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Vous avez envie d'un livre pas prise de tête, plein de bons sentiments et qui vous changera les idées au coin du feu ? J'ai ce qu'il vous faut, avec "La petite boulangerie du bout du monde" de Jenny Colgan. Pour la grosse gourmande que je suis, rien que le titre me fait du bien, moi qui ne peux pas passer à coté d'une boulangerie sans y rentrer me faire un petit plaisir. Le hic c'est qu'ici l'action se passe en Angleterre, et on sait que nos copains les british sont loin d'être des experts en la matière. Mais peu importe, on ne va pas commencer à chipoter, et l'on va suivre les aventures de cette pauvre Polly, jeune entrepreneuse dont la boite et le mariage viennent de faire faillite, et qui n'a plus que les moyens de se dégotter un appart à louer au fin fond de la Cornouaille. Mais pas n'importe où quand même, sur le mont Saint-Michel de nos amis Rosbeef, c'est à dire Polbearne. Là-bas elle va rencontrer une foule de personnages tous plus bizarres mais attachants les uns que les autres : la méchante Mme Manse, qui lui loue l'appart mais est crainte de tout le monde ; l'authentique et timide Tarnie, pêcheur barbu aux yeux bleus profonds ; Huckle, le beau blond américain devenu apiculteur ; sans oublier Neil, le petit macareux affectueux qu'elle adopte aussitôt sec. Reste maintenant à résoudre ces questions haletantes : de qui Polly va t'elle tomber amoureuse ? Les gens du coin vont-ils aimer son pain ? La vie dans un trou perdu au bord de la mer est-elle plus agréable que celle en ville ? Je ne vous dis rien, mais le suspense est intenable. Vous l'aurez compris, j'ai passé un bon moment à me changer les idées sans me prendre la tête, et c'est exactement ce dont j'ai besoin en ce moment !
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Je continue à avancer doucement dans l’histoire de « Letter 44 », et le moins que l’on puisse dire, c’est que les choses continuent à empirer avec ce quatrième album : si la Terre a échappé à la destruction ce n’est que pour y être une nouvelle fois confrontée ; les explorateurs payent le prix de leurs actes pour avoir voulu prévenir leurs compatriotes du danger ; et le retour du major Drum (lâchement abandonné par ses compagnons au premier tome rappelons-le) sur Terre s’avère explosif… Bref, toujours autant d’actions, de surprises et de retournements de situation dans cet album. Le scénario global de cette série est diablement bien ficelé, et j’ai hâte de me jeter sur le tome suivant pour savoir où tout cela va mener l’humanité (oui je sais, je vois large !).
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“Le dimanche des mères”, c’est ce jour particulier en Angleterre où les domestiques des grandes maisons avaient le droit exceptionnel de prendre leur journée afin de rendre visite à leurs familles. Et dans ce pays douloureusement touché par la 1ère guerre mondiale, cela n’était pas rien. Graham Swift choisit de se pencher plus particulièrement sur le personnage de Jane, jeune femme de chambre, qui profite elle aussi de cette belle journée de 1924. Mais ce que ses patrons ne savent pas, c’est que Jane est orpheline, et va en fait rejoindre secrètement le fils de leurs amis, dont elle est depuis quelques temps la maitresse. La jeune domestique pénètre donc pour la première fois dans la demeure de son riche amant, mais aussi pour la dernière : Paul doit se marier quelques jours plus tard... Malgré ce pitch assez romanesque, le livre est en fait bien plus profond que cela : il décrit un monde destiné à disparaitre, où une jeune femme décide de braver discrètement les interdits. La lecture peut au début paraitre creuse, mais gagne peu à peu en profondeur au fur et à mesure que le personnage de Jane s’étoffe. Et on est finalement surpris par le chemin où nous mène cette histoire. Bref, un petit moment de délicatesse toute british pour les fans d’un temps révolu.
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