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Une nouvelle fois, Pénélope Bagieu m’a emmenée sur un terrain que je ne connaissais pas : celui d’Helen, alias Cass, chanteuse emblématique des Mamas & Papas. Jeune fille juive un peu trop en chair issue d’une banlieue modeste de Baltimore, elle décide de tenter sa chance à New-York au début des années 60. C’est qu’elle a une sacrée voix, Cass, et aussi un sacré caractère aussi, le tout baigné dans une attitude totalement décomplexée… J’avais vaguement entendu parlé de ce groupe, et il est vrai que lorsque j’ai écouté leur titre phare « California Dreamin’ », d’ailleurs le titre de cet album, ça m’a dit quelque chose. Mais alors quel plaisir de découvrir tout ce qui se cachait en dessous ! Pénélope Bagieu nous ballade dans ce destin extraordinaire, où une fille pourtant pas franchement gâtée par la nature croit en elle et avance sans complexe, à travers ses rencontres, ses succès mais aussi ses erreurs. L’album est monochrome mais au combien coloré dans sa narration, ne vous arrêtez pas là ! Bref, une chouette découverte qui vous fera fredonner longtemps.
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Mo, ado solitaire et « gamer addict » se perd lors d’un parcours d’orientation. Là, au milieu de la forêt, il se sent soudain épié : quelque chose le fixe…quelque chose qui se cache dans les branches… quelque chose que Mo n’a jamais vu… Une aventure hors du commun, un grand souffle d’aventure et de liberté à consommer loin de toute civilisation. J’ai adoré ! Sophie, Bibliothèque de la Mosaïque ( Plaisir
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"Petite -Mi et Petit-Dô s'en vont, à pas légers parmi les cerisiers, passer leur première nuit sous la lune dorée." Les voilà tous les deux, baluchon et lampion de papier à l'épaule, marchant joyeusement sous le ciel japonais qui s'irise de rose. En chemin, ils rencontrent le coq, une famille renards, des grues à la cime des pins, des lucioles...la nature leur offre son spectacle du soir, en attendant de dire au revoir à Tsuki, la lune. Un album qui sent bon la douceur d'un soir d'été à la pleine lune : la découverte des animaux de la nuit, le plaisir d'un pique-nique nocturne sous un vieil érable en fleurs... La rondeur des dessins, les motifs, les couleurs, les costumes et le vocabulaire (cf. petit lexique à la fin) évoquent l’univers traditionnel du Japon. Un très beau voyage, et pas uniquement pour les enfants…MAB
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Ici

C'est ici. C'est chez eux, ça pourrait être chez nous. Ici et maintenant ? Ici, mais c'était avant, bien avant, maintenant, et plus tard, bien plus tard. Voici l'histoire d'une maison, ou plutôt de l’endroit où elle fut construite, à un moment donné. Mais qu'il y a avait-il ici il y a un million d'année. Qu'il y avait-il ici il y a 30 ans. Qu'il y aura t-il ici dans 100 ans ? La vie passe, seul reste ce lieu, et cette maison marquée par les bribes d’histoires d’hommes, de femmes et d’enfants qui y ont vécu. Dès les premières pages, l’auteur nous plonge dans son univers : le principe de la narration linéaire est bouleversé, déconstruit par le Temps qui fait des allers-retours à sa guise. Le dialogue est présent, mais il ne trace pas le fil de l’histoire. (Remarquons à ce sujet le clin d’œil au début et à la fin du livre qui souligne avec humour la maîtrise de l’auteur). La parole donnée aux personnages apporte un supplément d’âme et de chaleur humaine. Une bande dessinée comme on en voit peu et qui reste gravée dans notre esprit tant le concept est fort. Mcguire met l’art de la bande-dessinée à son service pour s’affranchir de la chronologie, du système classique narratif à bulles, de la lecture linéaire des pages. Il balaie les règles pour créer un univers tellement captivant ! L’auteur est libre de conter comme un voyageur sans attache, un voyageur de l’immobile puisque tout est ICI. Sublime et bouleversant…
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Je suis passée complétement à coté d « Ici », de Richard McGuire. Je trouvais pourtant à la base le concept génial : sur une même planche, représenter le même endroit à différentes époques, et donner ainsi du sens à des lieux qui de prime abord peuvent paraitre anodins. Le problème, c’est que ça ne raconte aucune histoire. Si on essaye de trouver des liens sur les premières pages, au bout de la 200ème on n’y voit plus aucun intérêt : savoir que dans ce salon sombre de 1955 un mari dira à sa femme 31 ans plus tard qu’elle a un truc sur le menton, pendant que devant la cheminée voisine en 2050 Papy jouera avec des hologrammes, et bien moi ça ne me fait pas grand-chose. Bref, dommage, parce que l’idée de départ était géniale, mais qu’elle ne mène en fait nulle part.
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Cyprien, il fait un peu parti de la famille. Nous rigolons tous (ou avons bien rigolé) à ses vidéos amusantes et bon enfant sur les sujets du moment. Nous ne pouvions donc pas passer à coté des BDs "Roger et ses humains", dont il est le scénariste. Hugo est un jeune geek totalement dans la lune qui vit avec sa copine Florence. Un beau jour, son père lui offre son dernier prototype de robot guerrier, prénommé Roger (enfin il essaye plutôt de le planquer chez son fils, mais bon !). Dès lors, avec toute sa logique implacable, Roger va mettre le doigt sur tous les petits travers de la vie d'Hugo... On retrouve le même esprit que dans les vidéos, et personnellement j'ai bien rigolé (mes enfants aussi d'ailleurs). Bon nombre de nos incohérences du quotidien sont pointées du doigt, mais également les difficultés de la vie de couple, l'immaturité des hommes (enfin, de certains !), ainsi que l'addiction aux écrans. Par contre un peu trop de gros mots à mon goût, donc à ne pas mettre entre les mains des plus jeunes. Mais très très sympa quand même !
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« Vive la marée ! » de Davide Prudhomme et Pascal Rabaté est une bande dessinée savoureuse sur les français en vacances à la mer. Tous nos petits travers sont ici passés au peigne fin, des inévitables critiques à s’observer sur la plage au petit tour au marché où au final on achète tout en n’importe quoi : impossible de ne pas se reconnaitre à un moment ou à un autre dans l’une de ces petites scénettes cyniques, parce que oui, on est forcément le beauf de quelqu’un d’autre ! J’ai aimé le fil ininterrompu de la narration, pendant laquelle les différentes scènes se suivent, reliées chacune par un dénominateur commun, différent à chaque fois. J’ai beaucoup aimé les couleurs aussi, parce que ça rappelle malgré tout l’été et que ça fait du bien ! Bref, un super album qui m’a bien fait sourire.
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« Toutes ces choses qu’ont dit qu’ont fera, et qu’on ne fait jamais » C’est pour cette raison qu’elle a claqué la porte et qu’elle s’enfuit aujourd’hui car c’est décidé : elle va le faire ! Elle va le rejoindre, malgré l’interdiction de ses parents et ensemble, ils vont l’accomplir. Elle court sous la pluie, elle le retrouve, il lui demande si elle est toujours d’accord. Elle en est sûre. Ils vont prouver au monde de quoi ils sont capables. Ils s’essoufflent sous cette pluie battante. Où vont-ils ? Que vont-ils réaliser ? Ce petit roman se lit d’une traite et vous prend aux tripes. Dans cette nuit folle, tout s’enchaine, s’embrouille et fini par reprendre place pour une ode à la vie …. Un petit chef-d’œuvre !
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Ce sixième tome du "Grand mort" m'a permis d'y voir plus clair dans cette histoire partagée entre deux mondes : le petit, où la prêtresse Macare a été retrouvée et est amenée à expliquer ce qu'elle a fait ; le grand, celui des humains, qui part de plus en plus en vrille. La petite Blanche y serait-elle pour quelque chose ? Un album de confirmation donc, qui assoit davantage le récit et les personnages. J'aime toujours autant le visuel, mais ça je le dis pour chaque tome !!! Vite, la suite.
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