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Vous pensez que les contes de fées sont réservés aux enfants ? « Et à la fin, ils meurent » va vous remettre dans le droit chemin ! Lou Lubie décrypte l’histoire des plus célèbres d’entre eux pour vous montrer que non, ils ne se marièrent pas et eurent beaucoup d’enfants, mais tuèrent leurs rivaux/famille/progéniture (barrer la mention inutile selon le conte évoqué !). C’est surprenant de découvrir comment ces histoires ont évolué au fil du temps, mais surtout on apprend plein de choses sur ces récits qui ont bercé notre enfance. Bref, je recommande !
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Encore un magnifique album découvert à ma médiathèque, merci !! "Ténébreuse, livre premier" nous emmène dans une époque de rois et de sorcières, où l'on demande au chevalier déchu Arzhur d'aller délivrer une princesse retenue prisonnière dans un château noir. Mais ne vous fiez pas à ce début en forme de conte de fées, le bien et le mal ne sont pas si faciles que cela à discerner... Même si le lecteur évolue dans un univers archi-rabaché, je me suis laissée surprendre par le scénario malin de feu Hubert, où les apparences savent être trompeuses. J'ai adoré le dessin de Mallié (quelle merveilleuse idée d'avoir paré l'héroïne d'une couronne de papillons !) ainsi que par les couleurs, passant par toutes les nuances de vert, jusqu'aux éclats écarlates de la fin de l'album. Hâte de lire la suite !
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Une petite fille reçoit la visite d’un faune. On pense qu’elle rêve, mais en fait cette petite fille… n’est pas une petite fille, c’est une créature bien plus ancienne que l'humanité. Elle entraîne le faune dans des voyages oniriques mais cependant bien ancrés dans la création de l’univers, de la Terre, de la vie, des espèces, des civilisations… Très, très entraînant, fluide, sérieux tout en conservant un ton enfantin et donc très compréhensible.
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Ce sont Deux France qui se confrontent dans cet album original de Pascal Rabaté, « Sous les galets la plage » : celle de nos grands-parents, très traditionnelle, qui ont connu la guerre, et celle de leurs enfants, qui se prépare doucement à mai 68. L’action se situe en Bretagne, à la toute fin des vacances : un groupe de copains profite une dernière fois avant la rentrée des belles maisons secondaires de leurs parents, pendant que ces derniers sont de retour au boulot. Ils passent le temps entre ennui, appréhension et cuites, jusqu’à ce que leur chemin croise celui d’Odette, jeune femme libérée qui les met sans dessus-dessous… J’ai bien aimé le titre déjà, et puis cette action dans une époque particulière, où le poids des traditions commençait à se frotter à un vent de liberté. Je trouve que cela est très bien traduit dans cet album, au début de façon légère, et puis après beaucoup moins. Et cela est encore accentué avec le choix de placer la narration dans des tons beige et bleu-gris, faisant appel au passé. A préciser que c’est un album pour adultes.
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Après avoir parcouru le monde et l'avoir dessiné dans des carnets, Nicolas Jolivot a décidé de voyager une année dans son jardin. Il y retrace son histoire, mais aussi les rencontres avec la faune qui l'habite et l'observation de sa flore. Les dessins pleins de douceur de l'auteur font la part belle à cette vie qui nous entoure mais qu'il nous arrive de ne plus regarder. Un magnifique livre qu'il est possible de lire d'un trait ou par chapitre en fonction de ses envies !
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Je n'ai jamais lu un livre aussi triste. Sur le souvenir et sur les brutalités d'un régime totalitaire incarné par la famille El Assad. L'auteur nous écrit au détour d'un ver que le patronyme de cette famille , El Assad (le lion) était au départ El Wahch qui se traduit par "le monstre". Le grand père de Bachar el Assad s'appelait ainsi Ali Sulayman el-Wahch. On s'habitue très vite à l'écriture particulière du livre et on s'immerge d'emblée dans la tristesse et la résignation du personnage pincipale. Je recommande ce livre.
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Lausanne, un musée d'art asiatique, un couple fortuné, deux sœurs, une disparition. Le décor est planté. Il peut sembler planplan, mais ce premier roman est bien agencé et laisse planer le suspense jusqu'au bout. Un bon moment de lecture.
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J’ai découvert la bande dessinée « Des vivants » à La Grande Librairie (que je ne regarde pourtant jamais). Francois Busnel y était dithyrambique sur cet album de Simon Roussin, qui raconte la génèse et la fin d’un des premiers réseaux de résistance français, celui dit du musée de l’Homme. Ou comment des scientifiques, hommes et femmes, n’ont pu se résoudre à la victoire de l’Allemagne nazie et ont œuvré en silence pour résister. Tout intelligents qu’ils étaient, ils n’ont malheureusement pas réussi à suffisamment se cacher, et la plupart ont connu une fin tragique… C’est peu de dire que le sujet prend aux tripes. Les scénaristes Raphaël Meltz et Louise Moaty ont réussi la prouesse de ne donner comme paroles aux personnages que des faits réels (lettres, articles, enregistrements), afin de dénaturer le moins possible le récit. Malheureusement, pour ma part, ça ne prend pas : on a beaucoup de mal à rentrer dans l’histoire et à reconnaitre les personnages, et il y a pas mal de planches sans dialogues qui tirent en longueur. De plus je n’ai pas été fan des couleurs choisies par l’illustrateur, trop vives et tranchées à mon goût. Par contre la lecture des notes à la fin du livre m’a beaucoup émue, les faits devenant plus clairs et concrets : respect messieurs et mesdames… Bref, déçue.
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Des activités à réaliser avec ses enfants en fonction des saisons. Facilement réalisables par les petites mains, ces bricolages utilisent uniquement des objets de récupération ou de la nature. Par exemple : la peinture avec un concombre, la guirlande de fleurs avec un rouleau de papier essuie-tout, des dessins avec les moules des gâteaux de Noël, des bacs sensoriels à reproduire... Pour partager un moment de créativité avec son enfant ou lui faire découvrir en autonomie une occupation artistique dès son plus jeune âge.
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J’ai toujours été intéressée par le milieu médical, alors à défaut d’avoir jadis osé m’y lancer, je le touche maintenant de temps en temps du bout du doigt à travers certaines de mes lectures. « Le chœur des femmes » est un roman graphique inspiré du livre éponyme de Martin Winckler. On y suit l’histoire de Jean, une jeune interne, qui intègre sans grande conviction le service de soins gynécologiques du docteur Karma pour un stage de 6 mois. Pur fruit de l’enseignement traditionnel de la médecine (où le praticien tout-puissant parle et dicte ses bienfaits), elle découvre une autre façon d’exercer, à travers l’écoute, l’empathie et l’accompagnement. Car mine de rien, les histoires de toutes ces femmes sont bouleversantes… Comment rester indifférent à tant de détresse et de solitude, traitées avec autant d’humanité et de bienveillance ? Ce livre nous ouvre les yeux sur les pratiques de certains que nous avons plus ou moins connues, et qui en réalité ne sont pas acceptables. Pourquoi sous prétexte de faciliter le travail de certains les femmes devraient souffrir, comme pour la pose d’un stérilet notamment ? Inutile donc de vous dire que cet album est important pour la cause féminine, et plus largement pour tout patient en général.
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