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J’ai lu tous les livres de Marc Levy ; à l’exception des « Enfants de la liberté », je l’apprécie particulièrement pour l’originalité de ses histoires qui me font facilement rêver. Le début d’Elle et lui m’a toutefois laissé un arrière-goût de déjà lu et vu ; ce pour deux raisons : d’une part l’intervention des personnages principaux du premier livre « Et si c’était vrai ?» et d’autre part l’utilisation en toile de fond d’un site de rencontres. La fin, quant à elle, m’a paru trop précipitée…Mais le corps de l’histoire m’a offert plein de surprises qui sont loin de m’avoir laissée indifférente : de la promenade sur le toit de l’Opéra à la dénonciation de la dictature coréenne en passant par, et ce ne sont pas des moindres, les états d’âme qu’amène l’écriture, en l’occurrence ceux de l’auteur même.Ce dernier rend ainsi hommage au métier de traducteur faisant le succès ou pas d’un livre à l’international. Et puis, le lecteur apprendra, sous l’angle de la comédie, la gymnastique qui consiste à écrire une nouvelle histoire à partir d’un vécu déplacé de son contexte réel. Marc Lévy nous dévoile également un de ses secrets d’écrivain : comment parler de soi à travers un personnage. On remarquera aussi, à ce stade de la réflexion que dans ses livres, Marc Lévy aborde, mine de rien, des thèmes sérieux tels que le coma, le mystère de la vie et de la mort, ou ici, la dictature… Bref, sous leurs airs légers tant dans leur contenu que dans leur style, chaque livre devrait interpeller le lecteur sur bien des sujets.Du point de vue de la mise en page, j’ai apprécié les cadres que l’éditeur a réservés aux SMS dans Elle et Lui.Emérance Bétis - Jouars-Pontchartrain
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Roman bien écrit (et bien traduit) qui permet de se pencher sur le côté moins connu des procès, côté juge. Ce personnage qui nous semble bien souvent inaccessible, se retrouve ici abordable. On peut même s'identifier à cette juge. Qu'aurai-t-on fait à sa place?
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Sujet très dérangeant ( la maltraitance des enfants) qu'aborde ce livre bouleversant, intense,superbe, révoltant que j'ai lu d'une traite le souffle coupé. L'auteur fait preuve d'une très grande sobriété dans la relation des sévices vécus par Diana : mots justes, sans pathos qui pourtant donnent la mesure de son indignation. Roman choral où différents protagonistes prennent la parole : parents,frère, grand-mère, tante, institutrice, juge, policiers...qui n'ont rien pu, voulu faire afin d'éviter le drame . Ce roman nous renvoie à notre propre questionnement : quelles seraient nos propres réactions face à ce problème? Ce roman m'a beaucoup touchée . JL
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Lorsque nous commençons la lecture de ce livre, nous rencontrons une institutrice qui est atterrée après la disparition d'une petite fille, qu'elle connaît puisqu'elle l'a eu dans sa classe. Cette petite fille de 8 ans, prénommée Diana n'a, pour elle, pas disparue...pour elle, cette petite est déjà morte, tuée par les coups de ses parents. A travers les témoignages de personnes l'ayant côtoyées , une rétrospective de la vie de Diana est narrée: sa naissance, la relation qu'elle entretient avec sa famille, sa scolarité et les liens qu'elle tisse avec les autres. Sentiment d'impuissance, laxisme, volonté de se battre contre l'impensable, colère et tristesse, voici les émotions qui jaillissent des témoignages des instituteurs, directeurs d'école, gendarmes, médecin scolaire et assistants sociaux... Nombreux sont les témoins mais la difficulté de poser des mots et de signaler est bien présente, surtout quand la petite fille reste silencieuse. La machine reste difficile à mettre en route et les incidences seront lourdes... La lecture de ce livre est rapide mais ne vous laissera pas indemne si vous êtes sensible aux causes liées à l'enfance. En effet, si la maltraitance est abordée dans un premier temps avec beaucoup de pudeur, plus on avance et plus l'insupportable prend de place. Se mélangent alors la révolte, la colère, l'incompréhension face au laxisme de certains acteurs. La complexité de la maltraitance est pointée du doigt par l'auteur, qui nous met face au silence des témoins, qui, certains contre leur gré, ont permis à la situation de perdurer. Ce livre m'a beaucoup touché et dénonce la maltraitance, le laxisme des autorités et les conséquences du silence lorsque de tels actes ne sont pas dénoncés. Je conseille cette lecture malgré le thème difficile.
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Après avoir beaucoup aimé "la vérité sur l'affaire Harry Québert", je me suis lancée dans le nouvel opus de Joël Dicker, "le livre des Baltimore". On y retrouve le personnage de l'écrivain Marcus Goldman, qui cette fois-ci nous dévoile son enfance dans une famille pas tout à fait comme les autres, auprès de ses parents, vivant dans une banlieue banale du New-Jersey, mais surtout auprès de son oncle et sa tante, membres de la riche société de Baltimore. Week-ends là-bas, vacances dans les Hamptons et à Miami, il partage ainsi les 400 coups avec son cousin Hillel et son frère adoptif Woody. Tout ça jusqu'à ce que le drame ne se produise... Malgré ses nombreux défauts, j'ai beaucoup aimé ce roman : le récit de cette "plus qu'amitié" à la vie à la mort entre les 3 garçons m'a touchée, rempli de détails et d'anecdotes la rendant presque palpable ; l'ambiance américaine que l'on trouvait déjà dans "La vérité..." ; et puis ce mystérieux drame que l'on voit peu à peu se dessiner. Par contre le dernier tiers du livre peut paraitre quelque peu longuet, les sentiments un peu mielleux et peu crédibles si l'on prend un peu de recul. Mais qu'importe, je l'ai dévoré !
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Lorsque le 4ème livre de la série "Millénium" est sorti il y a quelques mois, j'ai crié au scandale : jamais je ne lirai un volume de la série écrit par un autre que son créateur Stieg Larson ! Et puis mon mari l'a acheté, et pis voilà... L'action se situe quelques temps après la fin du 3ème tome : le journaliste Mikael Blomkvist est dans une mauvaise passe avec sa revue Millenium, traitée de vieillotte et en manque de scoops. Il est sans nouvelles de l'étrange Lisbeth Salander, la hackeuse un peu spéciale qui l'a aidé lors ses précédentes enquêtes. Mais le vent tourne lorsqu'un célèbre spécialiste de l'intelligence artificielle le contacte pour lui faire des révélations explosives. Le problème, c'est que ce dernier se fait assassiner juste avant son RDV avec Mikael... Quel plaisir de retrouver les personnages de la 1ère trilogie ! David Lagercrantz a su y être fidèle, en gardant la continuité de la trame et le style de narration (on sait déjà qui est coupable), mais en y insufflant une intrigue moderne, basée sur l'espionnage industriel à grande échelle. On continue d'en savoir un peu plus sur le personnage fascinant qu'est Lisbeth, notamment son enfance hors norme. Bref, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis !
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Justine jeune aide soignante est très à l'écoute des personnes âgées dont elle s'occupe. Au fur et à mesure du récit des secrets se dévoilent. Le suspens nous tient en haleine jusqu'à la dernière page. Beaucoup de sensibilité.
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Pas facile de vivre le moment présent lorsque le temps nous est compté ! Comme d’habitude, on ne lâche pas cette histoire incroyable composée de voyages aller-retour entre conscient et inconscient, entre réel et irréel ! Mais pendant que le cadencement des 4 premières parties frise la perfection, la 5ème arrive d’un bloc avec l’utilisation à mon avis, maladroite, d’une revue de presse. C’est dommage de suivre assidument tous les méandres de cette histoire pour au bout du compte, atteindre une chute dans une réalité dont je ne vois pas comment on peut se relever alors que les 2 personnages principaux, eux, prennent un nouveau départ. En clair, je n’ai pas aimé cette dernière partie. En revanche, j’ai beaucoup aimé le décor du phare, la transmission intergénérationnelle et la revue des faits marquants de ces 25 dernières années avec entre autre, l'explosion technologique. Mais dans le registre écriture surnaturelle de Musso « La fille de papier » reste toutefois bien supérieure.Emérance Bétis - Jouars-Pontchartrain
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Roman d'espionnage. Une intrigue menée tambour battant. Suspens et action garantie.Très bienCatherine
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Victoire et Anselme sont mariés. Victoire est une jeune femme d'apparence froide mais elle cache un profond désir d'aimer et d'être aimer. Hors, avec son mari, ce n'est pas l'extase au 1er degré du terme. Pour elle, leurs moments d'intimité sont dénués de désir et de plaisir. Surtout qu'au grand chagrin de Victoire, son mari et de sa belle-famille, la cigogne ne frappe pas à leur porte. Autour du couple vit Huguette, Pierre et la jeune Céleste, leurs personnels de maison. Céleste subit, en silence, les assauts d'Anselme. Elle doit garder la tête haute malgré ces humiliations pour ne pas perdre son travail. Mais un jour, la vérité éclate, alors qu'elle essayait tant bien que mal de cacher ce secret... il n'est malheureusement plus possible de le dissimuler, car un petit habitant se fait une petite place sous son nombril. Victoire l'apprend et fait une proposition à Céleste: elle peut rester sous son toit et garder son emploi mais l'enfant sera le sien. Celle-ci accepte. Pourtant, un soir, n'y tenant plus, Céleste rentre dans la chambre conjugal où l'enfant dort et prend le couffin près d'elle. Victoire, s'en apercevant, la rejoint et l'histoire de ce livre prend un tout autre chemin puisque les deux femmes vont se découvrir l'une et l'autre...et un sentiment va naître petit à petit entre elles. Ce livre est absolument sublime. Dès les premières pages, j'ai complètement été happé. En effet, il n'y a aucun temps mort. Le style de l'auteur est très fluide et délicat. Le ton est juste. Les mots sont beaux. J'ai adoré me plonger dans la fin du XIXème siècle, où les femmes commençaient à se libérer doucement de leurs corsets, cherchaient à se démarquer et à trouver des modèles dans les stars de l'époque. J'ai bien entendu, moins aimer, la soumission dont elles devaient faire preuve pour garder leur emploi ou leurs réputations intactes car l'homosexualité à cette époque était complètement tabou et très mal vue par la religion et la société. Ce livre nous plonge dans une autre époque. Les personnages sont très attachants: Victoire et Céleste, Huguette et son époux Pierre, revenu de la guerre sans les sons et les mots tant le traumatisme a été grand... J'ai eu beaucoup de mal à les laisser et je continue de penser à eux, quelques jours après avoir terminé ma lecture. C'est pour ça que je lis: pour voyager à travers le temps, les époques, les mœurs et rencontrer des personnages formidables. Je me suis complètement évadée avec ce livre. C'est donc un vrai coup de cœur pour moi et je pense me le procurer pour ma bibliothèque avant la fin de l'année!
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Amour conjugal, maternel, divin, charnel, filial, amour de soi. C’est d’amour dont il est question dans ce roman qui nous transporte au début du 20ème siècle, dans une maison bourgeoise. Dans ce huis clos étouffant, les passions les plus vives vont prendre corps et les vérités se révéler . Un récit sur la condition féminine et les conventions sociales au début de ce siècle qui n’est pas sans rappeler l’ambiance et les sujets chers à Maupassant . Sophie
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