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« L’insoutenable légèreté de l’être », de Milan Kundera : non mais quel titre magnifique, magique, poétique !!! Je ne pouvais pas y résister. Nous sommes à Prague dans les années 60. Tomas est chirurgien, séduisant, et vogue de femme en femme après un mariage raté. Sa route croise un jour par hasard celle de Tereza, frêle jeune femme à l’enfance compliquée, et là c’est le coup de foudre. Dévastateur, inéluctable, entier. Elle s’installe peu à peu dans sa vie, s’accommodant tant bien que mal des maitresses qu’il ne peut s’empêcher de voir. Mais un jour, un certain printemps accompagné de chars russes s’invite dans leur histoire, les obligeant à fuir… N’allez pas croire que ce livre n’est qu’une histoire de sentiments : c’est une réflexion bien plus large sur l’amour, la jalousie, l’oppression, l’humiliation, l’histoire, la philosophie. Ca fait du bien de temps en temps de suivre ce genre de réflexion qui (pour ma part) souvent me dépasse. J’ai également appris plein de choses sur le printemps de Prague et ses répercussions sur ses habitants. Par contre j’ai trouvé cette histoire d’amour un peu datée, tournant beaucoup trop à mon gout autour du cul, à se demander si Kundera n’est pas un peu vieux libidineux ? Bref, un avis mitigé : c’est un livre qui pour moi ne ressemble à nul autre, mais qui pourtant ne me marquera pas plus que cela.
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