n'en est pas moins parfois difficile. Les retrouvailles de ces deux anciennes connaissances de lycée sont touchantes et l'on aimerait se retrouver devant une belle et grande histoire d'amour, mais non, Nicolas Mathieu et son pessimisme vosgien est bien là, terre à terre, pour nous ramener à la dure réalité de l'existence. J'ai trouvé les passages sur le milieu du travail très réalistes, ceux sur la maternité pas du tout, et constaté une difficulté à clore cette brillante démonstration. Bref, touché coulé.
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Deuxième opus de "Faut pas prendre les cons pour des gens", que j'ai trouvé légèrement au-dessus du premier. Certaines planches sont bien trouvées, notamment celles sur les télévacances, et celles beaucoup plus cyniques sur les migrants. Par contre on est loin je trouve de la pertinence d'un Fabcaro. Mais bon, ça détend, ça fait sourire, et nous en avons tous bien besoin en ce moment.
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