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Un roman d'aventures avec des touches de fantastique, où l'on suit les aventures de Mathilde, une jeune fille en apprentissage de haut-conteuse, et son mentor Corwyn au XIIème siècle. Ils parcourent l'Europe, lorsque deux des leurs sont assassinés. A la recherche de la vérité, ils iront jusqu'à Bagdad à la recherche du Livre des Peurs ... Voyage, mystère, combats. Comme ce livre est un préquel, il se lit sans avoir besoin de connaître la série.
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« Quelques jours à vivre » porte bien son titre : on y découvre en effet le quotidien dans une unité de soins palliatifs, avec en plus quelques petits rappels sur la mise en place de ces nouveaux services en France. La conclusion voudrait que l’on trouve la vie merveilleuse après avoir pris connaissance de ces destins partis trop tôt, mais moi j’ai trouvé cela terriblement triste. Et le noir et blanc des dessins n’arrange rien. Par contre je suis admirative de ces soignants qui se dévouent pour accompagner dignement les mourants dans leurs derniers jours, avec respect et humanité. Bref, pas une petite BD anodine mais un album fort qui fait réfléchir, à ne pas lire avec le moral dans les chaussettes.
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« Entre deux mondes », d’Olivier Norek, porte très bien son nom : la trame se situe en effet à Calais, dans cette fameuse « jungle », où les migrants se retrouvent coincés sans espoir entre leur ancien pays et l’eldorado anglais. C’est ici qu’arrive un jour Adam, ancien policier syrien opposé au régime de Bachar El Assad. Il recherche sa femme et sa fille, qu’il a réussi à faire partir un peu avant lui. En parallèle, Bastien débarque lui dans son nouveau poste de lieutenant au commissariat de Calais. Non il n’a pas été puni, mais a pris ce poste en espérant que sa femme arrive à soigner sa dépression dans sa ville natale. Ces deux personnages pas si opposés que cela vont se retrouver réunis, et découvrir chacun à leur façon toute l’horreur et l’absurdité de la jungle… Autant le dire tout de suite, tout ce qui est raconté dans ce livre est vrai. Pas cumulé sur les mêmes personnages comme dans le roman, mais rien que de savoir que des êtres humains ont pu subir ce qui est décrit est révoltant. C’est d’ailleurs pour cela qu’Olivier Norek, ancien flic, a écrit ce livre : il a passé 3 semaines à Calais avec les réfugiés et ses homologues afin de bien comprendre toute l’horreur de la situation. C’est en cela que ce livre est très poignant. L’écriture n’est pas transcendante, mais ce n’est pas le but recherché. Ce roman devrait en tout cas être mise entre toutes les mains (même s’il est difficile), afin que tous nous comprenions l’horreur de la situation. Cela ne veut pas dire que nous aurons des solutions, mais au moins un peu de compassion. Bref, je recommande chaudement.
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« Ces jours qui disparaissent » de Timothé Le Boucher : waouh, quelle claque que cette BD !! Plus que son graphisme, c’est surtout son scénario qui m’a marquée, emportée, prise à la gorge !! Lubin est un jeune acrobate talentueux qui un jour perd l’équilibre et reçoit un choc à la tête. Ouf, plus de peur que de mal. Mais lorsqu’il se réveille après ce qu’il pense avoir été une bonne nuit de sommeil, il réalise qu’il est en fait le surlendemain. Aurait-il dormi une journée entière ? Non, ces amis lui assurent qu’il était bien parmi eux la veille, mais qu’il était un peu bizarre… Quelle idée géniale d’avoir imaginé l’histoire de quelqu’un qui ne vit qu’un jour sur deux ! Et qui doit partager son existence avec un autre moi totalement différent de lui ! J’ai été subjuguée par cette histoire un peu terrifiante mais terriblement originale. Et quelle fin… Bref, je recommande chaudement.
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Le coup de cœur que j’ai ressenti lorsque Delphine Minoui a présenté son livre à la « grande librairie » se confirme au-delà de tout ce que je pouvais imaginer. Au-delà de l’écriture gracieuse de Delphine, ce récit m’a absolument transporté. Delphine est grand reporter, spécialiste du moyen orient et s’intéresse actuellement tout particulièrement à la Syrie. Au hasard d’une navigation sur facebook elle découvre l’existence d’une bibliothèque secrète au cœur de Daraya en pleine guerre. De courriel en courriel, en passant par Skype et WhatsApp elle entre en contact avec Ahmad. C’est à travers ses yeux, son cœur, ses enthousiasmes, ses découragements qu’elle nous livre la vie de cette ville martyre et ses habitants. Ils sont jeunes, peu nombreux (environ 40) et, dans leur ville dévastée, en ruines, le feu et la poussière ils découvrent des bibliothèques ensevelies. Parfois au risque de leur vie ils vont ainsi sauver des décombres des milliers de livres et reconstituer une bibliothèque libre d’accès pour la population dans le sous-sol d’un immeuble abandonné de Daraya. Les livres deviennent leur force de résistance. La lecture les rend libres. Je cite Ahmad : « A Daraya, le régime s’est évertué à effacer toute trace positive et intellectuelle de la révolution. Pour Assad tout homme éduqué est un homme dangereux, parce qu’il représente un défi à l’ordre établi. Mais j’ai l’impression de ressortir grandi de cette tragédie. Jamais je ne me suis senti aussi libre, porteur d’une mémoire que personne ne pourra m’arracher. » Daraya a été évacuée par la force. Ses habitants envoyés dans des camps, au nord du pays et …….. là-bas les rescapés tentent de reconstituer une bibliothèque ambulante pour les enfants et les femmes. Bref ce livre continue de "m'habiter". Je vais l'acheter et l'offrir.
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Voilà une BD qui déménage ! Fan de comics, vous y retrouverez le combat du Bien et du Mal, avec un méchant au passé si triste qu’on en pleurerait presque ; vous y retrouverez également des créatures étranges et des super-machines, dont le Steam-Man, l’homme vapeur, dirigé par une équipe de valeureux guerriers, prêts à en découdre pour liquider l’ignoble Cavalier Noir de la surface de la planète. Fan de SF, vous y apprécierez le voyage temporel, genre « machine à remonter le temps » et les créatures fantastiques. Beaucoup d’aventure, une bonne dose de cruauté et de sang, un bon zest de vengeance, de magnifiques planches d’illustrations, voici Steam Man. MAB.
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Jusqu’où la colère et la peur de l’autre peut mener un être humain ? Telle est la question que pose ce roman de Lydie Salvayre. La structure de son ouvrage offre au lecteur des points de vue différents : celui d’Anas, malade et d’origine étrangère, venu chercher la paix dans ce village et celui des habitués du Café des sports dont les discussions sont banalité, ignorance, absurdité et haine. La rencontre entre les deux se révèle impossible. Un roman bouleversant et d’une grande actualité !!!
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Cela faisait longtemps que je cherchais cette "Servante écarlate", de Margaret Atwood, mais sans grand succès. Jusqu'à ce que cette dystopie soit adaptée dans une série outre-Atlantique, et devienne en plus l'un des symboles de l'Amérique anti-Trump. Banco, réédition en poche cet été ! Dans ce qui fut les Etats-Unis, la religion régit dorénavant toute la société, répartissant les personnes dans différents groupes : il y a ceux qui commandent, maîtres absolus, et leurs terribles épouses ; les Marthas, domestiques des premiers ; les yeux, qui font régner la terreur ; et aussi les servantes, femmes/putains encore fertiles destinées à donner des enfants aux maîtres. Defred est l'une d'entre elles, et à travers son journal clandestin nous découvrons cette société terrible, dont la notre n'est peut-être au final pas si éloignée que cela... J'ai adoré. L'univers décrit est troublant de réalisme, le basculement vers ce régime plausible, bref, l'ensemble tient diablement bien la route. Je comprends que la place de ces servantes écarlates dans cette société ait fait réagir autant, et ait trouvé de l'écho jusqu'à aujourd'hui. Bref, un super (et glaçant) roman d'anticipation.
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J'avais adoré cet été "Olive Kitteridge" du même auteur, j'étais donc très impatiente de me lancer dans la lecture du dernier livre d'Elizabeth Strout, "Je m'appelle Lucy Barton". Lucy est sur son lit d'hôpital, clouée au lit par une maladie inconnue qui la tient éloignée de son mari et de ses enfants. Elle nous raconte sa vie par brides, de manière décousue, jusqu'à l'arrivée inattendue de sa maman qu'elle n'a pas vu depuis des années et qui vient lui tenir compagnie. Elles évoquent alors ensemble d'autres souvenirs, et l'on comprend ainsi peu à peu que Lucy revient de loin... J'adore les autobiographies, alors quand un personnage, même fictif, raconte la sienne, je le suis. Le problème c'est qu'ici les souvenirs sont racontés dans le désordre. Parfois ils résonnent les uns par rapport aux autres (comme dans "Olive Kitteridge"), et c'est puissant ; parfois ils ne trouvent pas d'écho, et c'est dommage. J'ai ainsi été moins emballée, et elle a même fini par m'énerver un peu, cette Lucy, à ne pas vraiment savoir ce qu'elle veut ! Bref, moyen.
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Amoureux des chats ou non, ce personnage à quatre pattes peut vous ravir! Poésie dans les voyages, belles pages de délicatesse et d'amitié, humour et émotion. Un régal que l'on aimerait continuer après la fin.
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