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J’aime beaucoup la science-fiction des années 50. Le coté vintage sans doute, mais surtout une imagination débordante qui a posé les bases de bon nombre de nos références et réflexions en la matière. « Des fleurs pour Algernon » n’échappe pas à la règle, en illustrant un cas terrible : que se passe t’il dans la tête d’un homme attardé, rendu hyper-intelligent suite à une opération ? Et pire encore, que s’y passe t’il lorsqu’il réalise que tout cela n’est qu’éphémère et qu’il va tôt ou tard revenir à son état de départ ? Daniel Keyes a choisi la forme du journal de bord pour nous raconter cette histoire. L’écriture (et l’orthographe !) évolue ainsi tout au long du récit, le personnage de Charlie découvrant des sentiments qui lui étaient jusque là inconnus : l’amour bien sûr, mais aussi la colère et la honte. Tout son passé refait surface, et il le revit plus ou moins bien avec sa nouvelle intelligence. J’ai été marquée par la force de son désir pour Alice (on est dans les années 50 quand même !), et la fin m’a bien serré le cœur. Bref, pas mal.
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